(205) Elle a prévu aussi les devoirs à rendre aux morts, sans le luxe des enterrements ni les édifices funéraires qui attirent les yeux[1] ; mais elle commet aux soins des funérailles les parents les plus proches, et tous ceux qui passent devant un convoi funéraire doivent[2] se joindre à la famille et pleurer avec elle ; l’on doit purifier la maison et ses habitants après la cérémonie[3] [afin que l’auteur d’un meurtre soit très loin de sembler pur[4].]
[1] On ne trouve pas de prescriptions à ce sujet dans la Loi, mais bien dans le Talmud (Moed Katan, 27 a ; jer. Schekalim, 11).
[2] Rien de tel dans l’Écriture mais, cf. Talmud, Berakhot, 18 a ; Ecclésiastique, VII, 34.
[3] Nombres, XIX, 11 suiv. ; Lévitique, XXI, 1 ; XXII, 4.
[4] L’interpolateur cherche un motif rationnel pour d’antiques usages fondés sur des croyances évanouies.