Sous forme de complainte, David nous révèle d'abord la cruauté et les ruses de ses ennemis. Il reconnaît ensuite la bonté de Dieu qui lui a donné la victoire.
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2 | Ô Dieu, je gémis et je prie, Mon cœur se répand devant Toi Car le mal est plus fort que moi ; De toute puissance ennemie, Sauve ma vie ! |
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3 | Hélas, tant dʼâmes sont acquises Au crime et aux complots divers. Cache-moi loin de ces pervers, Et des braillards qui favorisent Leurs entreprises. |
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4 | Ils ont des langues affûtées Perçantes comme des poignards, Et comme des flèches, comme dards, Dʼaigres paroles effrontées, Trop bien jetées. |
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5 | Ils comptent bien porter atteinte En cachette à lʼhomme innocent, Par surprise en le trahissant ; Ils font fi de toute contrainte, De toute crainte. |
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6 | Ils sont obstinés à mal faire, Parlent des coups quʼils vont tenter, Disant (sûrs de lʼimpunité) : « Qui découvrira cette affaire ? On peut la faire ». |
(Pause) — 6 — | |
7 | Leur intelligence est habile À contempler leur passion ; Pour eux, aucune intervention Ne fut jamais trop difficile Ni trop subtile. |
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8 | Mais voilà ce qui me rassure : Dieu se prépare et tirera (Quand pas un dʼeux nʼy pensera), Leur infligeant une blessure Soudaine et sûre. |
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9 | Par leur propre langue exécrable Eux-mêmes ils se ruineront ; Alors beaucoup réfléchiront, Voyant le mal insupportable Qui les accable. |
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10 | Les humains rendront témoignage À lʼœuvre du Dieu souverain ; Ils craindront sa puissante main, Et rendront à ses grands ouvrages Leur juste hommage. |
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11 | En lʼÉternel la joie immense De lʼhomme juste éclatera ; Et tout cœur droit le bénira, Ayant la vie en abondance En sa présence. |