C'était le milieu de février. M. Burns et Hudson Taylor étaient de nouveau à Shanghaï après quelques semaines d'absence. Leur second voyage en commun, le onzième pour Hudson Taylor, avait duré du 28 janvier au 18 février et les avait conduits à Sungkiang. Ils avaient été désappointés de quitter la contrée de Wutien, où l'œuvre était pleine de promesses, et ils étaient revenus à Shanghaï pour se réapprovisionner en vue de retourner, si possible, dans cette région. Mais le Seigneur avait d'autres plans pour eux.
Ils rencontrèrent à la réunion de prière hebdomadaire, qui avait lieu chez le Dr Medhurst, un capitaine chrétien dont le vaisseau venait d'arriver de Swatow. Cet homme se montrait extrêmement affligé par la situation de ce port, l'un des principaux centres commerciaux du Sud. La population y était avide de gain et dénuée de scrupules. Le trafic de l'opium et celui des « coolies » y fleurissaient, ainsi que la piraterie. Enfin, quoique ce ne fût pas un port ouvert en vertu du Traité, des étrangers s'y étaient établis, et leur présence ne faisait qu'ajouter aux vices de la localité. Jusqu'à Amoy, à près de deux cent cinquante kilomètres de là, on ne rencontrait ni missionnaire, ni pasteur ; l'absence de la vie de famille, et du contrôle découlant de la loi et du bon ordre, rendaient la situation extrêmement mauvaise.
En parlant à M. Burns et Hudson Taylor, le capitaine insista sur la nécessité de faire de Swatow un centre de travail missionnaire. Si d'autres étrangers pouvaient y vivre, pourquoi pas des ouvriers du Seigneur ?
« Le missionnaire qui voudrait se frayer un chemin dans ces ténèbres ne devrait pas craindre, disait le capitaine Bowers, de partager la vie des rebuts de la société chinoise venus de tous les ports du Sud. » Cela rappelait Wutien, mais en pire, et Hudson Taylor avait senti tout de suite dans les paroles du capitaine un appel de Dieu.
Je n'avais jamais eu un père spirituel comme M. Burns, écrivait-il longtemps après, je n'avais jamais connu des relations aussi bénies et aussi heureuses ; et je me disais que la volonté de Dieu ne pouvait pas être que nous nous séparions.
Plusieurs jours s'écoulèrent ainsi, mais il ne pouvait échapper à la conviction que le Seigneur le voulait à Swatow :
Dans un grand trouble intérieur, j'allai voir un soir avec M. Burns des amis américains près de la Porte du Sud. Après le thé, Mme Lowrie nous joua l' « Appel missionnaire ». Je ne l'avais encore jamais entendu et il m'impressionna beaucoup. En l'écoutant, mon mur se brisait, et je disais au Seigneur avec les paroles que l'on venait de chanter « Je veux y aller. — Je ne veux pas hésiter plus longtemps à quitter amis et espoirs — et tout lien qui enchaîne le cœur... Aussi, peu importe si l'orage ou le soleil est mon partage, si ma coupe est douce ou amère. — Je t'en prie seulement, ô Dieu, rends-moi saint et fortifie mon esprit pour l'heure de la lutte ».
En sortant, je demandai à M. Burns de venir jusqu'à la petite maison que j'habitais, et là, avec bien des larmes, je lui racontai comment le Seigneur m'avait conduit et combien j'avais été rebelle et peu disposé à le quitter pour cette nouvelle sphère d'activité. Il écoutait avec une singulière expression, faite de surprise et de plaisir plutôt que de tristesse, et me répondit qu'il s'était décidé le soir même à me dire qu'il avait entendu le Seigneur l'appeler à Swatow et que son seul regret avait été de devoir renoncer à notre heureuse communion.
