Après ce long parcours à travers le désert de Paran, le peuple d’Israël arriva donc à Kadès-Barnéa. Mais il est difficile d’affirmer si ce lieu faisait partie du désert de Paran ou du désert de Tsin. Car Moïse cite Kadès-Barnéa dans le désert de Paran, lorsque le peuple d’Israël y séjourna pour la première fois, alors que pour le second séjour, trente-huit ans plus tard, il cite Kadès-Barnéa dans le désert de Tsin. Dans sa récapitulation des campements, Moïse dit encore que Kadès-Barnéa faisait partie du désert de Tsin. Et même L’ÉTERNEL DIEU le confirma encore avant la mort de Moïse.

Même si certains analystes prétendent que le désert de Paran englobait le désert de Tsin au nord, il est pourtant impossible de définir une limite précise entre ces deux déserts, surtout lorsqu’elle ne représente pas une frontière entre deux nations. Il se peut, aussi, que l’appartenance de Kadès-Barnéa au désert de Paran soit devenue celle du désert de Tsin trente-huit ans plus tard. Et cet espace de temps suffit pour que le nom d’affectation à un désert ait changé. Mais l’identité différente des déserts au sein desquels était positionné Kadès-Barnéa, à trente-huit années d’intervalle, nous permet de séparer les faits historiques qui s’y sont déroulés pour le peuple d’Israël à l’occasion de ses deux séjours distincts, justement à cause du désert qui ne porte pas le même nom.

À Kadès-Barnéa (désert de Paran), L’ÉTERNEL DIEU ordonna à Moïse d’envoyer des hommes pour explorer le pays de Canaan qui était le pays qu’IL avait promis de donner aux enfants d’Israël depuis Abraham. Pour cette mission, IL demanda à Moïse de désigner un Israélite par tribu, et qu’ils soient tous des personnages distingués et responsables. Ils devaient tous être des « chefs » dans chacune de leur tribu respective. Certaines traductions précisent même qu’ils devaient être des « princes ». Toutefois, ce terme de « prince » n’est pas un titre mais contient plutôt une idée d’autorité étant donné qu’ils devaient tous être sélectionnés pour représenter chaque tribu pendant cette mission.

Mais un élément nouveau, écrit par Moïse trente-huit plus tard, révèle que ce sont les Israélites qui lui proposèrent d’envoyer des hommes pour explorer le pays de Canaan, et non pas L’ÉTERNEL DIEU. En fait, vraisemblablement, une fois que les Israélites furent arrivés pour la première fois à Kadès-Barnéa, Moïse leur annonça qu’ils étaient face au pays que L’ÉTERNEL DIEU avait promis de leurs donné à maintes reprises:

« Vois, l’Eternel, ton Dieu, met le pays devant toi ; monte, prends-en possession, comme te l’a dit l’Eternel, le Dieu de tes pères ; ne crains point, et ne t’effraie point. »

Malheureusement, ce peuple d’Israël toujours aussi incrédule n’avait toujours pas confiance en L’ÉTERNEL DIEU malgré tout Son amour pour lui, Sa fidélité et Sa puissance qu’IL lui avait sans cesse démontré depuis sa libération de l’Égypte.

Alors, les Israélites dirent à Moïse :

« Envoyons des hommes devant nous pour explorer le pays, et pour nous faire un rapport sur le chemin par lequel nous y monterons et sur les villes où nous arriverons. »

Mais où était donc la nuée de L’ÉTERNEL Tout-Puissant dans leurs cœurs. Ne les dirigeait-elle pas sans interruption ? L’ÉTERNEL ne marchait-il pas en permanence devant eux avec Son Arche ?

Alors, voyant leur incrédulité, L’ÉTERNEL DIEU ordonna à Moïse de désigner un homme par tribu pour explorer le pays de Canaan, laissant ainsi le peuple d’Israël suivre sa propre initiative pour répondre à sa peur et son manque de confiance en DIEU.

