Sur l’ordre de Moïse, les Israélites lavèrent leurs vêtements. Cette précision prouve qu’il y avait de l’eau en abondance sur le site et que le miracle du jaillissement de l’eau du rocher de la montagne sainte n’était pas temporaire, mais continu.

Mais Moïse ordonna, aussi, aux Israélites de se tenir prêts à entendre DIEU dans les trois jours à venir et de ne pas se souiller, même au sein de leur couple, par des rapports sexuels. L’ensemble de ces ordres de DIEU montrent la nécessité, qu’IL exigeait, de leur part d’être purs, en Sa présence. Cette obligation de la pureté du corps était la préparation à la purification du cœur et de l’âme par l’obéissance aux commandements de DIEU.

La Bible ne précise pas si les étrangers et le « ramassis » d’individus de toute sorte se plièrent à cette discipline, car l’ordre de DIEU était adressé aux enfants d’Israël. Mais certains d’entre eux se joignirent certainement aux Israélites parce qu’ils avaient vu toute la gloire de DIEU depuis leur délivrance du pays d’Egypte, et qu’IL pourvoyait à tous leurs besoins, en toutes circonstances. Le message divin est pour tous les vrais adorateurs qui adorent DIEU en esprit et en vérité.

D’ailleurs, L’ÉTERNEL DIEU n’abandonne personne. Car Ses commandements et Ses ordonnances de la loi seront adressés à tous, y compris les étrangers et les mercenaires. Et tous devront avoir les mêmes droits et les mêmes devoirs d’obéissance.

Le 3^ème jour, au matin, il y eut des tonnerres, des éclairs et une épaisse nuée sur la montagne.

Le son de la trompette de DIEU retentit fortement et le peuple fut saisi d’épouvante devant ces éléments grandioses et stupéfiants. Nous avons déjà évoqué les bruits fracassants du tonnerre qui se répercutent dans les gorges de ces montagnes, mais L’ÉTERNEL DIEU avait dû encore les amplifier.

Sur les ordres de Moïse, le peuple sortit du camp pour aller à la rencontre de DIEU, et il s’arrêta au pied de la montagne.

La Bible précise que L’ÉTERNEL DIEU parla depuis la montagne embrasée et en fumée et qui tremblait, avec des tonnerres et des éclairs, et que le son de la trompette de DIEU redoublait d’intensité dans l’obscurité du matin. Ce devait être un spectacle terrifiant.

Moïse parlait, et L’ÉTERNEL DIEU, qui était descendu sur la montagne, lui répondait à haute voix. L’ÉTERNEL DIEU appela encore Moïse qui remonta sur la montagne (3^ème fois). Et IL lui dit :

« Descends, fais au peuple la défense expresse de se précipiter vers l’Éternel, pour regarder, de peur qu’un grand nombre d’entre eux ne périsse. »

« Que les sacrificateurs, qui s’approchent de l’Éternel, se sanctifient aussi, de peur que l’Éternel ne les frappe de mort. »

Moïse était très surpris par cette menace. Car, pour lui, il était impensable que le peuple s’aventure à gravir la montagne, étant donné que DIEU leur en avait interdit l’accès, et que les conditions de terreur qu’ils vivaient tous annulaient toute tentative de grimper sur cette montagne. Moïse, dans sa naïveté d’homme, ne pouvait même pas imaginer que ce peuple puisse désobéir aux ordres de DIEU, au péril de sa vie, même pour des mercenaires incrédules.

Quant aux Sacrificateurs, dont L’ÉTERNEL DIEU demandait aussi de se sanctifier pour s’approcher de LUI, qui étaient-ils donc ?

Les Sacrificateurs en question (ou prêtres ou pontifes) n’étaient pas encore sélectionnés par DIEU pour le sacerdoce lévitique, car il s’agissait d’hommes de toutes les tribus d’Israël, mais qui existaient déjà en Égypte et autres peuples. Ils exerçaient des fonctions de médiateurs entre l’homme et « la divinité ». Certains patriarches, ou aînés, ou anciens du peuple, s’acquittaient de cette fonction par droit naturel. Si L’ÉTERNEL DIEU parlait d’eux, comme « s’approchant de LUI », c’était simplement part distinction, du fait qu’ils représentaient le peuple comme des intermédiaires « spirituels ».

