Entre l’autel des sacrifices et le Tabernacle, nous voyons une cuve en airain qui est la cuve de purification.

Cette cuve était utilisée par les Sacrificateurs pour se purifier pendant leur service du Tabernacle. Cette cuve était remplie d’eau.

Cette cuve avait été fabriquée avec l’airain fondu des miroirs des femmes israélites qu’elles avaient donnés en offrande.

Nous ne connaissons pas les dimensions de cette cuve, mais elle faisait partie des choses saintes, bien qu’elle ne soit pas citée parmi les choses saintes portées par la famille lévite des Kéhathites, plus tard. Elle fût ointe par Moïse, selon l’ordre de L’ÉTERNEL DIEU.

Son poids et ses dimensions devaient être raisonnables, car les Kéhathites portaient les choses saintes sur leurs épaules. Cette cuve était, de toute façon, beaucoup plus petite que celle du Temple de Salomon qui mesurait cinq mètres de diamètre (la mer d’airain).

Cette cuve était conçue en deux parties : la cuve et son support (base). La présence de ce support indépendant peut laisser supposer : soit que la cuve était cintrée de bas en haut, soit que le support faisait office de renfort lorsqu’elle était pleine d’eau pour que les Sacrificateurs puissent s’y baigner entièrement.

Cette cuve devait être basse pour pouvoir s’y laver les pieds et les mains, ou s’y baigner entièrement. Certains modèles représentent une cuve haute pour s’y laver les mains ou le corps, et un bassin à sa base pour s’y laver les pieds. Mais cela semble impossible. Car L’ÉTERNEL DIEU n’aurait pas ordonné à Moïse : « une cuve d’airain avec sa base (support) d’airain », mais, avec un « bassin » d’airain.

L’hypothèse d’une cuve cintrée, ronde et basse, semble la plus crédible en raison de la réduction de son poids nécessaire à une manutention humaine. Les hommes chargés de cette mission utilisaient peut-être des civières de portage et des barres. Pourtant, si des barres de portage avaient fait partie du support et de la cuve, L’ÉTERNEL les aurait décrites à Moïse, comme pour l’autel des sacrifices, la table des pains et l’autel des parfums. C’est la raison pour laquelle le poids de la cuve et de sa base devait être raisonnable et indépendant pour qu’elles soient portées.

Pour le peuple d’Israël, cette cuve avait une importance secondaire, car ils n’avaient pas l’autorisation de s’en approcher du fait que leur chemin de repentance s’arrêtait devant l’autel des sacrifices : seuls les Sacrificateurs utilisaient la cuve d’airain pour se purifier. C’était une loi perpétuelle pour Aaron, ses fils et tous leurs descendants qui deviendront Sacrificateurs de DIEU.

Chaque fois que les Sacrificateurs entraient dans le Tabernacle pour faire le service et pour offrir des sacrifices à L’ÉTERNEL DIEU, ils devaient se laver les mains et les pieds dans la cuve. Car ils avaient été en contact avec le peuple et ses souillures, « le monde » et toutes ses impuretés. Ainsi, Aaron et ses fils se lavaient les mains et les pieds de nombreuses fois chaque jour lorsqu’ils effectuaient leur service dans le Tabernacle ou autour de l’autel des sacrifices.

Quand Moïse eut achevé le Tabernacle et qu’il eut oint la cuve, il devait y faire « baigner » Aaron et ses fils, selon l’ordre de L’ÉTERNEL DIEU. En réalité, il semble qu’ils s’y lavèrent les mains et les pieds. Mais pour le jour annuel des expiations, le Souverain Sacrificateur devra se laver entièrement en deux occasions dans la cuve d’airain.

Avant de se vêtir des vêtements sacrés pour offrir les sacrifices d’expiation annuelle, pour tout le peuple, le Souverain Sacrificateur se déshabillait de ses vêtements de « service régulier » et se baignait, ou se lavait entièrement le corps dans la cuve pour être purifié.

Puis, après avoir fait l’expiation pour lui, sa famille, et pour tout le peuple d’Israël, le Souverain Sacrificateur faisait l’expiation pour le Lieu Très-Saint et le Lieu Saint du Tabernacle à cause des impuretés et des transgressions des enfants d’Israël. Puis, il faisait l’expiation pour l’autel des sacrifices.

Après avoir transmis tous les péchés des enfants d’Israël sur le bouc vivant, le Souverain Sacrificateur le chassait dans le désert pour Azazel (voir signification en bas de page). Puis, le Souverain Sacrificateur quittait ses vêtements sacrés dans le Lieu Saint parce qu’ils étaient saints, et enfin il lavait à nouveau son corps dans l’eau avant d’offrir son holocauste et celui du peuple.

Le Souverain Sacrificateur s’était donc baigné ou lavé entièrement deux fois le jour de la célébration des expiations annuelles, étant donné qu’il s’était déshabillé et rhabillé les deux fois. Ce qui prouve, peut-être, que la cuve pouvait le contenir, et qu’elle devait être vidée entre deux utilisations, puis remplie à nouveau du fait que l’eau qu’elle contenait devait être propre pour servir à une nouvelle purification. A moins que cette cuve était munie d’une séparation pour faire deux compartiments.

Quant à l’homme qui avait conduit le bouc émissaire pour Azazel au désert (voir signification en bas de page), comme celui qui avait été chargé de consumer par le feu le taureau et le bouc expiatoires, devaient, à leur retour, laver leurs vêtements et baigner leur corps dans l’eau avant de rentrer au campement. Le bain de ces hommes devait s’effectuer sans doute dans la partie avant du Parvis, car ils ne devaient pas accéder plus loin, c’est-à-dire à partir de l’autel des sacrifices. Au-delà, seuls les Sacrificateurs, fils et descendants d’Aaron, pouvaient accéder chaque jour de l’autel des sacrifices au Lieu Saint du Tabernacle, et le Souverain Sacrificateur une fois par an dans le Lieu Très-Saint.

Ce qui prouve que les hommes chargés des animaux d’expiation dans le parvis, et hors du camp ce jour-là, ne se lavaient pas dans la cuve d’airain réservée aux Sacrificateurs.