C’est la raison pour laquelle L’ÉTERNEL DIEU demanda à Moïse de sélectionner un homme reconnu fiable dans chaque tribu. Toutefois, ces critères de sélection ne semblent pas basés sur leur foi, sinon ces douze hommes auraient refusé d’effectuer cette mission qui mettait en doute la Parole de DIEU. Et pourtant, même Moïse trouva que l’initiative du peuple d’Israël était bonne !

« Cet avis me parut bon ; et je pris douze hommes parmi vous, un homme par tribu. »

Nous pourrions dire que nous ne savons pas si Moïse approuva cette initiative au moment des faits, puisqu’il ne l’a pas mentionné. Mais du fait qu’il le déclara trente-huit ans plus tard, signifie peut-être qu’il regrettait son approbation à cause du résultat catastrophique qui allait en résulter. Cette analyse prouverait, peut-être, que Moïse n’aurait pas eu à s’en glorifier trente-huit plus tard, mais plutôt de la regretter sincèrement comme il le fit en l’avouant.

Car, comment avait-il pu participer, en quelque sorte, à l’initiative humaine des Israélites en l’approuvant, plutôt que de faire totalement confiance à L’ÉTERNEL DIEU comme il venait juste de le déclarer auparavant au peuple d’Israël ? :

« Vois, l’Eternel, ton Dieu, met le pays devant toi ; monte, prends-en possession, comme te l’a dit l’Eternel, le Dieu de tes pères ; ne crains point, et ne t’effraie point. »

« Vous vous êtes tous approchés de moi pour me dire : Envoyons des hommes devant nous pour explorer le pays, et pour nous faire un rapport sur le chemin par lequel nous y monterons et sur les villes où nous arriverons. »

« Cet avis me parut bon ; et je pris douze hommes parmi vous, un homme par tribu. »

L’attitude de Moïse, dans sa réaction immédiate, pourrait s’intituler la séduction ou la faiblesse. En tout cas, en approuvant le plan des Israélites, avait-il déjà oublié que c’était L’ÉTERNEL DIEU qui les conduirait ? Car Moïse n’avait pas besoin d’un rapport d’exploration pour savoir comment ou décider s’il fallait entrer ou non dans le pays que L’ÉTERNEL avait promis de leur donner depuis leurs ancêtres. Alors, l’approbation de Moïse d’envoyer des espions, était-ce :

• La confession tardive de Moïse ? Et était-elle vraiment sincère ?

• La sanction, qu’infligera L’ÉTERNEL à Moïse trente-huit ans plus tard, en le privant d’accéder au pays promis, fut-elle en partie la conséquence de son accord à la requête du peuple, ou sera-t-elle due à son manque de foi aux eaux de Meriba ? L’ÉTERNEL ne voulait-il pas toujours honorer Moïse ?

• L’ordre de L’ÉTERNEL à Moïse, d’envoyer des explorateurs dans le pays promis, faisait-il suite à l’accord de Moïse pour la demande du peuple ? Et dans ce cas, L’ÉTERNEL l’approuvait-il, ou était-ce pour mettre tous les Israélites à l’épreuve de leur foi ?

• Du fait que Moïse dirigeait tout le peuple, la mission d’envoyer des espions n’avait-elle pas simplement pour but d’organiser une stratégie d’installation de deux millions de personnes et non pas pour une conquête militaire qui serait dirigée par L’ÉTERNEL ?

Toutes ces questions posées sur l’avis de Moïse, grand serviteur de L’ÉTERNEL en qui IL avait mis toute sa confiance, ont une réponse spirituelle qui doit nous servir d’exemple.

Moïse a eu, peut-être, une réaction humaine en faisant confiance à l’imagination des hommes plutôt qu’à la sagesse spirituelle par la foi dont L’ÉTERNEL DIEU l’avait revêtue. L’ÉTERNEL DIEU avait beaucoup confié à Moïse et IL en exigeait d’avantage de sa part. Et comme il vivait sous l’autorité de la loi divine, Moïse n’en payera peut-être pas le prix parce qu’il était Lévite, mais trente-huit ans plus tard à cause de sa faiblesse.

