Lorsque L’ÉTERNEL DIEU eut achevé de parler à Moïse, IL lui donna les 2 tables du témoignage en pierre (10 commandements), gravées par le doigt de L’ÉTERNEL DIEU, de Sa propre écriture, sur les deux faces. Pendant ce temps, le peuple ne voyant pas revenir Moïse, après 40 jours d’absence, s’impatienta et s’assembla autour d’Aaron, et lui demanda de faire des dieux. Les Israélites pensaient que Moïse les avait abandonnés, et que L’ÉTERNEL DIEU aussi.

Mais L’ÉTERNEL connaissait déjà ce qui c’était passé dans le campement et il ordonna à Moïse de redescendre immédiatement :

« Va, descends ; car ton peuple, que tu as fait sortir du pays d’Égypte, s’est corrompu… »

« Ils se sont fabriqué un veau en métal, ils se sont prosternés devant lui et ils lui ont offert des sacrifices, et ils ont dit : Israël ! Voici tes dieux qui t’ont fait sortir du pays d’Égypte. »

« Je vois que ce peuple est un peuple au cou raide »

« Maintenant laisse-moi ; car ma colère va s’enflammer contre eux, et je les consumerai, tandis que je ferai de toi un grand peuple ! »

Nous voyons que la colère de L’ÉTERNEL DIEU contre les Israélites était irrévocable. L’ÉTERNEL DIEU ne désignait plus Israël comme « son peuple », mais comme « ce peuple » ou « ton peuple » en parlant à Moïse : ce qui signifiait Sa profonde indignation devant son comportement. Nous voyons aussi la confiance absolue que L’ÉTERNEL DIEU avait en Moïse, car IL le savait fidèle, lui seul. Et IL lui promit des grandes bénédictions.

Alors, par sa grande foi et sa grande générosité, Moïse intercéda avec un courage exemplaire auprès de L’ÉTERNEL DIEU pour tous les enfants d’Israël, en implorant Sa grâce :

« Pourquoi, ô Eternel ! Ta colère s’enflammerait-elle contre ton peuple, que tu as fait sortir du pays d’Égypte par une grande puissance et par une main forte ? »

Avec une grande hardiesse, Moïse implora L’ÉTERNEL DIEU de revenir sur Sa décision, à la suite des arguments sincères qu’il venait de LUI exposer avec conviction, et en LUI rappelant la promesse qu’IL avait faite aux pères des Israélites :

« Reviens de l’ardeur de ta colère et repends-toi du mal que tu veux faire à ton peuple »

« Souviens-toi d’Abraham, d’Isaac, d’Israël, tes serviteurs, auxquels tu as dit, en jurant par toi-même : Je multiplierai votre postérité comme les étoiles du ciel, je donnerai à vos descendants tout ce pays dont j’ai parlé, et ils le posséderont à toujours. »

L’intercession de Moïse était tellement sincère, que L’ÉTERNEL se rétracta (temporairement) du châtiment qu’IL voulait infliger à tout le peuple, afin que Son nom ne soit pas profané aux yeux des nations.

C’est, en tout cas, une exhortation pour tout chrétien qui demande une bénédiction particulière à DIEU au nom de JÉSUS-CHRIST. Si sa foi est aussi grande que celle de Moïse dans cette situation, sa requête sera exhaussée, selon la volonté de DIEU. Car JÉSUS-CHRIST aura intercédé pour lui auprès du PÈRE.

Mais si les prières d’intercession ne sont pas humbles, sincères, et manquent de foi, elles ne seront jamais exaucées.

Car plus nous vivons en communion avec le Seigneur JÉSUS, plus nous apprenons à partager Ses pensées, et plus nous le connaîtrons par Sa Parole, plus nous connaîtrons Sa volonté. Et Plus notre volonté sera soumise à la sienne, plus nous serons certains de l’exaucement de nos prières. Car c’est Sa volonté qui doit s’accomplir dans nos vies, et non pas la nôtre si nous n’acceptons pas complètement la sienne. C’est donc un encouragement et une exhortation, pour nous tous, de rechercher la volonté de DIEU dans nos prières, au nom de Son FILS JÉSUS-CHRIST, afin que nos demandes soient semblables à tout ce qu’IL veut nous donner.

Moïse descendit de la montagne avec les 2 tables en pierre, et il prit sans doute, au passage, Josué (Hosée) qui l’attendait devant la nuée, depuis 40 jours. En approchant du camp, Josué (Hosée) entendit les cris du peuple, et il crût que c’était des cris de guerre qui montaient vers eux. Mais Moïse, qui avait été prévenu par DIEU de ce qui se passait, informa Josué de la vraie source de ces cris :

« Ce n’est ni un cri de vainqueurs, ni un cri de vaincus ; ce que j’entends, c’est la voix de gens qui chantent »

Lorsqu’il aperçut le veau de métal et le peuple qui dansait autour, Moïse furieux, jeta les tables de pierre des commandements et les brisa au pied de la montagne. Il prit le veau de métal, le brûla, et le réduisit en poudre qu’il répandit à la surface de l’eau. Apparemment, cette eau était issue d’un torrent qui descendait de la montagne, car elle leur était indispensable pour vivre et pour abreuver leurs troupeaux. Moïse fit boire, aux Israélites, cette eau polluée par la poudre du veau de métal brûlé et brisé, comme pour se désaltérer d’une eau amère, d’un breuvage amer, qui symbolisait leur culpabilité devant DIEU et le châtiment qui en résultait.

