(Printemps et été 1528)
L’évêque veut enlever la justice aux syndics – Noble réponse des Genevois – Irritation de l’évêque – Sa réception furibonde d’un député genevois – Calme des Genevois – Le duc convoque un synode – Discours de l’évêque Gazzini – Froideur des Suisses – Intrigues ducales dans les couvents – L’ordre des Clefs – Les syndics au couvent des dominicains
La première démarche que Charles exigea de son nouvel allié, fut de révoquer les droits civils qu’il avait rendus aux citoyens. L’évêque y consentit. Pour enlever au magistrat séculier des attributions temporelles, il résolut de faire usage des armes spirituelles. Les prêtres, évêques et papes ont toujours trouvé qu’elles étaient d’un usage très profitable dans les affaires politiques ; on a même vu des princes d’une grande puissance trembler devant ces feuilles jetées dans le monde par le grand prêtre du Vatican. L’évêque fit donc afficher aux portes des églises défense aux magistrats de juger les causes civiles, sous peine d’excommunication et de cent mines d’argent d’amende. Il semble que le prélat avait jugé prudent de prendre par la bourse ceux que ses lettres n’épouvanteraient pas. « Otez ces lettres, dirent gravement les syndics au secrétaire épiscopal, et reportez-les à l’évêque, car elles sont contraires à nos franchises. » En même temps, s’adressant aux juges : « Vous administrerez la justice, dirent-ils, nonobstant l’excommunication. » Ceci se passait à Genève au commencement du seizième siècle.
En apprenant ces ordres hardis, l’évêque-prince se réveilla… On eût dit que l’esprit des Hildebrand et des Boniface venait tout à coup animer le faible La Baume. « Quoi ! écrivit-il aux Genevois, sous couleur de maintenir vos libertés, vous voulez usurper notre souveraineté… Prenez-y garde, car si vous persévérez, nous en ferons, avec l’aide de Dieu, une punition telle qu’elle servira d’exemple à d’autres… Le morceau que vous voulez avaler est de plus difficile digestion que vous ne paraissez le croire, Messieurs… Nous vous commandons de renoncer à l’administration de la justice, de recevoir le vidame qu’il plaira au duc de vous envoyer, de lui laisser user de son pouvoir, comme l’on faisait du temps des princes illustrissimes, prédécesseurs de Monseigneur, enfin de remettre à Son Altesse et à moi toute l’affaire des fugitifs. Si dans quinze jours vous ne vous désistez pas de toute opposition à notre autorité, nous vous déclarerons nos ennemis ; nous emploierons toutes nos puissances et toutes celles de nos parents et amis à vous punir de l’outrage que vous nous faites, et nous nous appliquerons à vous perdre totalement, quel que soit le lieu où vous vous soyez sauvés. »
A l’ouïe de ces paroles, adressées par le pasteur de Genève à ses paroissiens, l’émotion fut grande dans la ville ; car si l’évêque faisait de si terribles menaces, c’était pour établir dans Genève la puissance d’un prince étranger. Les vrais huguenots, qui ne voulaient ni du duc, ni de l’évêque, se turent en cette circonstance, et laissèrent agir le parti épiscopal, dont Hugues était le chef. Deux ambassadeurs de l’évêque ayant été admis le 14 juin 1528 en conseil général, le premier syndic leur dit : « Si l’évêque veut établir parmi nous un vidame pour exercer la justice, nous l’accepterons ; mais les ducs de Savoie n’ont jamais eu dans Genève qu’une puissance illégitime. Nous n’avons pas d’autre prince que l’évêque. Ne se souvient-il plus des grands maux advenus à la cité à cause des vidames savoyards ?… Les citoyens, sans cesse menacés, plusieurs d’entre eux emprisonnés, des tortures, des têtes coupées, des corps écartelés… Mais Dieu nous a secourus, et nous ne voulons plus vivre en une telle misère… Non, continua avec émotion le premier syndic, nous ne renoncerons pas à l’indépendance que nos chartes nous assurent… Plutôt que de la perdre, nous perdrons nos corps, nos biens, nos femmes, nos enfants… Nous donnerons tout, jusqu’à nos derniers soupirs, jusqu’aux dernières gouttes de notre sang… » De telles paroles, prononcées avec chaleur, émeuvent toujours les masses. Aussi, quand le peuple eut entendu ces mots, il s’écria tout d’une voix : « Oui ! oui ! nous voulons que la réponse se fasse ainsi ! »