Mais aujourd’hui, et depuis vingt siècles, L’ÉTERNEL DIEU a confié à tous Ses enfants rachetés par Sa grâce, le message de Son salut en JÉSUS-CHRIST pour le monde entier. Et pour celui qui est un vrai disciple de CHRIST (un chrétien), il lui sera exigé davantage par rapport à la mission qui lui aura été confiée par la grâce.

Car, sous cette grâce, plus les chrétiens nés de nouveau (de DIEU) disposent de talents et de connaissance que le DIEU Tout-Puissant leur a donné par Son FILS, plus ils sont responsables de les utiliser efficacement pour le salut de quiconque croit.

Car DIEU connait les pensées du cœur de chacun, et IL rendra à chacun selon ce qu’il aura fait. Si nous reconnaissons nos fautes, IL est fidèle et juste pour nous les pardonner comme IL le fit à Kadès-Barnéa pour deux des explorateurs, et peut-être pour Moïse. Car dix d’entre eux allaient mettre en plein jour l’incrédulité du peuple élu qui allait en périr pendant trente-huit années. Et c’est une chose terrible que de se détourner du DIEU Tout-Puissant !

Seuls Caleb et Josué, parmi les dix explorateurs Israélites, avaient vraiment confiance en L’ÉTERNEL DIEU.

D’ailleurs, l’un d’entre eux, sélectionné par Moïse, était bien connu pour sa foi en L’ÉTERNEL DIEU : c’était Josué (Hosée) fils de Nun, serviteur de Moïse. Mais qui était-il déjà ? D’ailleurs, la tribu d’Ephraïm fils cadet de Joseph qu’il représentait, symbolisait le passé et déjà le futur par sa sélection par rapport à la tribu de Manassé fils de Joseph qui était représentée par Gaddi fils de Susi :

Le premier constat, c’est qu’à la base Manassé et Éphraïm étaient les deux fils de Joseph, fils de Jacob (Israël), mais que dans cette désignation des explorateurs seule la tribu de Manassé est citée ici comme représentant la tribu de Joseph. Il est vrai que Manassé était le fils aîné de Joseph. Pourtant, sur son lit de mort, Jacob n’avait-il pas prophétisé à Joseph qu’Éphraïm serait plus grand que son frère aîné ! D’ailleurs, à ce sujet, la tribu d’Éphraïm le cadet n’était-elle pas recensée avant celle de Manassé l’aîné, et ne dirigeait-elle pas celle de son frère aîné dans les marches des groupes de tribus ?

Quant au représentant de la tribu d’Ephraïm, pour cette mission d’exploration, n’était-ce pas Hosée, fils de Nun, qui s’était illustré pour vaincre les Amalécites auteurs d’une attaque à l’arrière du peuple d’Israël à Rephidim. D’ailleurs, Hosée (salut), était son nom de naissance, et Josué (l’Eternel est salut) était son nom honorifique.

Car, ce n’est pas à partir de sa nomination d’explorateur pour le pays de Canaan que Moïse l’appela Josué (l’Eternel est salut), mais certainement lorsque L’ÉTERNEL DIEU remporta la victoire sur les Amalécites au travers de Josué :

« L’ÉTERNEL dit à Moïse : Écris ces choses comme souvenir dans le livre, et déclare à Josué que j’effacerai le souvenir d’Amalek de dessous les cieux. »

Le nom de Josué (l’Éternel est salut) lui avait été donné ainsi par Moïse à titre honorifique, à cause de la victoire que L’ÉTERNEL avait remporté au travers de lui pour tout le peuple d’Israël.

