Retirez, prêtres Juifs, retirez vos couteaux ! Quoi, du divin Enfant la chair bénite et sainte, Qui du péché d’Adam n’a reçu nulle atteinte, Trouverait-elle en vous aujourd’hui des bourreaux ? Avec raison, grand saint, sur le bord de tes eaux, De baptiser Jésus tu témoignes ta crainte. Lui, qui du saint des saints est l’image et l’empreinte, A-t-il besoin de grâce, en reçoit-il les sceaux ? Circoncire Jésus, lui donner le baptême, Comme si ce Jésus était pécheur lui-même, C’est un juste sujet de mon étonnement ! Mais, mon âme, voici ce que la foi t’enseigne, Celui qui des pécheurs veut souffrir le tourment, Doit prendre leur livrée, et porter leur enseigne. |
1 : Qu’est-ce que la circoncision, sinon un indice de superfluité et de péché ? Mais qu’y a-t-il de tel en toi, Seigneur Jésus ? Que faites-vous donc, ô Hommes ! d’entreprendre de le circoncire ? (St. Bernard) 6 : En le baptisant, il reconnut un Dieu dans celui qui voulait être baptisé. (St Augustin) 9 : Tu veux être baptisé, Seigneur Jésus. Mais celui qui est pur a-t-il besoin de purification ? Et l’Agneau sans tache peut-il avoir quelque tache ? (St. Bernard)