Le prophète reconnaît que le plus grand bonheur qu'on peut avoir en ce monde, c'est d'être associé à la vie de l'Église de Dieu pour le servir et pour l'adorer. Étant donné qu'il traverse des circonstances dans lesquelles il est privé de cette joie, il prie pour la retrouver.
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2 | Seigneur de l’univers, mon Dieu, Que tes demeures sont un lieu Plus que tout autre désirable ! |
3 | Mon cœur languit, mes sens ravis Rêvent sans cesse à tes parvis Où l’on te proclame Admirable ; Mon cœur et ma chair, s’élevant, Cherchent ta face, ô Dieu vivant. |
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4 | Les moineaux trouvent un logis, Les hirondelles ont leurs nids, Ô Toi par qui le monde existe, Mon Dieu, mon Roi me soutenant, Hélas, où sont-ils maintenant Les autels où ta grâce habite ? |
5 | Heureux qui peut dans ta maison Te louer en toute saison. |
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6 | Oh, que bienheureux est celui Dont tu es la force et lʼappui ; Dans son cœur, ta route est tracée. |
7 | Passant le val sec et hideux Des Mûriers, lʼhomme courageuxa Qui peine dans sa traversée, Trouve une source et creusera Des puits que le ciel remplira |
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8 | De force en force ils marcheront ; Enfin, ils pourront dans Sion Offrir à Dieu leur vie entière. |
9 | Seigneur tout-puissant, Éternel, De ton haut séjour immortel, Daigne écouter cette prière ; Dieu de Jacob en qui jʼai foi, Je tʼen supplie, exauce-moi |
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10 | Toi, notre bouclier, ô Dieu, Sur ton messie, ouvre les yeux ! |
11 | Oui, je préfère en toutes sortes Un jour chez Toi que mille ailleurs. Oh, combien je trouve meilleur Dʼêtre un simple garde à tes portes, Plutôt que dʼavoir, sans ta paix, Chez les méchants un beau palais. |
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12 | Car notre Seigneur Dieu très doux, Soleil et bouclier pour nous, Nous donne la gloire et la grâce. Notre Dieu, juste en chaque endroit, Comble tous ceux qui marchent droit, Et jamais leur bonheur ne passe. |
13 | Dieu tout-puissant, heureux cent fois Lʼhomme appuyé vraiment sur Toi ! |
a On traduit aussi : vallée des pleurs.