Cette déclaration fut aussitôt envoyée en Suisse ; et, chose étrange, cet enthousiasme patriotique trouva quelques railleurs dans ce noble pays. Genève était si petit et si faible, que sa résolution de résister à un prince aussi puissant que le duc semblait insensée ; les Suisses avaient oublié que leurs ancêtres, quoique en petit nombre, avaient vaincu l’Autriche et la Bourgogne. « Ces Genevois sont tous fous, dirent-ils. » En apprenant cette injure, le conseil de Genève se contenta de consigner dans ses registres cette naïve et sublime déclaration : « Quant à ce que nos ambassadeurs nous rapportent que les Suisses disent de nous, il est ordonné de leur écrire que nous sommes tous sagesn. »
n – Registres du Conseil des 23 et 30 avril ; 24 mai ; 2, 9, 14 juin ; 7 août 1528. — Journal de Balard, p. 160 à 170. — Lettres de La Baume, Archéologie, II, p. 15. — Bonivard, Chroniq., II, p. 493. — Manuscrit de Gautier. — Bonivard, Ancienne et nouvelle Police de Genève, p. 384.
En apprenant ces choses, La Baume, qui se trouvait alors à la Tour de May, en Bourgogne, se mit dans une grande colère. Il allait çà et là ; il rudoyait ceux qui l’entouraient, et faisait entendre contre Genève des discours pleins de menaces. Il enveloppait alors tous les Genevois dans la même proscription, et ne se souciait pas plus des conservateurs, tels que Besançon Hugues, que des réformateurs tels que Baudichon de la Maison-Neuve. Il en voulait à tous ces citoyens qui venaient le troubler par leurs discours hardis, jusque dans sa retraite paisible. Pour lui, la plus douce vertu d’un prélat était de tenir gros plat et friande table, avec bons vins, et, dit un témoin qui était souvent son commensal, il s’en donnait jusqu’à passer trente et un. Il était, de plus, libéral aux femmes suspectes, fort superbe, et faisant grosses pompes. »
Un jour qu’il sortait de table et avait passé trente et un (cette expression proverbiale fait peut-être allusion aux mois dont les jours ne doivent jamais dépasser ce chiffre), on vint lui annoncer qu’un messager de Genève, porteur d’une lettre du conseil, demandait à lui parler. « Messieurs de Genève se rappelant, dit le syndic Balard, que dulce verbum frangit iramo, lui écrivaient toutes sortes de bons propos. » Ce messager, Martin de Combes, ayant été introduit devant le prince-évêque, le salua profondément, et s’approchant courtoisement lui remit les douces lettres dont il était porteur. Mais la vue seule d’un Genevois fit bouillonner le sang de l’évêque, et, perdant toute mesure, il lui dit en grosse fureur : « D’où es-tu ? — De Genève. — Tu en as menti, » reprit l’évêque ; puis ne se souciant pas de se contredire, il ajouta : « Vous avez changé la couleur de vos robes, à Genève ; » voulant sans doute accuser les Genevois de faire une révolution ou une réformation. « Viens çà, continua-t-il, dis à ceux de Genève qu’ils sont tous traîtres, — tous, hommes, femmes, enfants, petits et grands ; qu’avant qu’il soit peu, je ferai faire justice, et qu’il en sera parlé. Qu’ils ne m’écrivent plus jamais… Tous ceux de cette ville que je rencontrerai, je les ferai mettre à mort… Et quant à toi, ôte-toi vite d’ici. » Le pauvre messager, qui tremblait comme la feuille, ne se le fit pas dire deux fois.
