« Il n’aura peur d’aucun mauvais bruit ; son cœur est ferme, se confiant en l’Eternel. »
L’attente est parfois terrible. Etre sans nouvelle des nôtres est pour nous un sujet d’anxiété, et nous avons quelque peine à nous persuader que pas de nouvelles signifie bonnes nouvelles. Le seul remède à cette cause de tristesse, c’est la foi. Le Seigneur, par son Esprit, donne à notre cœur une sainte sérénité qui surmonte toute crainte pour l’avenir, comme pour le présent. Recherchons avec soin cette assurance du cœur dont parle le Psalmiste. Il ne s’agit pas de notre foi en telle ou telle promesse du Seigneur, mais cet état d’âme qui permet une confiance inébranlable en notre Dieu, dans une attente ferme que jamais il n’agira, ni ne permettra à personne d’agir de manière à nous nuire. Avec cette assurance tranquille, nous pouvons aller au devant des événements prévus et imprévus de cette vie. Que demain soit ce qu’il voudra, notre Dieu est aussi le Dieu de demain.
Si inconnues que soient les circonstances qui pourront survenir pour nous, l’Eternel est le Dieu de l’inconnu comme du connu. Nous sommes résolus à nous confier en lui quoi qu’il advienne. Et si le pire doit nous arriver, notre Sauveur est encore au-dessus. C’est pourquoi nous ne craindrons point, dût le facteur venir sonner de manière à nous faire tressauter, ou un télégramme venir nous réveiller à minuit. l’Eternel vit ; que peuvent craindre ses enfants ?