Bel hymne. Le prophète invite à célébrer le Tout-Puissant; il proclame ses merveilles et exhorte les princes à ne pas se confier en leurs forces, puis il promet le secours de Dieu à ceux qui le révèrent et l'invoquent.
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| 1 | Réveille-toi, peuple fidèle, En ton Seigneur réjouis-toi. La louange est normale et belle Dans la bouche des hommes droits. | 
| 2 | Sur la douce harpe Pendue en écharpe Louez le Seigneur ; Chantez des cantiques, Que toute musique Joue à son honneur. | 
| — 2 — | |
| 3 | Entonnez une mélodie À sa gloire, un hymne nouveau ; Quʼavec justesse ou psalmodie Un chant qui monte clair et beau. | 
| 4 | Ce que Dieu demande, Ce quʼil nous commande Est juste et parfait. Tout ce quʼil propose, Quʼil fait et dispose Pour toujours est fait. | 
| — 3 — | |
| 5 | Il aime dʼamour souverainea Quʼavant tout la justice ait lieu ; Qui ne voit que la terre est pleine De la grande bonté de Dieu ? | 
| 6 | Dieu par sa parole Forma les deux pôles, Le ciel précieux ; Souffrant de sa bouche, Il fit ce qui touche Et orne les cieux. | 
| (Pause) — 4 — | |
| 7 | Il amassa les eaux profondes Dans les fosses de lʼocéan ; Les abîmes secrets du monde Sont dans la main du Dieu vivant. | 
| 8 | Que toute la terre Sʼouvre à ce mystère : Dieu fit tout de rien ! Quʼil nʼy ait personne Qui ne sʼen étonne Parmi les humains. | 
| — 5 — | |
| 9 | Car toute chose quʼil a dite Sʼaccomplit aussi promptement ; Lʼobéissance fut subite Autant que le commandement. | 
| 10 | Or le Seigneur brise Les plans, lʼentreprise Dont on est si fier ; Il détruit les chaînes Et les modes vaines Des peuples divers. | 
| — 6 — | |
| 11 | Mais la divine providence Ne changera jamais son cours ; Ce que son cœur veut, ce quʼil pense Sans varier dure toujours. | 
| 12 | Oui, Dieu vivifie La nation bénie Dont il est le Dieu ; Peuple heureux et sage, Choisi en partage Quʼil garde en tout lieu. | 
| (Pause) — 7 — | |
| 13 | Le Seigneur éternel regarde Ici-bas du plus haut des cieux : À tous les mortels il prend garde Et les voit tous devant ses yeux. | 
| 14 | De son trône stable, Paisible, équitable, Ses clairs yeux aussi Jusquʼau fond visitent Tous ceux qui habitent En ce monde ici. | 
| — 8 — | |
| 15 | Car Lui seul sans autre puissance Forma leurs cœurs tels quʼils les ont. Et lui seul il a connaissance De toutes les œuvres quʼils font. | 
| 16 | Ni soldats ni armes Quand survient lʼalarme Ne sauvent le roi ; Si le mal fait rage, Tout notre courage Sert vraiment à quoi ? | 
| — 9 — | |
| 17 | Il se trompe celui qui place Son salut en un cheval fort, Et ce nʼest point par son audace Quʼun homme évitera la mort. | 
| 18 | Mais l’œil de Dieu veille, Il guide à merveille Et sauve toujours Ceux qui le révèrent, Et sans cesse espèrent En son grand amour. | 
| (Pause) — 10 — | |
| 19 | Selon ses plans il les délivre Quand la mort les menacera, Et leur donne aussi de quoi vivre Quand la famine arrivera. | 
| 20 | Cʼest Dieu que notre âme Recherche et réclame, Sʼattendant à Lui. Bientôt il nous dresse Une forteresse, Il est notre appui. | 
| — 11 — | |
| 21 | Par Lui cʼest une joie immense Quʼau fond du cœur nous ressentons, Pendant quʼen la haute puissance De son Nom saint nous espérons. | 
| 22 | Ta grâce est si grande, Quʼelle se répande, Ô Dieu notre Roi, Dans la belle entente Et la ferme attente Des cœurs pleins de foi. | 
a Dans la souveraineté de son amour.