D’ailleurs, Josué n’apparaît dans l’exode du peuple d’Israël qu’à partir de la bataille contre les Amalécites à Rephidim, et déjà sous le nom de Josué. Si Moïse avait désigné Josué comme un des observateurs dans le pays de Canaan, ce n’était pas un choix anodin. Car Moïse le connaissait bien comme un serviteur fidèle et plein de zèle pour L’ÉTERNEL DIEU. Le nom de Josué (l’Éternel est salut) était aussi, en quelque sorte, prémonitoire pour la mission que L’ÉTERNEL DIEU allait lui confier après la mort de Moïse, pour faire entrer le peuple d’Israël dans pays qu’IL avait promis. Ainsi, les promesses de L’ÉTERNEL et la prophétie de Jacob continuaient à s’accomplir par Josué descendant d’Éphraïm, fils cadet de Joseph.

Moïse envoya donc les douze observateurs, qu’il avait sélectionnés, pour explorer secrètement le pays de Canaan, et pour observer les habitants, les villes, les forteresses, la terre, les cultures et les fruits du pays, car c’était le temps des premiers raisins.

Depuis Kadès-Barnéa, dans le désert de Tsin, Ils montèrent par le Néguev, passèrent par Hébron, et montèrent par le chemin de Hamath jusqu’à Rehob au pied de l’Hermon. En passant dans la vallée d’Eschcol, au nord d’Hébron, ils coupèrent au passage (au retour), une branche de cep de vigne.

Cette branche de cep de vigne avait encore une grappe de raisin qui n’avait pas encore été récoltée. Cette grappe de raisin devait être énorme, étant donné que deux de ces explorateurs portèrent cette branche de vigne au moyen d’une perche. Cette description laisse supposer que la récolte était proche à cause du poids de cette grappe qui était en état d’être vendangée. D’ailleurs, à ce sujet, la région voisine d’Hébron est célèbre pour ses énormes grappes de raisin (traduction d’Eschcol : grappe). Et le fait qu’ils la portèrent jusqu’à Kadès-Barnéa, laisse penser qu’ils le firent à leur retour afin qu’elle soit encore en état de conservation pour la montrer au peuple d’Israël (soit vers l’équinoxe de septembre). Il se peut, aussi, qu’ils apportèrent même un cep entier pour conserver la grappe mûre.

Les explorateurs Israélites cueillirent aussi des grenades et des figues. Si les figues mûres peuvent être cueillies à partir du mois de Juillet, les grenades mûres ne le sont qu’à partir de fin septembre.

Après quarante jours d’enquête, les douze explorateurs furent de retour à Kadès-Barnéa. Ils firent un rapport de leur expédition à Moïse, à Aaron, et à toute l’assemblée du peuple. Ils louèrent le pays de Canaan en montrant les fruits qu’ils avaient cueillis. C’était bien le pays où « coulent le lait et le miel » que L’ÉTERNEL DIEU avait promis de leur donner depuis très longtemps.

Après avoir fait les éloges de la richesse des cultures du pays de Canaan, les explorateurs affirmèrent qu’ils étaient épouvantés par les habitants de ce pays, et par les très grandes villes fortifiées qu’ils avaient vues. Ils citèrent tous les peuples qui y résidaient et qu’ils avaient observés, ainsi que tous les territoires qu’ils occupaient :

• La puissance des habitants du pays.
• La présence de la race des hommes géants (les Anakim)
• La présence des Amalécites dans le sud du pays (ils avaient déjà eu à combattre contre eux dans le désert).
• Les Hétiens, les Jébusiens et les Amoréens qui habitaient dans la montagne.
• Les Cananéens qui occupaient le littoral de la mer et les rives du Jourdain.

Les aveux des explorateurs effrayèrent instantanément le peuple d’Israël qui était à leur écoute. Pourtant, L’ÉTERNEL ne leurs avait-il pas annoncé la présence de ces peuples dans le pays promis, mais qu’IL les chasserait tous Lui-même.

Alors Caleb, qui était l’émissaire de la tribu de Juda dans cette exploration, fit taire le peuple qui était en train de se rebeller contre Moïse. Caleb exhorta même les Israélites à s’emparer du pays de Canaan en les persuadant qu’ils seraient vainqueurs.

