« Tu seras béni dans les champs. »
Isaac était béni lorsqu’il se rendait le soir aux champs pour méditer et prier. Et que de fois nous y avons aussi rencontré le Seigneur quand nous nous y trouvions seuls. Que d’arbres et de prés sont témoins de ces paisibles moments, dont nous aimons à retrouver les impressions bénies ! Booz de même, lorsqu’il rentrait ses récoltes, était béni et ses serviteurs avec lui. Que Dieu fasse aussi prospérer tous ceux qui conduisent la charrue. Le cultivateur qui obéit à la voix de Dieu peut se réclamer de cet exemple. Depuis Adam, l’homme continue à travailler aux champs, et si, par la suite de son péché, la malédiction a frappé la terre, il peut encore, à cause du second Adam, y trouver une bénédiction.
Nous allons dans la campagne pour donner de l’exercice à notre corps, et nous sommes heureux de penser que le Seigneur bénira aussi cet exercice en fortifiant une santé que nous pouvons ensuite employer pour sa gloire. Nous allons aux champs pour y étudier la nature, et il n’y a rien, dans la connaissance de la création visible, qui ne puisse être sanctifié et utilisé de la manière la plus élevée par la bénédiction de Dieu. Enfin, nous allons aux champs pour y déposer nos morts, et d’autres nous mèneront à notre tour à ce champ du repos. Là encore nous trouverons des bénédictions, soit que nous y pleurions, soit que nous y dormions.