« Ta corbeille et ta huche seront bénies. »
L’obéissance amène la bénédiction sur les biens que notre industrie peut nous procurer. Les produits qui entrent chez nous seront bénis ; ce qui y entre pour en ressortir aussitôt, ou pour l’usage immédiat, comme ce qui y est déposé pour un temps plus prolongé, sera béni. Peut-être notre portion ne remplit-elle qu’un mesquin panier. Nous avons dû nous contenter d’un maigre déjeuner et nous partons pour notre ouvrage, emportant dans notre corbeille la légère pitance dont nous ferons notre dîner. Mais tout est bien, car la bénédiction de Dieu est promise à cette corbeille. Si nous mangeons à mesure la faible provision que nous procure notre travail quotidien, nous sommes aussi bien partagés qu’Israël, qui ne recueillait que la manne du jour.
Qu’avait-il besoin de plus et que nous faut-il davantage ? Dieu ne nous a-t-il pas invités à lui demander chaque jour notre pain quotidien ? Il nous le donnera donc et fera plus encore, car il le bénira. « Ta huche sera bénie. » Pendant ton travail pour préparer ce pain, ton Dieu s’approche de toi fortifiant ton bras et parlant à ton cœur. « Il accomplira l’œuvre de tes mains. » Mais que ce travail, comme l’usage de notre nourriture journalière, soit pour sa gloire seule, et que jamais la préoccupation de l’entretien de notre corps ne porte préjudice au bien de notre âme.