« L’Eternel, qui m’a délivré de la griffe du lion et de l’ours, me délivrera aussi de la main de ce Philistin. »
Cette parole n’est pas une promesse, si nous la considérons en elle-même, mais elle l’est par son sens, car David a prononcé des mots que le Seigneur a confirmé en les réalisant. Il s’appuie sur des délivrances passées pour demander le secours dans un danger présent. En Jésus « toutes les promesses sont oui et amen, afin que Dieu soit glorifié par nous. » Et il agit encore avec son peuple croyant comme aux temps anciens. Venez donc et rappelons-nous les bontés passées de Dieu à notre égard. Nous n’avions pas pu autrefois espérer être délivrés par notre propre force ; mais lui nous a délivrés. Ne nous sauvera-t-il pas encore ? Certainement il le fera. Et comme David courut à la rencontre de son ennemi, ainsi, ferons-nous. L’Eternel a été avec nous : il est avec nous, car il a dit : « Je ne t’abandonnerai point, je ne te délaisserai point. »
Pourquoi trembler ? Le passé était-il un rêve ? Pense au lion et à l’ours morts. « Qui est ce Philistin ? » Il ne s’agit plus, il est vrai, d’un lion ni d’un ours ; mais Dieu est le même, et son honneur est aussi bien engagé dans ce cas que dans les autres. Il ne nous a pas délivrés des bêtes de la forêt pour nous laisser tuer par un géant. Ayons donc bon courage !