o – « Une douce parole apaise la colère. »
La Baume, qui avait oublié le traité de Plutarque De cohibenda ira, ne pouvait se remettre de son émotion et se promenait d’un pas agité dans la chambre. Se rappelant tout à coup certaines paroles piquantes, tenues en Suisse par Ami Girard, ce huguenot si distingué, si instruit, si dévoué, qui était habituellement député de Genève à Berne et à Fribourg : « Faites revenir cet homme, » dit-il à ses gens. Le pauvre De Combes fut ramené comme un criminel dont la corde s’est une première fois rompue, et que l’on va pendre une seconde fois : « Dis bien à ceux de Genève ce que je t’ai commandé de leur dire, s’écria l’évêque. Il y en a un qui a dit, je le sais (c’était Ami Girard), que je veux brider Genève, pour que Monsieur de Savoie puisse chevaucher dessus… Je m’en vengerai… ou j’y perdrai la vie… Vide incontinent ma présence. Va-t-en, retourne vers tes huguenots. »
Le messager se retira sans mot dire et vint rapporter à Genève le violent message du prélat. Il n’avait rien d’écrit ; mais toute la scène était restée gravée dans sa mémoire. « Comment ! disaient les huguenots, il a dit cela ! » Et ils le lui faisaient répéter, ce que Combes ne manquait pas de faire. Alors les murmures redoublèrent. Les Genevois disaient que si, dans les premiers siècles, les ministres de l’Église s’étaient concilié le respect par leur doctrine et leur caractère, maintenant ils ne cherchaient leur force que dans l’alliance avec les princes du monde ; qu’autrefois la vocation d’un évêque était le martyre ; que maintenant c’était la table, le vin, les pompes, des chevaux blancs, et… des éclats de colère. » Tout cela portait un coup mortel à la considération due au clergé. Le conseil fut cependant plus sage que le prélat ; il ordonna qu’on ne lui répondrait pas ; cette décision au reste était conforme à l’usage, vu que le rapport avait été fait aux syndics de vive voix, sans lettre officielle. La Baume, au moment où il avait donné audience à l’envoyé de Genève, était trop agité pour tenir la plume ou dicter quelques paroles de sens à l’un de ses secrétaires. Mais les magistrats de Genève, au contraire, étaient toujours les hommes de la règle et de la loip.
p – Registres du Conseil du 25 août. — Journal de Balard, p. 178. — Bonivard, Chroniq, II, p. 495.
Tandis que l’évêque se mettait en colère comme un soldat, le duc de Savoie convoquait un synode comme un évêque. Ce n’était pas assez que la doctrine évangélique infestât Genève, elle faisait invasion dans ses États. Déjà elle comptait des partisans en Savoie, et même les Alpes n’avaient pas été un suffisant boulevard pour arrêter ces invasions nouvelles ; quelques semences d’Évangile, venant de Suisse, avaient passé le Saint-Bernard, malgré la vive opposition du plus zélé prélat qu’il y eût dans le Piémont, on peut dire dans toute l’Italie, Pierre Gazzini, évêque d’Aoste, qui plus tard devait lutter dans sa ville épiscopale avec les disciples de Calvin, et avec Calvin lui-même. Doué d’une haute intelligence, d’un catholicisme ardent, d’une grande énergie de caractère, Gazzini était décidé à faire aux hérétiques une guerre à mort, et c’était d’après ses conseils qu’un synode avait été convoqué. L’assemblée s’étant formée le 12 juillet (1528), Gazzini fit un tableau déplorable de la position. « Mes seigneurs, dit-il, les nouvelles sont de toutes parts désolantes. Des Suisses et des Genevois répandent le livre maudit. Douze gentilshommes savoisiens suivent incessamment les doctrines de Luther. Toutes nos paroisses entre Genève et Chambéry sont infectées de livres défendus. On ne veut plus payer les messes ; on ne veut plus observer les jeûnes ; des gens vont partout criant qu’il faut vendre les biens des abbés et des prélats, pour nourrir les pauvres et les souffreteux !… » Gazzini ne se contenta pas de faire connaître le mal, il en chercha la cause. « Genève, dit-il, en est le foyer, » et il demanda, pour le détruire, les mesures les plus violentesq. Le duc se décida à mettre tout en œuvre pour éteindre ce feu, qui ne cessait de lancer de Genève dans la Savoie, disait-on, ses flammèches incendiaires. »
q – Gazzini, Mémoire au Saint-Père. (Archives de Turin, Correspondance romaine.) – Gaberel, Hist. de l’Eglise de Genève, I, p. 95.
