Ayant remporté des victoires sur ses ennemis, David reconnaît qu'elles sont au fond l'œuvre de Dieu. Il a l'assurance que le Seigneur le maintiendra jusqu'à la fin.
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| 3 | Ô Dieu qui nous as repoussés, Qui nous as longtemps dispersés, Nous avons subi ton courroux, Tourne-toi maintenant vers nous ! | 
| 4 | Tu fis trembler notre pays, Sous tes coups il est démoli. Guéris sa blessure cruelle, Car tu vois comment il chancelle. | 
| — 2 — | |
| 5 | Tu nous as traités rudement, C'est d'un vin d'étourdissementa Que ton peuple s'est abreuvé. | 
| 6 | Mais depuis, tu as relevé L'étendard de tes serviteurs Qui te révèrent dans leur cœur, Pour que bien haut on le déploie, Et que ta vérité se voit. | 
| — 3 — | |
| 7 | Or donc, afin que tes mais Échappent à leurs ennemis, Sauve-nous par ton bras puissant, Réponds à mon appel pressant. | 
| 8 | Mais quoi ? Du lieu saint aujourd'hui Dieu nous parle et nous réjouit : Sichem sera mon héritage, Le val de Succoth mon partage. | 
| (Pause) — 4 — | |
| 9 | Galaad et sa région Demeure en ma possession ; Manassé, comme tout mon bien, Sans aucun doute m'appartient. Ephraïm, peuple grand et fort, Mon casque plus précieux que l'or ; Juda, fidèle à mon service, Sera mon sceptre de justice. | 
| — 5 — | |
| 10 | Mais je traiterai par ailleurs Comme un vase de déshonneur Moab, pour sa méchanceté, Cuvette où je lave mes pieds. Edom à moi doit être aussi, Je jette mon soulier sur luib ; Terre philistine, soit prête À fêter demain ma conquête ! | 
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| 11 | Par qui serai-je, en sûreté Conduit dans la forte cité ? Qui est-ce qui me conduira En Edom et m’y guidera ? | 
| 12 | Ne sera-ce pas Toi, mon Dieu Qui, nous chassant de lieux en lieux, N’accompagnais plus nos armées De tes faveurs accoutumées ? | 
| — 7 — | |
| 13 | Quand l'ennemi passe à l’assaut, Viens à notre aide, Ô Dieu très-haut ; Car n'avoir que l’homme terrien Pour son salut, c’est n’avoir rien. | 
| 14 | Dieu nous rendra forts et vaillants Contre nos plus durs assaillants. Quand on remporte la victoire, À Lui seul en revient la gloire ! | 
a État de vertige ou de torpeur.
b En signe de prise de possession.