Prière instante d'un homme âgé. Ayant toujours espéré en Dieu, il lui demande d'être secouru et délivré de ses souffrances. Il rappelle les reproches et les moqueries dont les méchants l'accablent. Ayant fait l'expérience de la bonté du Seigneur, il lui demande que quand la force lui manque, la grâce divine vienne à son secours. Exhortation finale à persévérer dans la foi et l'espérance.
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1 | Je place en Toi mon espérance, Comment aurais-je peur D’être déçu, Seigneur ? |
2 | Car j’implore la délivrance Que ta justice accorde Avec miséricorde. |
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3 | Jʼen appelle à ta sainte garde, Sois pour moi tous les jours Le refuge où je cours. Tu décides ma sauvegarde, Je nʼai pour forte place, Pour château, que ta grâce. |
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4 | Hors de la main du méchant homme, Hors (dis-je) de la main Du pervers inhumain, |
5 | Tire-moi, mon Dieu, car en somme Je mʼattends, je mʼadresse À Toi dès ma jeunesse. |
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6 | Depuis lʼinstant de ma naissance, Quand je sortis du corps Dont tu mʼas mis dehors, Je place en Toi ma confiance, Parlant toute ma vie De ta gloire infinie. |
(Pause) — 5 — | |
7 | Je passe pour quelquʼun dʼétrange, Mais tu mʼas revêtu De force et de vertu. |
8 | Remplis ma bouche de louange, Que chaque jour je chante Ta splendeur qui mʼenchante ! |
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9 | Voici le temps de la vieillesse Et tout perd son éclat, Ne me rejette pas. Ma propre force me délaisse ; Que ta paix mʼenvironne, Puisque tout mʼabandonne ! |
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10 | Car mes ennemis se répandent En discours contre moi, Pleins de mauvaise foi. Contre moi leur fureur est grande, Je les sens qui mʼépient, On les voit qui sʼallient. |
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11 | « Allons, (disent-ils) quʼon lʼempoigne, Il est sans feu ni lieu, Abandonné de Dieu ». |
12 | Je suis perdu si tu tʼéloignes, Mon Dieu, viens vite étendre Les bras pour me défendre. |
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Que les ennemis de ma vie | |
13 | Soient tous confus, perdus Et de honte éperdus. Me nuire est leur plus chère envie, Tandis quʼen patience Jʼattends ton assistance. |
(Pause) — 10 — | |
14 | En louanges perpétuelles Ma bouche annoncera Ta louange, et dira |
15 | Tes miséricordes nouvelles ; Tu nous fais tant de grâces, Leur nombre nous dépasse ! |
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16 | Sans timidité je mʼavance, Contemplant les hauts faits Que le Seigneur a faits ; Je maintiendrai la connaissance De la justice unique Que tu nous communiques. |
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17 | Tu mʼenseignas dès ma jeunesse Et jʼai dit jusquʼici Tes merveilles ; aussi |
18 | Jusque dans ma blanche vieillesse Près de moi, reste encore, Ô mon Dieu que jʼadore ! |
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Je parlerai de ta puissance Aux vivants, comme à ceux Qui viendront après eux. | |
19 | Vraiment, ta justice est immense, Ô Dieu, car tes merveilles Sont toutes sans pareilles. |
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Ô Dieu, qui te serait semblable ? | |
20 | Tu permets tant de maux Et tant de dur travaux ; Puis ta main nous est secourable, Ma vie était perdue, Et tu me lʼas rendue. |
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21 | Des creux abîmes de la terre Tu sors ton serviteur, Tu accrois sa grandeur. Quand on mʼa déclaré la guerre, Tu mʼas donné courage, En montrant ton visage. |
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22 | Mon Dieu, sur les cordes des violes Nous voulons te chanter Pour ta fidélité. Saint dʼIsraël qui nous consoles, Il faut que je te joue Un psaume qui te loue. |
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23 | Mes lèvres, dʼune joie extrême, Psalmodieront, Seigneur, Ta gloire et ton honneur. Mon âme répondra de même, Étant toute élevée Vers Toi qui lʼas sauvée. |
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24 | Ta justice est source de vie, Et je ne peux cesser Un jour de lʼannoncer. Loin de Toi, dans leur infamie Avec leurs maléfices Sʼen vont ceux qui haïssent. |