Il ruminait depuis quelque temps une nouvelle pensée. Voyant les difficultés que l’annexion pure et simple de Genève à la Savoie rencontrait de la part des Suisses, il avait imaginé une autre combinaison ; savoir, de faire son second fils, enfant de quatre ans, comte ou prince de Genève. Les circonstances étaient favorables. Pierre de La Baume était désigné comme successeur de l’archevêque de Besançon ; il ne se ferait sans doute pas prier pour céder un évêché quand on lui offrait un archevêché. Le duc envoya donc des députés à l’Empereur et au pape pour arranger avec eux cette affaire. Hugues, toujours prompt à payer de sa personne pour sauver sa patrie, partit aussitôt avec trois autres citoyens pour Berne et Fribourg. Mais il trouva les confédérés fort refroidis pour Genève. « Vous êtes bien fiers, » dit en plein conseil l’avoyer bernois aux députés de Genève, et, ajoute Hugues, « ils nous lavèrent bien la tête. » Le duc avait fait jouer tous les ressorts ; et quoiqu’il fût avare, il avait répandu à profusion des écus au soleil. « Ah ! disait Hugues, jamais M. de Savoie n’envoya tant d’argent ici, par un coup. Tout pour vrai. » Et il ajoutait sarcastiquement en parlant de MM. de Berne : Le soleil les a aveuglésr ! »
r – Lettre de B. Hugues. (Galiffe, Matériaux pour l’histoire de Genève, II, p. 525, 526.)
Les Genevois se voyaient seuls ; les puissances monarchiques de la chrétienté, le Piémont, la France, l’Empire, se levaient contre leur liberté naissante ; les Suisses eux-mêmes les abandonnaient ; mais aucun d’eux n’hésita. Ami Girard et Robert Vandel, alors députés en Suisse, frémirent d’indignation, et pleins d’une énergie qui rappelle l’ancienne Rome, ils écrivirent à leurs concitoyens : « Plutôt que de faire ce qu’on vous demande, mettez le feu à la a ville et commencez par nos maisonss. »
s – Lettres de R. Vandel et de A. Girard, (lbid., p. 533.)