Mais DIEU connaît toutes choses à l’avance. Et IL savait que l’orgueil et l’incrédulité de certains hommes, ou même des Sacrificateurs, pourraient condamner le peuple tout entier. La curiosité d’être le premier à voir un évènement, malgré l’interdiction et le danger, est un mal qui fait partie de l’orgueil de tous les êtres humains, et de tous temps.

Et L’ÉTERNEL répondit spontanément à Moïse, par un ultimatum :

« Vas, descends ; tu remonteras ensuite avec Aaron ; mais que les sacrificateurs et le peuple ne se précipitent point pour monter vers l’Éternel, de peur qu’IL ne les frappe de mort. »

Moïse redescendit vers le peuple pour l’empêcher de se précipiter sur la montagne : ce qui aurait pu provoquer la mort immédiate des aventuriers, et davantage.

Pendant ces 3 jours, depuis l’arrivée du peuple des Hébreux devant le Mont Sinaï, Moïse était monté 3 fois et redescendu 3 fois du sommet de la montagne. Ce détail prouve plusieurs choses :

• La faible distance entre le campement et le sommet du Mont Sinaï.
• Une ascension assez courte du Mont Sinaï, étant donné que Moïse était âgé de 80 ans, et qu’il était monté et redescendu chaque fois dans la même journée + le temps de dialogue avec L’ÉTERNEL DIEU.
• La confirmation géographique du site, à cause de la différence d’altitude entre le Djebel-Mousa (2314 m) et la vallée du wadi Er-Râhah (1650 m) qui permettait cette performance avec une ascension par la face sud-est (voir image satellite orientée sud).

Alors L’ÉTERNEL DIEU publia Son alliance avec Son Peuple par les dix commandements qu’IL lui ordonna d’observer, au milieu des coups de tonnerre, et au son de la trompette.

Pour ces commandements prononcés par DIEU, le nombre de dix n’était pas exprimé dans les textes originaux, mais uniquement parce que les Israélites les appelaient « les dix paroles ».

Ce qui est important, c’est le contenu et le sens des commandements de DIEU. Notre Seigneur JÉSUS-CHRIST a divisé ces dix commandements en deux parties :

Elle concerne l’amour et la fidélité des humains envers L’ÉTERNEL DIEU.

• 1^er commandement :
  « Je suis l’Éternel, ton Dieu, qui t’ai fait sortir du pays d’Égypte, de la maison de servitude. Tu n’auras point d’autres dieux devant Ma face »

• 2^ème commandement :
  « Tu ne feras point d’image taillée, ni de représentation quelconque des choses qui sont en haut dans les cieux, qui sont en bas sur la terre. Tu ne te prosterneras point devant elles, et tu ne les serviras point ; car moi, l’Éternel, ton Dieu, je suis un Dieu jaloux, qui punit l’iniquité des pères sur les enfants jusqu’à la troisième génération et à la quatrième génération de ceux qui me haïssent, et qui fait miséricorde jusqu’à la millième génération à ceux qui m’aiment et qui gardent mes commandements »

• 3^ème commandement :
  « Tu ne prendras point le nom de l’Éternel, ton Dieu, en vain ; car l’Éternel ne laissera point impuni celui qui prendra son nom en vain »

• 4^ème commandement :
  « Souviens-toi du jour du repos, pour le sanctifier. Tu travailleras six jours, et tu feras tout ton ouvrage. Mais le septième jour est le jour du repos de l’Éternel, ton Dieu : tu ne feras aucun ouvrage, ni toi, ni ton fils, ni ta fille, ni ton serviteur, ni ta servante, ni ton bétail, ni l’étranger qui est dans tes portes. Car en six jours l’Éternel a fait les cieux, la terre, la mer, et tout ce qui y est contenu, et il s’est reposé le septième jour : c’est pourquoi l’Éternel a béni le jour du repos, et l’a sanctifié »

Les 3 premiers commandements étaient consacrés à l’existence d’un Seul DIEU Éternel, Tout-Puissant, qui ne doit jamais être renié, jamais être oublié, jamais être comparé, jamais être imité et ne jamais blasphémer Son nom en l’utilisant en vain. Autrement dit, ne pas utiliser Son nom à la légère par des phrases « toutes faites » ou des jurons, des blasphèmes, qui révèlent ce que l’être humain pense vraiment du DIEU Éternel, et qui sont devenues courantes.

Le 4^ème commandement était consacré au jour du sabbat, jour de repos réservé à L’ÉTERNEL pour L’adorer. Ce commandement est au cœur de la base de l’obéissance. Ainsi, Moïse ordonnera plus tard au peuple renouvelé de l’observer avec rigueur.

