« Je n’exécuterai point l’ardeur de ma colère, je n’en viendrai point à détruire Ephraïm, car je suis le Dieu fort, et non point un homme. »
C’est ainsi que l’Eternel fait connaître comment il épargne dans la fidélité. Peut-être le lecteur est-il sous le coup du déplaisir de Dieu et se sent-il menacé d’une prompte condamnation. Eh bien, qu’à cause de cette parole, il ne désespère pas. Le Seigneur vous invite maintenant à considérer vos voies et à confesser vos péchés. S’il était un homme, dès longtemps il vous aurait retranché, et s’il agissait à la manière des hommes, nous serions anéantis d’un seul coup. Mais Dieu n’agit pas ainsi avec nous, car « autant les cieux sont élevés au-dessus de la terre, autant ses voies sont élevées au-dessus de nos voies et ses pensées au-dessus de nos pensées ! » C’est avec raison que vous considérez Dieu comme irrité, mais « il ne garde pas sa colère à toujours. » Si vous vous détournez de votre péché pour regarder à Jésus, Dieu se détournera aussi de sa colère.
Parce que Dieu est Dieu et non pas un homme, il y a encore pardon pour vous, fussiez-vous même plongés jusqu’à la tête dans votre iniquité. C’est avec Dieu que vous avez affaire, et non pas avec un homme dur, ni même avec un homme juste. Aucun être humain ne pourrait encore patienter encore avec vous : vous auriez fatigué un ange, comme vous avez usé votre père par le chagrin ; mais Dieu est lent à la colère et miséricordieux. Mettez-le à l’épreuve. Confessez-lui vos fautes et abandonnez vos mauvaises voies.