Ainsi, non seulement le Seigneur avait donné, mais encore il rendait à Hudson Taylor l'amitié qui tenait tant de place dans sa vie. Ils allèrent voir le lendemain matin le capitaine Bowers et lui annoncèrent que leur devoir leur semblait être d'aller tous les deux à Swatow. Dans sa joie, le capitaine leur offrit le passage sur son bateau et, le 6 mars, deux ans après l'arrivée d'Hudson Taylor à Shanghaï, ils s'embarquaient pour leur nouveau champ de travail.
Le même soir, le bateau jetait l'ancre, au milieu du brouillard, en face de l'île Gutzlaff. Tout lui rappelait le dimanche de février où, pour la première fois, il avait passé à cet endroit. Alors, il n'avait pas encore vu la terre chinoise ni un seul visage de ce pays. Mais maintenant, comme tout lui était devenu familier ! Ses expériences avaient été nombreuses et variées, et avaient fait du jeune homme, nouvellement arrivé de la mère-patrie, un missionnaire utile. Il parlait deux dialectes, dont l'un est utilisé dans les quatre-cinquièmes de la Chine, et il était sur le point d'en apprendre un troisième. Devenu au travers de bien des épreuves et des difficultés un bon soldat de la Croix, il était prêt à rester seul dans un milieu particulièrement difficile. La guerre, avec son cortège d'horreurs, la détresse prolongée par l'insuffisance des ressources, l'état de dépendance dans lequel il s'était matériellement trouvé, la maladie, les changements, les incertitudes, tout cela avait formé son cœur au repos et à la patience, et l'avait amené à s'attendre à Dieu toujours davantage. Puis des tournées missionnaires, seul ou avec d'autres collègues, avaient grandement élargi son horizon. Onze voyages avaient été faits durant ces deux années. Que de choses n'avait-il pas vécues : inévitables exercices d'âme et de cœur, fatigues, efforts, dangers par eau et par terre, périls de la part des brigands, peines et travaux ? Mais il s'était abreuvé aussi aux sources secrètes de la foi et de la prière.
Que d'encouragements, rendus plus précieux encore par de nombreuses déceptions : des âmes gagnées à la vie éternelle par son ministère ; le sentiment d'être uni au peuple, ce qui compensait tous les ennuis occasionnés par le costume indigène ; une amitié plus riche et plus profonde qu'il n'en avait jamais eue ou même espérée ; une liberté plus grande dans le domaine matériel, grâce aux amis généreux que le Seigneur lui avait suscités. Une seule chose encore n'était pas certaine : il n'avait toujours pas de foyer, pas d'activité stable, pas de plans définitifs. Mais la route de la foi était plus claire, et il avait appris à remettre l'avenir entre les mains de Dieu. Aussi ne s'en inquiétait-il plus et, en quittant Shanghaï, il ne se demandait pas ce qu'il ferait à Swatow, ni quelle influence ce voyage aurait sur la suite de sa vie. Il savait seulement que le Seigneur avait ouvert devant lui une porte, et il était de plus en plus heureux de ne faire qu'un seul pas à la fois. Il écrivait au moment de son départ :
Pour ce qui est de Swatow, nous regardons au Seigneur pour être guidés et bénis... Selon, que nous serons conduits, nous reviendrons plus tôt ou plus tard, ou pas du tout... N'ayant pas de plans, je ne puis vous en parler.., Priez pour nous, priez pour nous. Vous ne savez pas où et comment nous pouvons être quand vous lirez ces lignes. Oh ! priez pour que nous soyons gardés du mal et employés par Dieu pour la conversion des pécheurs.