Elle concerne l’attitude que doivent avoir tous les hommes et femmes pendant leur vie sur la terre, jusqu’à leur mort, vis-à-vis de leur prochain quel qu’il soit. Ce doit être le principe et le témoignage fondamentaux de tous ceux qui acceptent d’être vraiment des enfants de DIEU, en tout temps et en toutes circonstances.

• 5^ème commandement :
  « Honore ton père et ta mère, afin que tes jours se prolongent dans le pays que l’Éternel, ton Dieu, te donne »

• 6^ème commandement :
  « Tu ne tueras point »

• 7^ème commandement :
  « Tu ne commettras point d’adultère »

• 8^ème commandement :
  « Tu ne déroberas point »

• 9^ème commandement :
  « Tu ne porteras point de faux témoignage contre ton prochain »

• 10^ème commandement :
  « Tu ne convoiteras point la maison de ton prochain ; tu ne convoiteras point la femme de ton prochain, ni son serviteur, ni sa servante, ni son bœuf, ni son âne, ni autre chose qui appartienne à ton prochain »

Ce 10^ème commandement rappelle les cinq précédents. Il est, à lui seul, tout un symbole du refus d’envier et de désirer ce qui appartient à autrui. Ces six commandements (5 à 10) sont donc rassemblés en un commandement commun :

« Tu aimeras ton prochain comme toi-même »

Mais qui est donc ce prochain : ce sont le père, la mère, l’époux, l’épouse, les frères et sœurs, tous les membres de la famille, les voisins, les amis, les étrangers, les esclaves et toutes les personnes rencontrées, ou contactées, ou pensées. En bref, tous les humains vivants sur la terre, sauf les ennemis du peuple de DIEU.

Mais qui étaient donc ces ennemis ? Eh bien, ce sont tous ceux qui ne reconnaissaient pas L’ÉTERNEL DIEU comme DIEU unique, et qui ne L’aimaient pas. Ils étaient les ennemis du peuple de DIEU.

Par conséquent, ceux qui n’aiment pas L’ÉTERNEL DIEU, et qui n’obéissent pas à ses commandements, n’aiment pas, non plus, ceux qui L’aiment et qui LUI obéissent. Ce sont les peuples idolâtres qui sont Ses ennemis et adversaires. Les ennemis de DIEU, et de Son peuple, sont les idolâtres et tous ceux qui se prosternent devant un autre dieu. Ils ont un maître commun : le diable.

Si L’ÉTERNEL DIEU a publié cette alliance aux Israélites, par ces commandements, c’est, tout d’abord, pour accomplir la promesse qu’IL avait prophétisée à Abraham et à ses descendants.

Si DIEU a publié ces dix commandements aux Israélites, il les a publiés, aussi, à tous les étrangers qui étaient présents. Ces dix commandements ont été publiés aux Israélites et aux étrangers pour l’accomplissement d’une autre promesse : celle qui est rappelée par JÉSUS-CHRIST à tous, et qu’IL a accomplie par sa mort sur la croix.

En effet, si le Seigneur JÉSUS a confirmé que notre prochain pouvait être un étranger, IL a précisé que le prochain pouvait être aussi notre ennemi, celui qui nous persécute, celui qui nous maudit, celui qui nous maltraite, celui qui nous frappe, celui qui nous déteste. Quel changement ! C’est l’accomplissement de la loi manifesté par l’amour de DIEU pour tous, et rendu visible par la mort de CHRIST.

Quinze siècles après la publication au Mont Sinaï, le Seigneur JÉSUS-CHRIST a donc rappelé ces dix commandements à toute l’humanité, mais en les résumant en deux commandements :

Pour les quatre premiers commandements, un 1^er commandement :

« Tu aimeras le Seigneur, ton DIEU, de tout ton cœur, de toute ton âme, et de toute ta pensée… et de toute ta force »

C’est l’amour que nous devons avoir envers DIEU. C’est le premier et le plus grand commandement, selon JÉSUS-CHRIST.

Pour les six autres commandements, un 2^ème commandement :

« Tu aimeras ton prochain comme toi-même »

C’est l’amour que nous devons avoir envers notre prochain, quel qu’il soit. Car c’est DIEU seul qui jugera l’attitude de chacun. Quel merveilleux exemple d’amour parfait nous a donné CHRIST, afin que nous soyons transformés pour devenir semblable à LUI. Ce second commandement est semblable au premier, selon JÉSUS-CHRIST. Et il n’y en a pas d’autres plus grands que ceux-là.