Mais les autres explorateurs, excepté Josué, se révoltèrent à nouveau en invoquant toutes sortes de raisons pour décourager davantage le peuple d’Israël, notamment en leur disant que le pays de Canaan était remplis d’hommes « géants ». Alors, comme ils ne croyaient pas aux promesses divines, toute l’assemblée des Israélites poussa des cris de frayeur et pleura toute la nuit.

En réalité, les Israélites n’imaginaient qu’une conquête du pays par eux-mêmes, sans la présence de L’ÉTERNEL, et uniquement en se fiant à la sensation de leur chair plutôt qu’en la puissance divine.

Leur comportement était le résultat de vouloir vivre sans DIEU et Sa lumière, en ne comptant que sur eux-mêmes.

Car, vivre sans la lumière de DIEU, c’est :

• Refuser de reconnaître que DIEU existe, qu’IL est vivant.
• Refuser Sa souveraineté.
• Refuser d’obéir à LUI Seul.
• Refuser de LUI faire totalement confiance (la foi).
• Refuser l’autorité de la Parole de DIEU.
• Refuser la révélation de Sa volonté.
• Refuser de comprendre Sa volonté.
• Refuser d’obéir à Ses commandements.
• Refuser d’être guidé par la lumière de DIEU.
• Refuser d’être protégé et sauvé par DIEU Seul.
• Accepter d’être condamné et d’en mourir.

Pourtant, L’ÉTERNEL DIEU avait mis à part le peuple d’Israël dans le désert pour se révéler à lui, ainsi que pour l’instruire et le sanctifier, afin qu’il devienne Son peuple à la vue de toutes les nations.

La présence de L’ÉTERNEL DIEU se manifestait en permanence au sein du peuple d’Israël par Sa lumière et Sa puissance depuis qu’IL l’avait délivré de l’esclavage en Égypte.

Mais, refuser de se laisser guider en toute confiance par la lumière de DIEU, qui s’est révélée à eux comme à nous, et en préférant suivre nos propres initiatives, c’est renoncer à la présence de DIEU. Et sur le fond, c’est même refuser de croire à Son existence.

Car DIEU est lumière. Et le résultat de vouloir vivre sans DIEU et Sa lumière, équivaut à vivre et marcher dans les ténèbres qui produisent la condamnation à la mort, depuis Adam et Ève.

Mais, à cause de Son amour pour tous, L’ÉTERNEL DIEU a fait connaître Son ardente lumière au monde entier en la personne de JÉSUS-CHRIST. Car, la lumière divine existait avant la fondation du monde qui a été créé par elle parce qu’elle est la Parole de DIEU. Mais le peuple d’Israël l’a rejeté en refusant JÉSUS-CHRIST qui est la Parole de DIEU et Sa lumière révélée au monde entier.

Symboliquement, cette lumière de CHRIST était déjà présente au sein du peuple des enfants d’Israël, au travers de la colonne de feu depuis le début de l’exode, pour les libérer, les protéger et les guider. Et la lumière divine permanente est le signe de l’alliance qui lie L’ÉTERNEL DIEU avec son peuple élu.

Car cette nuée ou cette colonne de feu visibles, jour et nuit, symbolisent la lumière de la foi donnée par L’ETERNEL DIEU à tous ceux qui sont nés de nouveau par JÉSUS-CHRIST leur Sauveur. Et dans cette nouvelle vie d’obéissance, ils ne marchent pas par la vue, mais par la foi en LUI. Ainsi, Sa lumière jaillit dans leurs cœurs (le centre de leur pensée), en toutes circonstances, et partout où ils se trouvent, pour les diriger : c’est la puissance du SAINT-ESPRIT qui agit librement dans leurs cœurs pour en révéler les fruits de la sainteté en plein jour. Ils sont devenus ainsi la lumière du monde en reflétant la lumière de CHRIST.