Alors le duc se prépara à appuyer ses prétentions de plus énergiques moyens. Ses agents se répandirent tout autour de Genève ; ils allaient de porte en porte, de maison en maison, et disaient aux paysans de la contrée : « Ne soyez pas si hardis de porter des vivres à Genève. » D’autres se rendaient de château en château, et disaient aux seigneurs : « Que tous gentilshommes fassent accoutrer leurs gens d’habillements et d’armes, et soient prêts au son de la cloche. »
Mais le duc n’intriguait pas seulement au dehors ; il mettait tout en œuvre dans la ville même. Des gentilshommes de Savoie faisaient des visites, donnaient des festins, pratiquaient certains particuliers, leur promettant, « s’ils voulaient faire leur devoir, » une grande quantité d’argent. Les moines surtout comprenaient que le glas de la moinerie n’était pas loin de sonner, et redoublaient d’efforts pour assurer le triomphe de la Savoie dans Genève. Trois d’entre eux, Chappuis, supérieur des dominicains, fort avancé dans la confiance de Son Altesse, qui avait logé dans son cloître ; Gringalet et Levrat, simples religieux, avaient de fréquentes conférences dans le couvent de Plain-Palais, dans la chambre du prieur, autour d’une table sur laquelle se trouvaient de petites clefs d’argent ; tout à côté étaient des listes où se lisaient les noms des principaux ecclésiastiques et laïques genevois, dont Chappuis croyait pouvoir espérer quelque secours. Les trois moines soulevaient les clefs, les considéraient avec complaisance, puis les posaient sur tel ou tel nom. Le duc, sachant que l’intrigue et la vanité sont les péchés originels des moines, avait envoyé au prieur ces clefs (armes du Faucigny, province ennemie de Genève) : « Gagnez-nous des amis dans les couvents et dans la ville, lui avait-il fait dire, et pour cela distribuez ces clefs avec discernement ; quiconque les portera sera à nous. » C’était une décoration mystérieuse au moyen de laquelle le duc espérait faire des partisans à l’annexion. Chappuis et Levrat se mirent à pratiquer les laïques dans la ville ; Gringalet se chargea de gagner les religieux. Malgré toute l’habileté qu’ils y mirent, cette manœuvre ne fut pas toujours couronnée de succès. Un jour, Gringalet s’approcha de deux d’entre les moines, Bernard et Nicolas, et fit luire le talisman à leurs yeux ; mais les deux frères regardèrent froidement ces babioles, sans montrer aucune envie de les posséder. Le moine ducal, s’apercevant que la clef restait sans vertu, dit à ses collègues : « Si nous ne réussissons pas dans notre projet, si la Savoie et la papauté ne triomphent pas dans Genève, nous abandonnerons cette ville ingrate ; nous transporterons ailleurs les biens du couvent, et nous ne laisserons ici que les murailles ! » Bernard et Nicolas, qui penchaient du côté des lumières, furent effrayés, et estimant que c’était là une affaire de grande importance, ils dénoncèrent le complot au conseil. « Voilà donc à quoi servent les moines ! dirent les syndics ; ce sont des traîtres, prêts à livrer la ville à l’étranger. Nous allons y mettre ordre. » Ils commandèrent le silence aux deux religieux, et la nuit étant venue, le conseil se transporta au monastère des dominicains. Les huissiers frappèrent à la porte ; le concierge ouvrit et regarda étonné la noble compagnie. Aussitôt les syndics donnèrent l’ordre de rassembler tout le couvent. L’épouvante fut grande parmi les moines ; Chappuis, Gringalet et Levrat tremblaient, ne doutant pas qu’on ne les eût trahis. Ils se hâtèrent de cacher les petites clefs, et se rendirent inquiets à la salle commune. Tous les frères étaient réunis : « Nous connaissons vos intrigues, leur dit le premier syndic ; nous savons pourquoi vous distribuez dans Genève les clefs de ces Turcs (Turcanorum), de ces Faucignerans… Mieux vaudrait dire vos prières que de vous mêler de politique. Vous renoncez soi-disant au monde, révérends frères, et puis vous ne faites autre chose que d’intriguer pour les choses de ce bas monde. Vous avez, nous dit-on, l’intention d’emporter vos biens, vos reliques et vos joyaux ; doucement… nous vous déchargerons de cette peine ; nous allons les soigner dans la grotte de Saint-Pierre, et mettre vos personnes en lieu sûr… » Le conseil fit inventorier les biens du couvent ; il laissa généreusement trois calices aux moines pour la célébration de la messe ; il bannit Chappuis, Gringalet et Levrat, et plaça les autres frères sous la surveillance de deux députés du conseil. Les moines avaient les ailes coupées, et la Réforme commençaitt.
t – Registre du Conseil des 10, 11, 20 octobre 1528. — Journal de Balard, p. 183.