Mais pourquoi ce commandement est-il semblable au précédent ?

Parce que DIEU est amour, et que tous ceux qui aiment leur prochain, doivent d’abord aimer DIEU, puisqu’ils sont nés de LUI parce qu’IL leur a donné la preuve de Son immense amour en envoyant Son FILS JÉSUS pour les sauver, et non pour les juger.

Aujourd’hui, si le monde pervers, corrompu, et idolâtre refuse les quatre premiers commandements qui concernent l’adoration seule de L’ÉTERNEL DIEU, il connaît bien, pourtant, les six autres qui sont enseignées à toutes les générations, sur toute la terre, et imposés par des lois démocratiques. Mais il est rarement rappelé qui en est l’auteur : c’est L’ÉTERNEL DIEU, qui est le Créateur de l’univers.

Mais comment peut-on aimer DIEU, sans Le voir, si l’on n’aime pas son prochain que l’on peut voir sans cesse ? Car cet amour est l’obéissance aux commandements de la loi qui doit se manifester par des actions de notre part : parce que l’amour est l’accomplissement de la loi divine. Celui qui pèche contre un seul commandement, devient coupable de tous, et celui qui supprimera l’un de ces plus petits commandements, et qui enseignera aux hommes de faire de même, sera appelé le plus petit dans le royaume de DIEU. C’est un avertissement et un ordre d’obéissance pour tous les élus.

Alors, pour rassembler tous les commandements en un seul, le Seigneur JÉSUS-CHRIST, notre Sauveur, nous a donné un nouveau commandement :

« Aimez-vous les uns les autres, comme je vous ai aimés »

C’est ce commandement qu’IL a parfaitement accompli pour nous, en donnant volontairement Sa vie sur la croix, pour nous sauver tous, par amour pour nous tous.

L’ÉTERNEL DIEU, par JÉSUS-CHRIST Son FILS bien aimé, a obéi à Ses propres commandements, qui sont résumés dans ce nouveau commandement :

« Aimez-vous les uns les autres, comme je vous ai aimés »

JÉSUS-CHRIST a surenchérit ce commandement pour qualifier l’amour de DIEU :

« Il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ses amis. Vous êtes mes amis, si vous faîtes ce que je vous commande »

« Car DIEU a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle »

Quel amour parfait ! Ainsi, personne ne peut aimer DIEU, sans obéir à tous Ses commandements.

JÉSUS-CHRIST est mort pour tous. Par sa mort, IL nous a réconciliés avec DIEU, parce que nous étions auparavant ses ennemis. Et IL est ressuscité pour tous ceux qui mettent en pratique ce commandement qui correspond à tous les commandements :

« Aimez-vous les uns les autres, comme je vous ai aimés »

Il n’y a donc plus de différence entre les circoncis (juifs) et les incirconcis (non-juifs) pour accéder au salut, à la vie éternelle, depuis la résurrection de CHRIST. Car ce dernier commandement, qui les représente tous, est pour tous ceux qui aiment Le PÈRE en aimant Son FILS. Ce sont Ses enfants qui ont reçu la nature divine.

Si la publication de ces dix commandements n’était que la préface de l’alliance de DIEU avec les Israélites, elle en était le cadre incontournable pour leur sanctification.

Ainsi commençait l’enseignement de la Loi divine.

Mais quelles terribles conditions, pour ce peuple entier, devant ce spectacle terrifiant et grandiose dans l’obscurité avant l’aube, avec la montagne en flammes et fumante, la voix de DIEU dans l’éclatement du tonnerre, et au son de la trompette divine ! Effrayé, le peuple craignant de mourir, se tint dans l’éloignement de la montagne.

Moïse les rassura tous en leur expliquant que c’était pour les mettre à l’épreuve que DIEU était intervenu de cette façon :

« C’est pour que sa crainte vous soit toujours présente, afin que vous ne péchiez point », leur dit Moïse.

La peur d’entendre la voix de DIEU, lorsqu’IL rappelle Ses commandements, n’effraie-t-elle pas tous les hommes lorsqu’ils sont accusés par leur conscience, en désobéissant à un seul d’entre eux ? Pour les chrétiens, la Parole de DIEU leur rappelle que c’est à tous les commandements qu’ils ont, ainsi, désobéi. Mais les élus savent que DIEU est fidèle et juste pour leur pardonner tous leurs péchés confessés, par JÉSUS-CHRIST leur Seigneur et Sauveur.

