Ce psaume contient une description des bienfaits et des grâces que Dieu continue sans arrêt et sans fin de faire à son Église.
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2 | Ô Dieu, la gloire qui t’est due T’attendra dans Sion ; En ce lieu te sera rendue Notre adoration ; |
3 | Et puisque tu veux bien entendre Chacune de nos voix, Tous les humains viendront se rendre Directement vers Toi. |
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4 | Toutes les sortes dʼinjustices Avaient gagné sur moi, Mais tous nos péchés et nos vices Sont abolis par Toi. |
5 | Bienheureux lʼhomme, on peut le dire, Quʼil te plaît dʼadopter ; Dans tes parvis il se retire, Tu lʼy fais habiter. |
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Des biens du palais de ta gloire, Nous nous rassasierons ; Des biens de ton vrai sanctuaire, Nos âmes jouiront. | |
6 | Selon ton amour indicible, Ô Dieu, tu nous maintiens ; De ta haute façon terrible Tu répondras aux tiens. |
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Tout espère en Toi dans ce monde, Jusquʼaux lointains pays Bordés par la mer si profonde Qui en fait le circuit. | |
7 | Ceint de tes forces redoutables, De splendeur revêtu, Tu tiens les monts fermes et stables Par ta seule vertu. |
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8 | Dès que tu veux, la mer bruyante Doit aplanir ses creux ; Tu calmes lʼémeute inconstante Des peuples, quand tu veux. |
9 | Voyant tes œuvres sans pareilles, Les gens de tous côtés Sont étonnés de tes merveilles Dans lʼunivers entier. |
(Pause) — 6 — | |
Des bords où le matin rayonne Jusques à lʼOccident, Cʼest ta seule bonté qui donne Tout plaisir évident. | |
10 | Si la terre souffre, tarie, Tu viens la visiter, Et les grands trésors de ta pluie Tombent pour lʼarroser. |
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11 | Lʼeau qui de tes ruisseaux dégorge Coule pour la nourrir, Afin que le froment et lʼorge Puissent croître et mûrir. Les sillons enivrés se trempent, La terre sʼaplanit ; Tu lʼamollis, tu la détrempes Et son germe est béni. |
— 8 — | |
12 | La saison passe, couronnée De tes biens ; on peut voir Quelle richesse chaque année, Des cieux tu fais pleuvoir. |
13 | Il pleut sur les déserts en fête Que lʼon voit reverdir. Les coteaux et les montagnettes Semblent se réjouir. |
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14 | Alors on voit dans les campagnes Mille troupeaux divers, Les vallons au pied des montagnes De grands blés sont couverts ; Et cette abondance champêtre Réjouit de ses chants, Dans leur beauté quʼon voit paraître Les coteaux et les champs. |