« Sachant que vous avez dans les cieux des biens plus excellents, et qui sont permanents. »
Voilà qui est vrai ! Les biens d’ici-bas donnent en définitive peu de bien-être et sont de peu de durée. Mais Dieu nous promet dans le pays de la gloire des biens positifs et permanents ; et cette promesse produit dans nos cœurs la certitude que nous avons là-haut une possession durable. Un « tiens » vaut mieux que deux « tu l’auras. » Nous avons le « tiens » et nous avons le « tu l’auras. » Le ciel est déjà à nous ; nous en avons les prémices. Nous avons la promesse du ciel et nous avons le ciel lui-même en principe. Ceci, nous le savons, non seulement pour l’avoir entendu, mais parce que nous en portons en nous-mêmes le témoignage.
La pensée des biens meilleurs sur l’autre rive ne devrait-elle pas nous réconcilier avec les pertes du présent ? Nous pouvons perdre notre argent de poche, mais le trésor reste intact. Nous n’avons perdu que l’ombre, mais la substance demeure, car le Sauveur vit, et la place qu’il nous a préparée subsiste. Il y a un pays meilleur, des biens meilleurs, une promesse meilleure ; et tout cela nous vient d’une alliance meilleure. C’est pourquoi bénissons l’Eternel à toujours et louons son Nom chaque jour.