Les écrivains grecs et romains des cinq premiers siècles s’informent à peine du Christ et du christianisme ; ils ne savent presque rien de leur nature et de leur histoire. Tacite, Suétone, Pline le Jeune, Epictète, Lucien, Aristide, Gallus, Lampridius, Dion Cassius, Himérius, Libanius, Ammien Marcellin, Eunnape et Zosime les mentionnent en passant, et près que toujours avec mépris ou haine. Les seuls auteurs païens qui aient écrit des ouvrages spéciaux contre la religion chrétienne sont : Lucien, qui l’attaqua indirectement, il est vrai, Celse, Porphyre, Hiéroclès et Julien l’Apostat.
Mais les allusions, même occasionnelles, des premiers, et les attaques des derniers contiennent bien des choses qui servent à confirmer la crédibilité de l’histoire évangélique et des miracles du Christ. Nous allons en donner en abrégé les preuves principales. Pour plus de détails, qu’on me permette de renvoyer à mon Histoire de l’Eglise chrétienne aux trois premiers siècles.