« Il n’y a point d’enchantement contre Jacob, et les devins ne peuvent rien contre Israël. »
Voilà de quoi détruire à leur racine les craintes puériles et superstitieuses. Même s’il y avait la moindre vérité dans la sorcellerie et les présages, le peuple de Dieu ne pourrait en être affecté. Ceux que Dieu bénit, le diable ne peut les maudire. Des hommes sans crainte de Dieu peuvent, comme Balaam, comploter la perte du peuple élu ; mais malgré leur tactique et leur ruse, ils sont condamnés à échouer. Leur poudre est humide, et le tranchant de leur épée émoussé. Ils s’assemblent entre eux, mais le Seigneur n’est pas avec eux, et c’est en vain qu’ils s’assemblent. Pour nous, nous restons en repos pendant qu’ils tendent leur filet, sûrs que nous sommes de ne pas être pris. Qu’ils appellent Béelzébul à leur aide avec ses artifices diaboliques, ses charmes seront sans action et ses enchantements les tromperont eux-mêmes.
Pour notre cœur, au contraire, quelle bénédiction et quelle tranquillité que d’avoir Dieu pour nous. Les Jacob de Dieu peuvent lutter avec Dieu et être victorieux, mais personne, en luttant avec eux, n’aura le pouvoir de les vaincre. Ne craignons donc point, ni l’astuce des ennemis cachés, ni la ruse de leurs entreprises. Elles ne peuvent prévaloir contre ceux qui ont le Dieu vivant pour leur appui, et qui peuvent dire : « l’Eternel est ma lumière et ma délivrance ; de qui aurais-je peur ? Il est la force de ma vie ; de qui aurais-je de la crainte ? »