Bonheur du croyant. Sa reconnaissance envers le Seigneur, et sa merveilleuse assurance qu’il sera toujours traité de même par la grâce divine.
— 1 — | |
1 | Mon Dieu me tient sous sa puissance haute, C’est mon berger, rien ne me fera faute. |
2 | En un lieu sûr, joignant les beaux herbages Il m’a couché, me mène aux clairs rivages, |
3 | Traite ma vie en douceur très humaine ; Et pour son Nom, par droits sentiers me mène. |
— 2 — | |
4 | Si je mʼen vais dans lʼombre, suis-je à plaindre ? On peut descendre au val de mort sans craindre. Car avec moi tu es là dʼheure en heure ; Ô mon berger, ton bâton me rassure ! |
5 | Tu enrichis de vivres nécessaires Ma table aux yeux de tous mes adversaires. |
— 3 — | |
Tu oins ma tête dʼhuile aux senteurs bonnes, Ma coupe est pleine et cʼest Toi qui la donnes. | |
6 | Tu lʼas voulu : tout au long de la vie Grâce et bonheur me tiennent compagnie ; Et sans limite, ô merveilleuse grâce, Dans la maison du Seigneur jʼaurai place. |