Moïse réprimanda sévèrement son frère Aaron, à qui il avait confié la responsabilité du peuple pendant son absence. Aaron voulu calmer Moïse, et il se justifia en expliquant qu’il savait bien, lui aussi, que ce peuple était porté vers le mal, qu’il s’était impatienté parce que Moïse avait disparu, et qu’ils étaient tous sans nouvelle de lui.

En réalité, les idolâtres incitèrent le peuple à s’attacher à cette idole plutôt qu’à L’ÉTERNEL DIEU, en donnant comme prétexte qu’ils désiraient avoir des dieux qui marchent devant eux.

Certains Israélites, d’ailleurs, étaient toujours attachés aux idoles d’Égypte : cette opportunité leur permettait de sortir de l’ombre en se débarrassant de l’emprise de Moïse, et surtout de L’ÉTERNEL. Le ramassis de gens qui s’étaient enfuis d’Égypte, avec les Israélites, n’étaient sans doute pas étranger à cette mutinerie organisée.

Face à cette révolte, Aaron fit ôter les anneaux d’or des oreilles des femmes et des enfants, les fit fondre dans un moule, pour obtenir un veau en métal. Il était impossible de fabriquer un veau, ou une autre idole, sans fondre ces anneaux d’or dans un moule fabriqué à cet effet par les hommes, comme en Égypte. En tout cas, ce ne fut certainement pas les personnes fidèles que L’ÉTERNEL DIEU avait déjà désignées pour fabriquer le Tabernacle.

D’ailleurs, dès qu’ils virent le veau de métal, les idolâtres crièrent : « Israël ! Voici tes dieux, qui t’ont fait sortir du pays d’Egypte. »

Mais comment ce peuple pouvait-il croire cela, après avoir vu tous les prodiges que L’ÉTERNEL DIEU avait accomplis pour les délivrer de l’esclavage en Égypte et pour les faire vivre dans le désert?

Mais comment pouvaient-ils croire qu’une idole de métal pouvait marcher devant eux avec la puissance de DIEU ?

Pourtant, depuis la publication des commandements divins, les Israélites avaient été unanimes lorsqu’ils s’étaient tous engagés, par trois fois, à obéir à L’ÉTERNEL DIEU, et à Ses commandements :

« Tu n’auras point d’autres dieux devant ma face »

« Tu ne feras point d’image taillée ni de représentation quelconque »

Quel exemple, de mise à l’épreuve de l’idolâtrie, JÉSUS-CHRIST nous a donné en résistant à la tentation dans le désert pendant 40 jours, en refusant d’obéir au tentateur et même en refusant de se prosterner devant lui, qui est symbolisé ici par ce veau de métal.

Mais comment Aaron avait-il pu céder et désobéir, lui à qui Moïse avait confié la discipline du peuple ? Comment pouvait-il avoir déjà désobéit à L’ÉTERNEL DIEU qui lui avait montré toute Sa gloire en de nombreuses circonstances, et qui, pendant ce temps et sans qu’il le sache, venait de lui accorder une confiance absolue en lui confiant la souveraineté de Sacrificateur pour tout Son peuple ?

Face à cette situation de crise, pourquoi Aaron avait-il cru bien faire en érigeant au peuple une idole issue de ses propres offrandes de métal fondu ? Était-il sincère lorsqu’il dit à Moïse que lorsqu’il jeta le métal dans le feu, il en sortit « par hasard » un veau ? Mais qui donc en avait fabriqué le moule et buriné son fruit pour l’achever ?

Était-ce de la sagesse ou de la faiblesse ? La menace ou la peur ? L’absence prolongée de Moïse ou le doute ? Quoi qu’il en soit, voyant son erreur et cette doctrine menaçante envahir le peuple, Aaron avait rapidement érigé un autel en l’honneur de L’ÉTERNEL DIEU. Aaron avait même proclamé une fête en Son honneur, avec des holocaustes et des sacrifices d’action de grâce, pensant que le peuple fatigué de L’ÉTERNEL DIEU « sans visage », pourrait ainsi L’adorer au travers de ce veau de métal. Et il cria au peuple :

« Demain, il y aura une fête en l’honneur de l’ÉTERNEL »

Effectivement, le lendemain, le peuple avait offert des holocaustes et des sacrifices d’action de grâce. Mais pour qui ?

Aaron s’était trompé dans sa naïveté et dans sa faiblesse Car sa crainte de L’ÉTERNEL DIEU n’était pas encore affermie, étant donné qu’il ne connaissait pas encore les responsabilités que DIEU avait promis de lui confier, tout en connaissant déjà celles de Moïse. Et la gloire divine n’était encore qu’une « image » dans son esprit.