Moïse, au pied de la montagne, s’approcha de la nuée où était descendu L’ÉTERNEL, alors que le peuple effrayé restait à distance. Moïse allait servir de médiateur entre L’ÉTERNEL et le peuple. IL lui rappela tout d’abord Sa divinité céleste incomparable et inimitable qu’IL venait de démontrer par la publication de Ses commandements, et particulièrement les deux premiers. Car L’ÉTERNEL connaissait depuis longtemps l’esprit idolâtre qui régnait dans le cœur du peuple des Israélites.

Pour rappeler aux Israélites, et aux autres, qu’ils étaient tous pécheurs, et qu’ainsi, ils ne pouvaient pas s’approcher de L’ÉTERNEL DIEU, IL ordonna à Moïse d’édifier un autel en terre, sur lequel les Israélites offriraient leurs holocaustes et leurs sacrifices de communion avec du gros et menu bétail. L’effusion du sang de ces sacrifices permettraient aux Israélites de s’approcher de DIEU. Mais pourquoi donc un autel en terre ? Il y a des raisons temporelles et des raisons spirituelles à ce sujet :

• Une élévation d’un autel à la hâte, et provisoire.
• A cause du refroidissement des cendres incandescentes des sacrifices sur la terre, au lieu des pierres qui éclateraient avec la chaleur.

• L’abaissement et la mort de l’homme pécheur qui redevient poussière (cendres), par rapport à l’effusion du sang expiatoire.
• Ce n’est pas la beauté de l’autel construit par les hommes qui est importante pour DIEU, mais le cœur sincère de l’homme qui se reconnait pécheur devant LUI, et à qui il demande pardon.

Si ces raisons temporelles sont évidentes pour les hommes, les raisons spirituelles ne le sont pas pour les incrédules. Pourtant, L’ÉTERNEL DIEU a éclairé immédiatement les Israélites, à ce sujet, en leur rappelant que :

« Partout où je rappellerai mon nom, je viendrai à toi, et je te bénirai. Si tu m’élèves un autel de pierres, tu ne le bâtiras point en pierres taillées ; car en passant ton ciseau sur la pierre, tu la profanerais. »

L’ÉTERNEL connaît bien le cœur de l’homme qui se soucie moins de la présence du DIEU Tout-Puissant et de Ses grandes œuvres, mais plus de la beauté de la construction d’un l’autel, d’une sculpture et de l’habileté de leur auteur (l’idolâtrie). C’est pour cela qu’IL a ordonné un autel en terre, ou en pierres brutes qu’IL confirmera plus tard avant d’entrer en terre promise. Et pour rappeler qu’elle doit être l’humilité de l’homme pécheur, et sa dignité s’il est un serviteur sincère de DIEU (un Sacrificateur, un prêtre, un pasteur) qui a le privilège d’offrir les sacrifices devant la Sainteté de DIEU, IL ajouta :

« Tu ne monteras point par des degrés (marches), afin que ta nudité ne soit pas découverte. »

La correction du serviteur de DIEU doit être sincère, comme le cœur de l’homme pécheur qui se repent devant DIEU. La beauté de la sincérité du pécheur, qui implore le pardon de DIEU, a beaucoup plus de valeur que l’autel élevé par l’homme. Car c’est l’amour splendide et éternel de DIEU que le pécheur doit regarder de tout son cœur, et non pas la beauté superficielle et provisoire de l’autel.

L’ÉTERNEL transmit ensuite à Moïse les ordonnances de Sa loi, afin qu’il les communique au peuple. Il s’agissait de diverses ordonnances en rapport aux commandements qu’IL venait de prononcer, et qui devaient être observés par les Israélites en toute circonstance de leur vie :

• Les ordonnances vis-à-vis des esclaves.

• Les ordonnances concernant les homicides et les dommages corporels envers son prochain, même s’il est esclave, avec des châtiments correspondants. La mise à mort pour un meurtre existait déjà avant la publication de la loi mais par vengeance (vendetta ou loi du talion), et non par un jugement officiel. JÉSUS dénoncera plus tard la loi du talion.

• Les ordonnances concernant le vol et les dégâts matériels, les restitutions et les dédommagements.

• Les ordonnances concernant la malhonnêteté.

• Les ordonnances concernant la séduction d’une vierge.

• Les ordonnances concernant les obligations dans la vie civile, religieuse et spirituelle.