Ainsi, dans la prière et la foi, ils approchèrent de la vaste province du Kwangtung. Le 12 mars, ils jetaient l'ancre en face de la Double Île, à quelques kilomètres du but. Il leur eût été facile de s'établir au milieu de la population européenne et, de cette base commode, de visiter la côte pour leurs travaux missionnaires. Mais une telle manière de faire n'attirait ni M. Burns ni Hudson Taylor. Fuyant la corruption qui régnait dans cette concession européenne, ils allèrent à Swatow même pour avoir un pied-à-terre au milieu de la population qu'ils voulaient atteindre. Pour cela, leur costume chinois fut très utile. Il sembla tout d'abord impossible de trouver un logement. Mais bientôt leur prière fut exaucée et leur foi fortifiée par une de ces délivrances providentielles si souvent préparées pour les enfants de Dieu. Après deux jours de recherches infructueuses, ils purent louer une chambre située au-dessus d'un magasin d'encens, dans un quartier surpeuplé, pour le prix de dix dollars par mois. Cette chambre, à laquelle on accédait par une trappe, fut divisée en trois. Hudson Taylor décrit leur installation dans sa première lettre à ses parents :
Ma chambre à coucher est au sud ; M. Burns a le côté nord, et nous travaillons dans le petit coin qui est à l'ouest. Les cloisons sont faites avec des draps et quelques planches... Nos lits consistent aussi en quelques planches, et nous avons pour table le fond d'une caisse posé sur des ballots de livres. Nous pourrons en avoir une meilleure un jour ou l'autre, mais aucune de ces choses ne se trouve toute prête à Swatow. Pour le moment, moyennant la somme d'un shilling environ, nous avons complètement meublé la maison, avec deux chaises et un fauteuil de bambou.
Ce fut là, au milieu de gens de la plus basse classe, qu'ils jetèrent la petite semence dont est résultée aujourd'hui une abondante moisson. Quelques années auparavant, un missionnaire y avait travaillé déjà ; repoussé de lieu en lieu, il avait parcouru toute la contrée, donnant, comme son Maître, l'exemple de la patience et de l'amour1. Puis il était retourné à Hongkong et n'avait pas été remplacé ; il n'y avait donc plus personne à Swatow pour rendre témoignage à l'Évangile.
M. Burns qui connaissait le dialecte de Canton, put se faire comprendre dès le premier jour, mais Hudson Taylor fut obligé de se remettre à l'étude, tant la langue parlée à Swatow était différente des dialectes qu'il connaissait.
Il y a beaucoup d'ouvrage, écrivait-il à sa mère peu après son arrivée, mais je ne puis le faire pour le moment. Après avoir pu parler en toute liberté, c'est dur de recommencer dans un endroit où l'on ne peut comprendre la moindre phrase. Mais si nous pouvons être utiles ici, quel privilège ! Toutes mes expériences passées sont de la plus grande valeur car, sans la connaissance des Chinois, habillé comme un étranger et dépaysé au milieu du peuple, il serait impossible de rester ici. Prie pour moi, et ne te fais pas de souci. Le Seigneur veillera sur nous.
Si sa mère et ses amis avaient pu savoir les conditions dans lesquelles il vivait, ils se seraient certainement fait bien plus de souci encore. Car Swatow était un champ de travail difficile et dangereux. Deux plaies, entretenues sous la protection des étrangers, rendaient ces derniers odieux.
Environ deux cents caisses d'opium sont importées chaque mois, écrivait Hudson Taylor dans la même lettre. Chaque caisse contient quarante balles de deux kilos environ. Ainsi pas moins de seize mille kilos d'opium entrent en Chine, mensuellement, par ce seul port, pour une valeur de deux cent cinquante mille livres sterling. Après cela, tu ne seras pas étonnée de savoir que le peuple est plongé dans la misère, l'ignorance et le vice.
De plus, un cruel commerce d'esclaves est entretenu sous le nom de « trafic de coolies ». Les hommes sont engagés pour de lointains travaux et pour un certain nombre d'années ; on leur paie une prime, et on leur dit qu'ils vont faire fortune. Mais cela n'est qu'une forme et bien peu en reviennent. Ou bien on les capture par des moyens pires encore. Une fois qu'ils sont sur le vaisseau, l'agent reçoit tant par tête et ces malheureux découvrent bientôt qu'ils sont tombés dans la plus cruelle des captivités. Certains se jettent à la mer pour s'échapper, mais ils sont généralement repris et flagellés. Certains navires transportent mille hommes, d'autres trois ou quatre cents.