Mais il était trop tard, le peuple s’était prostitué devant une idole et il avait ainsi désobéit aux commandements de L’ÉTERNEL DIEU.

Moïse vit que son frère Aaron n’avait pas été à la hauteur de la situation, qu’il avait laissé le désordre et la désobéissance s’instaurer et, qu’ainsi, le peuple d’Israël s’était dégradé devant ses ennemis.

À l’entrée du camp, Moïse appela tous ceux qui étaient restés fidèles à L’ÉTERNEL DIEU et leur ordonna de tuer, par l’épée, tous ceux qui avaient désobéis. Les descendants de Lévi se joignirent spontanément à Moïse et exécutèrent ses ordres en faisant mourir 3000 hommes parmi le peuple, ce jour-là, même ceux de leur propre famille. Cette exécution ne représentait finalement qu’une minorité, d’autant plus que les coupables n’étaient pas tous des Israélites, sans doute, parce que le « ramassis » présent se révoltait déjà.

Affligé par l’ampleur de la désobéissance des Israélites, Moïse demanda aux Lévites de se consacrer le jour-même à L’ÉTERNEL DIEU, même en sacrifiant leurs propres fils ou leurs frères, si nécessaire, dans le cas où ils auraient désobéit eux aussi.

Cette purification était incontournable pour espérer la bénédiction divine sur tous ceux qui étaient restés fidèles. Moïse pensait que le péché d’un seul membre d’une famille pouvait entraîner le châtiment divin sur tous les autres. Pourtant, ce n’était pas la volonté de DIEU.

Moïse remonta sur la montagne (6^ème fois) afin d’obtenir le pardon de DIEU pour le grand péché du peuple d’Israël. Moïse implora la grâce divine à cause de ce veau de métal que les Israélites avaient érigé et adoré. Dans la sincérité de son intercession, Moïse proposa même que son nom soit effacé du « livre de vie » sur lequel DIEU a inscrit le nom de tous Ses serviteurs. Par le don de lui-même, Moïse voulait ainsi sauver tout le peuple d’Israël pensant que le sacrifice d’un seul homme, aussi fidèle qu’il soit, pouvait effacer les péchés de tout un peuple. Il prouvait, ainsi, combien il aimait tous ses frères de sang, y compris Aaron, en offrant sa propre vie pour la mission que DIEU lui avait confiée. Mais L’ÉTERNEL DIEU lui répondit :

« Celui qui aura péché contre moi, c’est lui que j’effacerai de mon livre. Et maintenant va, conduis ce peuple où je t’ai dit ; mon ange te précèdera. Mais le jour où j’aurai à sévir, je leur demanderai compte de ce péché. »

La réponse de DIEU avait plusieurs significations.

1. Que chaque humain est responsable de ses propres péchés.
2. Que chacun devra rendre compte de ses propres péchés.
3. Que le péché de renier DIEU ne reste jamais impuni.
4. Qu’il était, et qu’il est impossible qu’un homme pécheur puisse purifier les péchés d’un autre humain envers DIEU.
5. L’impuissance des sacrifices d’animaux ordonnés par la loi devant tous les péchés du monde.
6. Que seul le sacrifice de JÉSUS-CHRIST peut purifier tous les péchés du monde, parce que c’est le don de JÉSUS-CHRIST qui s’est donné Lui-même à DIEU comme un agneau pur et sans tâches.
7. Que DIEU ne reniera jamais Sa promesse de faire entrer les descendants d’Abraham en terre promise.

Ainsi, L’ÉTERNEL venait de prononcer le châtiment contre tous ceux qui avaient adoré le veau de métal fabriqué par Aaron. Mais ce n’était que le début de ce châtiment qui venait de commencer, car la dette des Israélites n’était pas consumée pour autant. D’ailleurs, si L’ÉTERNEL DIEU ne reniera jamais Sa promesse envers les descendants d’Abraham, Isaac et Jacob, IL ne reniera jamais sa volonté de leur faire payer leur désobéissance. Ainsi, après avoir promis la présence d’un ange pour guider et protéger leur marche, L’ÉTERNEL DIEU ordonna à Moïse de partir, avec le peuple, vers ce pays promis, où coulent le lait et le miel. Mais IL lui annonça aussi :

« Mais je ne monterai point au milieu de toi, de peur que je ne te consume en chemin, car tu es un peuple au cou raide »

Lorsque le peuple eut connaissance de ces révélations, rapportées par Moïse, il se rendit compte des conséquences de son grand péché. Il fut dans la désolation et dans le deuil, au point que les Israélites ôtèrent tous leurs ornements, sur l’ordre de L’ÉTERNEL, à partir de ce jour. Pourtant, la repentance du peuple d’Israël, au sujet de cette idolâtrie, sera oubliée par ses descendants qui se prosterneront devant des veaux d’or érigés par un de leur roi comme des dieux qui les auraient fait sortir d’Égypte, au lieu de L’ÉTERNEL.