• Les ordonnances concernant la conquête des pays païens jusqu’en terre promise. DIEU leur renouvela sa promesse d’y entrer, en leur énumérant les limites de leur futur pays.

Pour encourager Moïse, et le peuple d’Israël, DIEU promit d’envoyer un ange devant eux, pour les protéger de leurs ennemis, mais surtout pour les exhorter à obéir à Ses commandements dans la crainte, en leur interdisant de se prosterner devant les dieux des peuples étrangers qu’ils allaient rencontrer, ou de faire alliance avec eux comme en Égypte.

Les Israélites étaient prévenus que de résister à l’ange divin, que L’ÉTERNEL DIEU devait envoyer pour les protéger, c’était désobéir à DIEU, et qu’ainsi, aucun péché envers LUI ne serait pardonné.

Dans ce bain d’obéissance, L’ÉTERNEL leur promit un « concert » de bénédictions pour leur nourriture, leur santé et leur fécondité.

Cet ordre d’obéissance était plein d’autorité pour ce peuple qui allait, maintenant, avoir le privilège de connaître et de vivre « la loi » de DIEU.

Plus d’excuse, plus de raison de ne pas obéir à DIEU qui venait d’appeler tous les Israélites au travers de Ses commandements.

L’ÉTERNEL DIEU parlait à Moïse, comme à un ami en qui IL avait confiance. IL l’avait désigné pour être l’intercesseur de Son peuple.

Après lui avoir énoncé toutes Ses premières ordonnances de la loi, L’ÉTERNEL DIEU rappela à Moïse qu’il devait remonter sur la montagne avec Aaron, comme IL le lui avait déjà ordonné. Mais cette fois, L’ÉTERNEL DIEU lui ordonna qu’il devra monter, non seulement avec Aaron, mais aussi avec Nadab et Abihou fils d’Aaron, et avec 70 anciens d’Israël (le nombre en est prononcé pour la première fois), mais avec une condition :

« Vous vous prosternerez à distance, Moïse s’approchera seul de l’ÉTERNEL »

Moïse revint vers le peuple et lui rapporta toutes les paroles de L’ÉTERNEL DIEU et toutes les ordonnances de la loi qu’IL lui avait données.

« Nous ferons tout ce que l’ÉTERNEL a dit » répondit la peuple tout entier, d’une voix solidaire, et pour la 2^ème fois. (Exode 19.8).

Selon l’ordre de DIEU, Moïse écrivit toutes ces ordonnances de l’Alliance divine. Une alliance humaine concerne un accord entre deux ou plusieurs personnes, pour une durée qui a toujours un terme. Mais il en est tout autrement lorsque DIEU est l’une des parties contractantes. Car DIEU fait, à l’homme, une promesse généreuse, qui ne peut s’accomplir pour toujours qu’à certaines conditions. En effet, au Mont Sinaï, L’ÉTERNEL DIEU a promis aux Israélites de les protéger toute leur vie, et pour toutes les générations futures, à condition qu’ils LUI obéissent.

Car c’est conformément à l’obéissance à Ses ordonnances que l’Alliance pouvait être établie avec DIEU. Moïse venait, en quelque sorte, de rédiger les premières ordonnances de l’acte officiel de l’Alliance. Pour cela, Moïse savait parfaitement lire et écrire, car il avait été instruit à la cour de Pharaon jusqu’à l’âge de 40 ans. L’écriture cunéiforme existait très longtemps avant l’époque de Moïse (4^ème millénaire avant J.C.) et les Égyptiens employaient les hiéroglyphes comme écriture.

Nous ne savons pas sur quel support Moïse a écrit les ordonnances de l’Alliance : peut-être sur du papyrus comme les Égyptiens, ou peut-être sur du cuivre ou de l’airain, ou sur des tablettes d’argile cuite, ou sur des peaux d’animaux. L’encre utilisée sur les peaux, ou le papyrus, était faite de charbon de bois pulvérisé, ou de suie, additionnés de gomme et d’eau. Mais peu importe !

Ce que nous savons avec certitude, c’est que Moïse a écrit toutes les ordonnances de la loi pour Israël, sur l’ordre de DIEU, comme d’autres évènements particuliers, pour le souvenir, le témoignage, et l’édification des générations des Israélites. Toutes ces écritures ont même été consignées dans un livre (rouleau de papyrus). Et c’est pour cela qu’elles sont arrivées jusqu’à nous, pour notre édification.