Ce qui est paradoxal, c’est que les Israélites guidés par la lumière de DIEU étaient effrayés par les habitants du pays de Canaan qui vivaient dans les ténèbres de l’idolâtrie. Alors que, pendant ce temps, tous ces peuples qui vivaient dans les ténèbres, étaient déjà effrayés à la pensée que L’ÉTERNEL DIEU, le Tout-Puissant, était présent par Sa lumière et Sa puissance au sein du peuple d’Israël dans le désert. C’est quand même un comble, qui résulte du manque de foi du peuple élu qui préférait s’appuyer sur sa propre pensée.

Alors, et contrairement au peuple d’Israël qui refusa la présence de DIEU, et qui en périt par Sa colère, vivre avec DIEU, et vivre pour LUI par JÉSUS-CHRIST qui est Sa Parole incarnée, produit la vie éternelle pour tous ceux qui croient en LUI comme le Seigneur des seigneurs et leur unique Sauveur en toutes circonstances.

La révélation de la lumière de la Parole DIEU aux Israélites dans le désert du Sinaï fut un échec pour un très grand nombre d’entre eux, parce qu’ils avaient préféré marcher sans DIEU en ne se reposant que sur les privilèges qu’IL leurs avait donnés. Mais, la révélation de la lumière de DIEU en JÉSUS-CHRIST est restée constamment présente depuis vingt siècles dans le cœur de ceux qui l’ont fait briller et qui la feront encore briller comme des enfants de lumière qui vivent et qui vivront en acceptant l’autorité de la Parole de DIEU.

Alors, dans leur déception et leur colère, les Israélites murmurèrent contre Moïse et Aaron, et accusèrent même L’ÉTERNEL DIEU d’être l’auteur de cette situation en regrettant à nouveau leur vie passée en Égypte : c’est un comble ! Les Israélites décidèrent même de désigner un autre chef que Moïse et de retourner en Égypte.

Moïse et Aaron, effrayés et complètement désespérés, tombèrent sur leur visage pour supplier L’ÉTERNEL DIEU de venir à leur secours. Josué et Caleb déchirèrent leurs vêtements et vinrent parler à toute l’assemblée pour les exhorter à ne pas se rebeller contre L’ÉTERNEL DIEU mais de LUI faire confiance. Car IL était avec eux pour les faire entrer dans ce bon pays qu’IL leur avait promis.

Moïse implora aussi les Israélites de faire confiance à L’ÉTERNEL DIEU, en leurs rappelant qu’IL marchait toujours devant eux. Mais les Israélites ne voulaient pas l’écouter. Au contraire, ils parlaient même de lapider Caleb et Josué, parce qu’ils s’opposaient à eux.

Pendant que toute l’assemblée des Israélites parlait vivement de la lapidation de Josué et Caleb, la gloire de L’ÉTERNEL DIEU apparut sur le Tabernacle. IL se mit en colère en s’adressant à Moïse :

« Jusqu’à quand ce peuple me méprisera-t-il ? Jusqu’à quand ne croira-t-il pas en moi, malgré tous les prodiges que j’ai accomplis au milieu de lui ? »

« Je le frapperai par la peste, et je le détruirai ; mais je ferai de toi une nation plus grande et plus puissante que lui. »

Moïse, qui était rempli d’amour pour les Israélites, intercéda pour eux avec ferveur auprès de L’ÉTERNEL pour qu’IL leur pardonne à nouveau leur incrédulité. Il évoqua même, à L’ÉTERNEL, les répercussions s’IL anéantissait le peuple d’Israël en totalité, à cause du témoignage qu’il provoquerait devant les Égyptiens et toutes les nations lorsqu’ils l’apprendraient. Car, si les Israélites étaient détruits par L’ÉTERNEL DIEU, tous leurs ennemis diraient qu’IL était incapable de mener ce peuple dans le pays qu’IL leur avait maintes fois promis, et que ce serait, ainsi, la raison pour laquelle IL les aurait tous détruits dans le désert.

