Dieu peut nous donner des signes, des indications, des preuves même desquelles on ne peut douter.
Il faut savoir que Dieu nous parle le plus par sa parole :
— 70% par la parole écrite.
— 20% par le Saint-Esprit directement dans le cœur.
— 10% par les signes visions songes prophéties messagers.
Si Dieu nous communique quelque chose par des signes cela n’ira jamais à l’encontre de sa parole écrite. Il est donc bon dans un premier temps de savoir ce que sa parole nous enseigne sur un sujet, de le croire, de s’y conformer et là on aura déjà fait le plus grand chemin.
2 Abraham dit à son serviteur, le plus ancien de sa maison, l’intendant de tous ses biens...
3... je te ferai jurer par l’Éternel... de ne pas prendre pour mon fils une femme parmi les filles des Cananéens... (une étrangère au sens biblique)
4... aller dans mon pays... prendre une femme pour mon fils Isaac.
Genèse 24.10-20 Le serviteur prit dix chameaux parmi les chameaux de son seigneur, et il partit, ayant à sa disposition tous les biens de son seigneur. Il se leva, et alla en Mésopotamie, à la ville de Nachor.
11 Il fit reposer les chameaux sur leurs genoux hors de la ville, près d’un puits, ...
12 Et il dit: Éternel, Dieu de mon seigneur Abraham, fais-moi, je te prie, rencontrer aujourd’hui ce que je désire, et use de bonté envers mon seigneur Abraham !
13 Voici, je me tiens près de la source d’eau, et les filles des gens de la ville vont sortir pour puiser de l’eau.
14 Que la jeune fille à laquelle je dirai: Penche ta cruche, je te prie, pour que je boive, et qui répondra : Bois, et je donnerai aussi à boire à tes chameaux, soit celle que tu as destinée à ton serviteur Isaac ! Et par là je connaîtrai que tu uses de bonté envers mon seigneur.
15 Il n’avait pas encore fini de parler que sortit, sa cruche sur l’épaule, Rebecca,
16 C’était une jeune fille très belle de figure ; elle était vierge, et aucun homme ne l’avait connue. Elle descendit à la source, remplit sa cruche, et remonta.
17 Le serviteur courut au-devant d’elle, et dit : Laisse-moi boire, je te prie, un peu d’eau de ta cruche.
18 Elle répondit : Bois, mon seigneur. Et elle s’empressa d’abaisser sa cruche sur sa main, et de lui donner à boire.
19 Quand elle eut achevé de lui donner à boire, elle dit: Je puiserai aussi pour tes chameaux, jusqu’à ce qu’ils aient assez bu.
20 Et elle s’empressa de vider sa cruche dans l’abreuvoir, et courut encore au puits pour puiser ; et elle puisa pour tous les chameaux.
Quel signe puissant !
Elle répond exactement à ce qu’il avait demandé ! Donner à boire à dix chameaux !
Il y en avait dix. Un chameau boit plus de cent trente cinq litres en dix minutes. Dix chameaux ça fait mille trois cent cinquante litres soit au moins cent trente cinq cruches et descendre et remonter à la source en courant !
Avec le poids de la cruche cela fait une tonne et demi à transporter.
Pourquoi les jeunes gens ne demandent-ils pas de tels signes ?
Oserions nous demander un tel signe pour le choix d’une épouse ? Nous aurions bien trop peur de rester célibataire ! Et de nos jours on considère plutôt que le chameau c’est la femme !
Les signes que nous demandons manquent de foi et de puissance :
— Seigneur fait que si je la regarde elle me regarde aussi !
— Oh! elle m’a regardé !
Savez-vous que si vous faites cela avec un âne ou une vache il ou elle vous regardera aussi ! Et ce ne sera pas un signe pour vous, laissez la vache à son propriétaire.
Il faut noter que par cet exaucement Dieu prouvait son amitié avec son serviteur qu’il avait béni en tout {Genèse 24.1}.
Le signe demandé n’est pas arbitraire mais propre à révéler le caractère de l’épouse: dévouée, désintéressée, amour du prochain, amour qui se donne, persévérante, forte, aucune réflexion sur sa fatigue: infatigable.
Le signe demandé est toutefois réalisable. Il n’est pas irréel, il est du domaine du possible.
Le signe a été proposé dans la foi. Le serviteur n’a pas dit : « Eternel je vais te proposer un signe et si ça ne marche pas eh bien ! c’est que tu me laisses choisir moi même... »
Quelquefois on entend dire par un jeune homme : j’ai placé une toison devant l’Eternel.
Que cela est beau, cela fait spirituel, il se peut même que ce soit vraiment sincère : placer une toison, comme Gédéon ! Stop ! Gédéon a placé deux toisons et il l’a fait de façons contradictoires :
Juges 6.37-40 Voici, je vais mettre une toison de laine dans l’aire; si la toison seule se couvre de rosée et que tout le terrain reste sec, je connaîtrai que tu délivreras Israël par ma main, comme tu l’as dit.
38 Et il arriva ainsi. Le jour suivant, il se leva de bon matin, pressa la toison, et en fit sortir la rosée, qui donna de l’eau plein une coupe.
39 Gédéon dit à Dieu : Que ta colère ne s’enflamme point contre moi, et je ne parlerai plus que cette fois : Je voudrais seulement faire encore une épreuve avec la toison: que la toison seule reste sèche, et que tout le terrain se couvre de rosée.
40 Et Dieu fit ainsi cette nuit-là. La toison seule resta sèche, et tout le terrain se couvrit de rosée.
Nous nous disons :
— Seigneur fait que Sandrine vienne à la réunion de jeunes demain, ce sera le signe qu’elle est pour moi.
Nous devrions dire par exemple :
— Que demain Sandrine entre la première dans la salle de jeunesse.
Si Dieu s’occupe de cette affaire ça devrait se passer ainsi... ouf ! ça a marché. Mais il ne faut pas en rester là, il faudrait dire ensuite (Utilisant l’épreuve contraire de Gédéon) :
Que demain Sandrine entre en dernier dans la salle de jeunesse et ainsi je saurai que tu me l’as réservée.
Ainsi nous pourrions dire j’ai placé les toisons de Gédéon et Dieu m’a répondu.
Attention de ne pas faire de bricolage tel que :
1° toison : Que demain elle soit à la réunion de jeunes.
2° toison : qu’au bivouac elle ait des baskets (les mêmes que d’habitude).
3° toison : qu’elle me regarde quand je vais passer devant elle.
4° toison : qu’elle accepte quand je vais lui offrir une glace.
5° toison : qu’elle aille au réfectoire ce soir.
Vous pourriez poser une quantité de telles toisons et parfaitement rater votre mariage.