Un fidèle persécuté prie pour sa délivrance, afin qu’il puisse de tout cœur publier les louanges de Dieu dans la sainte assemblée.
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1 | Rends-moi justice, ô Dieu fidèle, Défends-moi contre un ennemi Qui montre une âme si cruelle ; Des gens de ruse et de cautèlea Toujours, hélas, plus endurcis, Délivre-nous aussi. |
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2 | Ô Dieu, ma force et ma puissance, Pourquoi donc mʼas-tu rejeté ? Dois-je vivre dans la souffrance, Et cheminer sous la nuisance De mon adversaire entêté À me persécuter ? |
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3 | Que sur moi ta lumière luise Et me montre ta vérité. Que toutes les deux me conduisent À ton saint mont et mʼintroduisent Dans le lieu de ta sainteté, Devant ta majesté. |
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4 | Là, je prendrai la hardiesse Dʼaller vers Dieu, jusquʼà lʼautel De Dieu, ma joie en ma liesse ; Et sur la harpe enchanteresse Je dirai : le seul Dieu réel, Cʼest Toi, Dieu immortel. |
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5 | Pourquoi le chagrin te dévore ? Mon cœur, enfin rassure-toi. Attends le Dieu que tu adores ; Car je lui rendrai grâce encore, Quand il mʼaura tiré dʼeffroi, Lui, mon Dieu et mon Roi. |
a Cautèle : synonyme de ruse.