La fête des Azymes comptait 7 jours, dont le 1er et le 7e étaient considérés comme des sabbats. Celle des Tabernacles comptait le même nombre de jours et, si le 1er seul avait un caractère sabbatique, le 8e, qui venait après la semaine de fête, avait aussi ce caractère. (Exode 12.15-16 ; Lévitique 23.5)
Cette double considération est mise fort en relief dans la théorie d’Ewald sur l’ensemble des fêtes annuelles (Alterth., p. 468-483). Il n’y voit au fond que deux grandes fêtes, se composant chacune d’une préparation, de la fête centrale, ou proprement dite, et d’une fin, ou conclusion. La préparation de la première fête était la Pâque proprement dite, la véritable fête embrassait les 7 jours des Azymes, la fin était la Pentecôte. La préparation de la seconde fête était le jour des expiations ; la fête proprement dite, les 7 jours des Tabernacles ; la fin, le 8e jour subséquent. Nous pensons, comme Riehm (Handw., p. 431), que cette théorie, fort intéressante, renferme des éléments de vérité, mais prête le flanc à plusieurs objections et en conséquence doit être complétée à plus d’un égard.