« Je conduirai les aveugles, par le chemin qu’ils ne connaissaient point. »
Quoi, c’est le Dieu de gloire, l’Eternel qui s’offre à servir de guide à l’aveugle ! C’est à ce rôle que condescend sa bonté ! Un aveugle ne peut pas trouver un chemin qu’il ne sait pas. Même lorsqu’il le connaît, c’est encore malaisé pour lui de le suivre ; mais il doit absolument écarter l’idée de prendre une route inconnue sans un guide. Par nature nous sommes aveugles à l’égard du chemin du salut et l’Eternel nous y conduit. Il nous amène lui-même à lui, puis nous ouvre les yeux. Pour ce qui concerne l’avenir, nous sommes tous des aveugles incapables de voir une heure à l’avance. Mais le Seigneur Jésus nous conduira jusqu’au terme du voyage. Béni soit son nom ! Nous ne pouvons savoir par où la délivrance viendra, mais le Seigneur le sait et nous amènera jusqu’à ce que nous ayons échappé à tous les dangers.
Heureux ceux qui mettent leur main dans celle du guide céleste, et lui abandonnent complètement le soin de les diriger. Il les conduira jusqu’au bout du chemin et lorsqu’il les aura amenés à la maison paternelle dans sa gloire, il leur ouvrira les yeux pour qu’ils puissent voir le sentier par où il les aura conduits. Par quels chants de reconnaissance ils salueront alors leur grand bienfaiteur ! Seigneur, conduis aujourd’hui ton pauvre enfant aveugle ! Je ne sais pas mon chemin.