Beaucoup de ces gens meurent avant d'avoir atteint leur destination Cuba, La Havane ou Callao.
Le peuple, ici, n'aime pas les étrangers, et nous ne pouvons sortir sans être insultés ou tournés en ridicule. je crois que je n'ai jamais vécu dans une ville aussi pervertie. Prie beaucoup pour moi, pour que j'aie grâce et patience, forces physiques et spirituelles pour endurer toutes ces choses, et même y trouver une bénédiction.
Comptant sur la présence fidèle du Seigneur, les missionnaires furent à même de persévérer. Ils saisirent toutes les occasions d'apporter la lumière au milieu de ces ténèbres. Vers la fin de mars, au cours d'une petite tournée dans les environs de Swatow, ils rencontrèrent un fermier âgé qui pouvait lire d'une façon intelligente. À défaut d'autre maître, ils furent heureux de l'engager. Ils n'auraient guère pu trouver meilleur aide pour apprendre le dialecte local. Parlant et lisant plusieurs heures par jour avec ce fermier, Hudson Taylor fit de tels progrès que vers la mi-avril il put commencer un petit travail à lui seul.
Quelques visites dans la campagne environnante furent profitables et bienfaisantes en dépit des dangers résultant de la chaleur, car en mai il fait déjà extrêmement chaud. M. Burns, déjà accoutumé aux étés du Sud, pouvait sortir à toute heure sans risque, mais son compagnon souffrait beaucoup.
Ce qui était plus accablant encore que la chaleur et la fatigue des nuits sans sommeil, c'était le péché et la souffrance qui les environnaient.
Si une ville a jamais eu besoin des bénédictions de l'Évangile, écrivait Hudson Taylor à sa sœur, c'est certainement celle-ci. Les hommes sont tombés si bas dans le péché qu'ils ont perdu toute pudeur ; ils sont au-dessous des bêtes. Les fonctionnaires ne valent pas mieux que le reste de la population, et au lieu de refréner le mal ils sont gouvernés eux-mêmes par l'opium et l'amour de l'argent. S'il est possible de vivre plus mal que les païens, les marins et autres gens qui fréquentent la Double Île remportent la palme...
Vraiment le péché règne et, comme toujours, les créatures les plus à plaindre, et dont la situation semble la plus désespérée, ce sont les femmes. Si bas que tombent les hommes dans les pays païens, les femmes tombent plus bas encore. Considérées à peu près comme n'ayant pas d'âme, les jeunes filles sont vendues presque toutes comme esclaves et ne reçoivent absolument aucune éducation. Les femmes mariées et les familles sont en petit nombre, par rapport au reste de la population, mais le nombre des femmes dans la détresse est très grand. Je dis à dessein dans la détresse, car elles ne sont élevées que pour être vendues. Elles deviennent propriété absolue de leurs possesseurs et n'ont aucun moyen d'échapper à une vie que la plupart d'entre elles abhorrent...
Ce n'est guère un sujet sur lequel je devrais t'écrire, mais si tu ne sais pas cela, comment pourrais-tu avoir pitié et prier pour elles ? Les femmes anglaises ne se doutent pas de tout ce qu'elles doivent à l'Évangile. Combien peu d'entre elles aiment assez Christ pour venir ici et essayer de sauver celles qui périssent. Cela implique un sacrifice ; mais si bas qu'elles aient à se pencher, Jésus s'est penché plus bas encore.
