« Si vous demeurez en moi, et que mes paroles demeurent en vous, demandez tout ce que vous voudrez, et cela vous sera accordé. »
Remarquons que, si nous voulons que Jésus nous écoute, il faut que nous l’écoutions aussi. Si nous n’avons pas d’oreille pour Christ, il n’en aura pas pour nous. Et en proportion de ce que nous entendrons, nous serons entendus. En outre, ce qui a été entendu doit demeurer et vivre en nous, puis agir sur notre caractère comme une force et une puissance. Nous devons recevoir les vérités que Jésus a enseignées, les préceptes qu’il a émis, et obéir aux mouvements de l’Esprit en nous, ou bien nous n’aurons aucune action auprès de trône de grâce. Si nous recevons les paroles du Seigneur, et qu’elles demeurent en nous, quel champ sans limite de bénédictions et de privilèges nous est ainsi ouvert ! Nous pouvons exprimer notre volonté dans notre prière, parce que nous avons déjà soumis notre volonté à celle de Dieu.
C’est ainsi que les Elie sont préparés à manier les clés du ciel, pour en ouvrir ou en fermer les nuées. Un tel homme vaut un millier de chrétiens ordinaires. Désirons-nous humblement être des intercesseurs pour l’Eglise et le monde et, comme Luther, recevoir du Seigneur ce que nous lui demandons ? Pour cela, tendons notre oreille à la voix de ce Bien-Aimé et recueillons ses paroles pour y obéir soigneusement. Celui qui veut prier efficacement doit être prompt à écouter.