Contre Apion - Flavius Josèphe

LIVRE II

CHAPITRE XXVIII

Prescriptions relatives aux étrangers.

(209) Le souci qu’a eu le législateur de l’équité envers les étrangers mérite aussi d'être observé : on verra qu'il a pris les mesures les plus efficaces pour nous empêcher à la fois de corrompre nos coutumes nationales et de repousser ceux qui désirent y participer. (210) Quiconque veut venir vivre chez nous sous les mêmes lois, le législateur l'accueille avec bienveillance, car il pense que ce n'est pas la race seule, mais aussi leur morale qui rapprochent les hommes[1]. Mais il ne nous a pas permis de mêler à notre vie intime ceux qui viennent chez nous en passant[2].

[1] Exode, XXII, 21 ; XXIII, 9 ; Lévitique, XIX, 33 ; Deutéronome, X, 19 ; XXIII, 7.

[2] Probablement une allusion à l'exclusion de l'étranger de la fête de Pâques (Exode, XII, 43).

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