Se voyant délivré de ses ennemis, David décrit leur méchanceté. Il exhorte les fidèles à se reposer hardiment en Dieu et en sa providence, alors qu'il n'y a que vanité dans l'homme et toutes ses entreprises.
| — 1 — | |
| 2 | Mon âme en son Dieu seulement A trouvé son apaisement ; Mon salut vient du Dieu fidèle, | 
| 3 | Il est mon rocher, mon salut ; Oui, l’on trouve un calme absolu À l’abri de sa citadelle. | 
| — 2 — | |
| 4 | Jusquʼà quand travaillerez-vous Au mal et à la mort de tous ? Vous-mêmes tomberez en ruine Ainsi quʼun vieux mur tout penchant, Ou quʼun vieux manoir sʼécroulant Sous le poids du temps qui le mine. | 
| — 3 — | |
| 5 | Du poste où Dieu nous a placés Ces gens voudraient nous renverser, En sʼarrogeant le droit dʼexclure. Mentir est pour eux un plaisir, Ils ont fait semblant de bénir, Et cʼest encore une imposture. | 
| — 4 — | |
| 6 | Mais toi, mon âme, patiemment, Compte sur ton Dieu seulement, Car en Lui mon espoir se fonde. | 
| 7 | Il est mon rocher, mon salut, Mon refuge, et je ne crains plus Aucune menace en ce monde. | 
| (Pause) — 5 — | |
| 8 | Dieu est ma gloire et mon secours, Ma forteresse est son amour ! | 
| 9 | En Lui seul, ayez confiance ; Pour tout homme il est un appui, Épanchez vos cœurs devant Lui, Retrouvez enfin lʼespérance. | 
| — 6 — | |
| 10 | Qui que tu sois, faible ou puissant, Homme, tu nʼes quʼun fils dʼAdam, Une vapeur sans consistance. Tous nos savoirs, tous nos projets Que pèsent-ils ? Moins en effet Quʼun souffle au creux dʼune balance. | 
| — 7 — | |
| 11 | Nʼassurez pas vos lendemains Sur des crimes, sur des larcins, Gardez-vous dʼespérance folle. Si vos trésors ont augmenté, Que vos cœurs ne soient pas plantés En une chose si frivole. | 
| — 8 — | |
| 12 | Dieu nous parla plus dʼune fois, Je suis attentif à sa voix. Il nous révèle sa puissance. | 
| 13 | Toi qui viendras rendre, Seigneur, À chacun selon sa valeur, Grande est aussi ta bienveillance. |