(204) La loi n’a pas prescrit, à l’occasion de la naissance des enfants, d’organiser des festins et d’en faire un prétexte à s’enivrer[1]. Mais elle veut que la sagesse préside à leur éducation dès le début ; elle ordonne de leur apprendre à lire, elle veut qu’ils vivent dans le commerce des lois et sachent les actions de leurs aïeux, afin qu’ils imitent celles-ci et que, nourris dans le culte de celles-là, ils ne les transgressent pas et n’aient pas point de prétexte à les ignorer[2].
[1] Cela n’exclut pas les fêtes à l’occasion d’une naissance ou d’une circoncision.