« Vous vous souviendrez de toutes vos voies et de toutes vos actions par lesquelles vous vous êtes souillés. Vous vous déplairez en vous-mêmes de tous les maux que vous aurez faits. »
Quand le Seigneur nous a reçu et nous a fait trouver faveur, paix et assurance auprès de lui, il nous amène à nous repentir de tous nos torts et de toute mauvaise conduite à son égard. Tel est le prix de la repentance, qu’elle peut être comparée à un diamant de la plus belle eau, et qu’elle est présentée comme une des conséquences les plus sanctifiantes du salut. Celui qui accepte la repentance est aussi Celui qui la produit en nous. Cette repentance qu’il donne n’a point le goût des « herbes amères, » mais bien celui des « gâteaux de miel » dont il nourrissait son peuple. Il y a en effet une véritable douceur dans le sentiment d’un pardon donné au prix de sang. Rien n’attendrit mieux un cœur de pierre qu’une grâce imméritée. Nous sentons-nous durs et secs ? Pensons à son alliance d’amour, et nous en viendrons à quitter notre péché, à en pleurer et à le détester. Plus encore : nous nous haïrons nous-mêmes d’avoir pu pécher contre un tel amour.
Demandons à Dieu qu’il nous fasse nous souvenir et nous repentir de notre péché, puis revenir à lui. Puissions-nous goûter la douceur d’une sainte tristesse et le soulagement qu’on trouve dans un torrent de larmes. Seigneur, frappe le roc et parle-lui, afin que ces eaux bénies puissent couler !