Le prophète, consterné de voir Dieu déshonoré par les méchants, prie pour sa délivrance. Il demande leur châtiment, et recommande avec confiance tous les fidèles à Dieu.
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1 | Ô Dieu, ma haute forteresse, C’est à Toi que mon cri s’adresse ! Si tu restais dans le silence Mon désarroi serait immense, Et je pourrais me comparer À ceux que l’on doit enterrer. |
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2 | Entends ma voix lorsque je crie, Et quʼà mains jointes je te prie En ton saint lieu. Veuille répondre, |
3 | Mon Dieu, et ne pas me confondre Avec ceux dont le seul plaisir Est de penser à mal agir. |
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Leur bouche parle de concorde, Mais leur cœur à tout mal sʼaccorde. | |
4 | Paye-les selon leur mérites Et leurs intentions maudites ; Oui, que chacun dʼeux soit traité Ainsi quʼil lʼaura mérité. |
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5 | Puisquʼils se sont prétendus sages Sans considérer ses ouvrages, Sans tâcher dʼavoir connaissance Des hauts effets de sa puissance, Dieu ne veut pas les élever, Nous les verrons tous sʼécrouler. |
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6 | Loué soit Dieu que ma prière A touché dans son sanctuaire, |
7 | Mon bouclier, ma citadelle, Le salut de tous les fidèles ! En Dieu mon cœur sʼest réjoui ; Mon cantique est monté vers Lui. |
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8 | Dieu conserve son peuple en vie, Il lʼaffermit en son messie. |
9 | Sauve ton peuple, et dʼâge en âge Fais du bien à ton héritage ; Sois toujours le berger, Seigneur, Qui porte lʼagneau sur son cœur. |