Moïse ajouta même :

« Maintenant, que la puissance du Seigneur se montre dans sa grandeur, comme tu l’as déclaré en disant : L’Éternel est lent à la colère et riche en bonté, il pardonne l’iniquité et la rébellion ; mais il ne tient point le coupable pour innocent, et il punit l’iniquité des pères sur les enfants jusqu’à la troisième et la quatrième génération. »

« Pardonne l’iniquité de ce peuple, selon la grandeur de ta miséricorde, comme tu as pardonné à ce peuple depuis l’Égypte jusqu’ici. »

Ces paroles de Moïse montrent qu’il connaissait bien L’ÉTERNEL en s’adressant directement à LUI avec sincérité, jusqu’à même LUI demander de changer d’avis sur sa terrible décision de détruire tout le peuple d’Israël, excepté Moïse et ses descendants. Car l’honneur de DIEU était en jeu s’IL anéantissait tout le peuple d’Israël en ne le réduisant qu’à quelques personnes. D’ailleurs, la décision divine d’épargner Moïse concernait aussi tous les Lévites dont la famille sacerdotale d’Aaron et ses fils. Et si L’ÉTERNEL ne le mentionne pas à ce moment-là, c’est parce qu’IL avait déjà mis à part les Lévites qui LUI étaient tous consacrés dans l’obéissance. Le fait qu’il n’y avait aucun Lévite parmi les explorateurs, en est aussi la preuve.

Alors, face à la sincérité et la sagesse de Son serviteur Moïse, L’ÉTERNEL DIEU exhaussa en partie sa prière de supplications, parce qu’IL avait confiance en lui, mais sous certaines conditions. Car, si L’ÉTERNEL consentit à épargner ceux qui ne faisaient pas partie du dénombrement (les moins de vingt ans), IL conserva les sanctions irréversibles contre ceux qui avaient été recensés et qui étaient les auteurs de ce refus d’obéissance en leur DIEU Tout-Puissant qui marchait pourtant devant eux et les protégeait depuis l’Égypte :

« Tous ceux qui ont vu ma gloire, et les prodiges que j’ai faits en Égypte et dans le désert, qui m’ont tenté déjà dix fois, et qui n’ont point écouté ma voix, tous ceux-là ne verront point le pays que j’ai juré à leurs pères de leur donner, tous ceux qui m’ont méprisé ne le verront point. »

En réalité, L’ÉTERNEL DIEU décréta que tous les hommes Israélites âgés de vingt et plus, qui avaient été recensés, mourront dans le désert et n’entreront pas dans le pays promis. Et pourtant, L’ÉTERNEL DIEU avait déjà été très patient auparavant. Car les Israélites L’avaient déjà tenté dix fois en murmurant et en refusant de LUI faire confiance depuis leur libération d’Égypte :

• Avant la traversée de la mer Rouge.

• Aux eaux amères de Mara.

• Dans le désert de Sin, les murmures pour la nourriture.

• Dans le désert de Sin, le non-respect de la manne céleste et du sabbat.

• Dans le désert de Sin, le non-respect du Sabbat.

• À Rephidim, pour la soif.

• Au campement du Mont Sinaï, pour l’érection du veau en métal.

• À Tabeéra, pour les murmures.

• À Kibroth-Hattaava, pour la nourriture.

• À Kadès-Barnéa, les murmures et les cris après le rapport des observateurs sur le pays de Canaan.

C’en était assez de l’incrédulité de ces hommes adultes et responsables à cause de leur comportement vis-à-vis du DIEU Tout-Puissant qui leur avait toujours pardonné, et souvent par l’intercession de Moïse. Mais si c’était la troisième fois depuis le recensement, que le peuple d’Israël murmurait contre L’ÉTERNEL DIEU, c’était la première fois qu’il refusait de marcher avec LUI en se soumettant à Son autorité.

Seuls deux hommes défendirent la gloire de L’ÉTERNEL DIEU en exhortant le peuple à Le suivre pour entrer dans le pays de Canaan : c’étaient Caleb fils de Jephunné, et Josué fils de Nun.