Tel était le voisinage qu'il supportait, semaine après semaine, mois après mois, avec la force de Dieu. Fréquemment séparé de M. Burns dans l'intérêt de l'œuvre, il demeurait seul. Les voisins le regardaient aller et venir et observaient les moindres détails de sa conduite. Il vivait au grand jour, sous les yeux de ce peuple, et cette vie d'amour et de pureté parlait plus qu'il ne pouvait le croire à leurs cœurs ténébreux. Trois ans plus tard, à l'assemblée annuelle de la Société dont Hudson Taylor dépendait, le Dr De la Porte2, de la Double Île, pouvait dire :
J'ai eu l'honneur et le plaisir d'être intimement lié avec l'un des agents de la Société, qui travaillait alors à Swatow, un nommé Hudson Taylor, au zèle et au dévouement de qui je puis rendre le plus cordial témoignage. J'ai vu ce jeune homme rentrer chez lui à la fin du jour, fatigué, les pieds meurtris, le visage brûlé par le soleil : il se jetait, épuisé, sur son lit et se relevait quelques heures après pour affronter le dur labeur d'une nouvelle journée. Il jouissait visiblement du plus profond respect de la part des Chinois et faisait beaucoup de bien au milieu d'eux. Son influence était comme le parfum d'une fleur, et il répandait autour de lui la douce odeur d'un vrai christianisme.
Signalons enfin, en terminant ce chapitre, que le mois d'avril apporta à Hudson Taylor une importante nouvelle : celle des fiançailles de sa sœur Amélie avec son ami Benjamin Broomhall. Un peu plus tard, tous deux lui faisaient espérer qu'ils viendraient le rejoindre, pour se consacrer eux aussi à l'évangélisation de la Chine. En juin, il écrivait à sa sœur à ce sujet :
J'ai le plus grand désir que tu viennes travailler ici, non à cause de moi, mais à cause de Jésus et des pauvres Chinois. Regarde au Seigneur pour qu'Il te guide, et avant de laisser notre chère mère, parviens à la claire certitude que tes voies sont bien conformes à la volonté de Dieu. Si tu viens, que ce ne soit pas pour vivre avec moi ou près de moi. Si Dieu nous l'accorde, nous serons bien reconnaissants, sinon, nous devrons être soumis. Je ne puis dire pour quoi Il me prépare. Que ce soit pour Sa gloire. Ne va pas croire, d'après ce que je te dis là, que mon amour pour toi ait diminué en quoi que ce soit. Ce que je désire est ceci : que tu abandonnes tout au Seigneur. Plus pleinement tu le feras, plus Il te rendra, beaucoup plus que tu ne Lui auras jamais donné. Qu'Il te guide et te bénisse pour l'amour de Jésus.
Il écrivait dans le même sens à un ami qui lui demandait conseil :
La lumière vous sera certainement donnée. Mais n'oubliez pas, alors que vous en désirez davantage, l'importance de vivre selon la lumière que vous avez reçue. Si vous vous sentez appelé à l'œuvre de Dieu, ne vous inquiétez pas de l'heure et du chemin. Il vous conduira. Je désire toujours plus remettre toutes mes affaires entre les mains de Dieu qui, seul, peut et qui veut certainement nous conduire dans le chemin, si nous cherchons Son secours humblement et avec foi...
Je suis sûr que vous me pardonnerez si j'insiste auprès de vous sur l'importance de chercher la direction divine par vous-même, personnellement, et indépendamment des autres. Chacun individuellement a son devoir et sa responsabilité vis-à-vis de Lui. La conduite des autres ne peut pas me faire un devoir de ce qui n'en est pas un pour moi ; pas plus que les exigences de mon devoir ne peuvent être diminuées par la conduite, bonne ou mauvaise, des autres. Nous pouvons et nous devons remercier Dieu pour tout le secours qu'Il nous donne par le moyen des autres dans l'accomplissement de notre devoir. Mais essayons de voir clairement notre propre chemin à la lumière de Sa volonté et alors, dans l'épreuve et l'indécision, nous serons « fermes, inébranlables », ne nous étant pas appuyés sur un bras charnel. Que le Seigneur vous guide et vous bénisse et qu'Il vous donne de toujours vous appuyer fortement sur Sa fidélité.
1 R. Lechler, envoyé par la Mission de Bâle en 1846. Il travailla à Swatow de 1846 à 1952 et évangélisa la Chine pendant plus de cinquante ans.
2 Un chrétien qui eut des relations très amicales avec Hudson Taylor et M. Burns, et qui se joignit ensuite à ce dernier en qualité de médecin-missionnaire à Swatow.