Nous venons de considérer l’élément substantiel et ontologique de l’image de Dieu dans l’homme ; nous avons à étudier maintenant ce qui dans cette image correspond à l’essence morale de Dieu, la portion perfectible et par conséquent amissible de la dotation primitive de l’homme, celle qui est en relation directe avec sa destinée, avec sa fin normale en Dieu, en un mot, la conscience morale.
Nous en donnerons d’abord la définition, puis nous déterminerons son rôle dans le jugement moral individuel, et nous établirons enfin quel est son rapport avec les révélations divines.