« Quand je verrai le sang, je passerai par dessus. »
Pour nous, voir le précieux sang de Christ est une consolation et une douceur ; il faut, pour notre sûreté, que Dieu le voie. Or, même quand je suis incapable de le contempler, il le regarde et passe sur moi à cause du sang. Et, si dans ce sang je ne trouve pas toute l’assurance que je pourrais et devrais avoir, parce que ma vue est trouble, je n’en suis pas moins en complète sécurité, car l’œil du Seigneur n’est pas trouble. Et cet œil est constamment fixé sur le sanglant sacrifice. Quel sujet de joie pour nous ! Dieu connaît la plénitude infinie et le sens profond cachés en cette mort. Il a toujours devant lui ce mémorial de la justice satisfaite et de ses attributs admirables ainsi glorifiés. En contemplant la création dans son développement, il reconnut que « cela était très bon » Que dira-t-il devant la rédemption dans son complet achèvement, devant l’obéissance, même jusqu’à la mort de son Fils bien aimé ?
Comment décrire avec quelle affection il regarde Jésus se présentant lui-même, comme victime sans tache, en sacrifice d’agréable odeur ? C’est pourquoi nous restons dans une calme sérénité, car le sacrifice et la Parole de notre Dieu nous donnent une parfaite assurance. Comme l’ange sur les maisons des Hébreux, il passera aussi sur nous, puisqu’il n’a pas épargné notre glorieux substitut. La justice et l’amour joignent leurs mains pour donner un salut éternel à tous ceux qui sont sous l’aspersion du sang.