Il semble donc que 603550 – 2 = 603448 hommes recensés périront dans le désert pendant un peu plus de 38 années (voir le calendrier de l’exode), à cause de leur refus de marcher avec L’ÉTERNEL DIEU pour entrer en possession du pays qu’IL leur avait promis. Nous pourrions imaginer qu’il y avait d’autres Israélites que Caleb et Josué qui étaient restés fidèles à L’ÉTERNEL pour marcher avec LUI. Car, comment est-il possible que seulement deux hommes sur 603550 recensés soient restés sincères en marchant par la foi ?

L’hypothèse d’affirmer qu’il y avait des Israélites recensés fidèles au milieu du peuple incrédule, autres que Caleb et Josué, et que la Parole de DIEU n’en parle pas, signifierait alors que L’ÉTERNEL DIEU serait alors injuste en les condamnant tous ! Mais cela est impossible, et cette conclusion n’a aucun fondement parce que :

• DIEU est parfaitement juste, et IL aime la justice.

• Il n’y aucun juste sur la terre, pas même un seul. Tous sont égarés, tous sont pervertis.

• Il n’y avait que deux hommes sincères envers DIEU au milieu de tous ceux qui étaient recensés. Ils l’ont prouvé par leur zèle pour LUI, au péril de leur vie. Sinon, ils n’auraient pas été épargnés par le châtiment divin qui est pour tous les injustes.

Toutefois, l’exclusion d’entrer en terre promise pour ces 603448 Israélites, ne signifie pas que tous ont été perdus pour l’éternité. Car certains d’entre eux trouvèrent certainement la foi pendant cette agonie de plus de 38 ans, jusqu’à leur mort dans le désert. Cette punition qu’ils ont tous subi, d’une manière ou d’une autre dans le désert, à cause de leur désobéissance, ne fut que temporelle pour ceux qui seront sauvés par leur repentance sincère et leur foi en L’ÉTERNEL DIEU jusqu’à la fin de leur vie.

Mais, à cause de son zèle pour LUI, L’ÉTERNEL DIEU promit à Moïse que Caleb, fils de Jephunné et ses descendants, possèderont un territoire dans le pays promis. Quant à Josué, fils de Nun, il succédera à Moïse pour diriger le peuple d’Israël, et le fera entrer dans le pays promis au sein duquel il recevra aussi la possession d’une ville. Mais cet héritage sera simplement l’aboutissement de leur zèle pour L’ÉTERNEL qui les gardera en vie en récompense de leur fidélité.

La décision de L’ÉTERNEL DIEU était irrévocable. Et comme IL connaissait parfaitement la perversité de ce peuple au « cou raide » et infidèle, IL savait à l’avance que les Israélites essayeraient malgré tout de contourner la sanction divine, en essayant de pénétrer dans le pays de Canaan sans LUI.

Pourtant, L’ÉTERNEL avait mis en garde Moïse sur les risques que prendraient les Israélites s’ils s’aventuraient à affronter seuls les Amalécites et les Cananéens qui les attendaient de pieds fermes. Et pour prévenir les Israélites de la détermination de ces peuples, L’ÉTERNEL conseilla à Moïse d’ordonner aux Israélites de quitter Kadès-Barnéa et de se retourner en direction de la mer rouge par le même chemin qu’ils avaient emprunté en sens inverse.

Et comme IL connaissait à l’avance l’incrédulité de Son peuple, L’ÉTERNEL DIEU parla sévèrement à Moïse et Aaron en précisant, que de toute façon, ils devront errer dans le désert pendant quarante années correspondant aux quarante jours d’enquête de leurs explorateurs dans le pays de Canaan. Bien que ce nombre de « quarante » semble arrondi, cette comparaison de L’ÉTERNEL, au sujet des quarante années par rapport aux quarante jours, est aussi une preuve supplémentaire qu’IL n’avait pas approuvé le fait que les Israélites aient envoyé des explorateurs en terre promise au lieu d’avoir une entière confiance envers leur DIEU Tout-Puissant.

Les dix explorateurs, que Moïse avait envoyés en Canaan, et qui venaient de se rebeller contre la volonté de L’ÉTERNEL DIEU en entraînant tout le peuple avec eux, furent frappés par une plaie qui les fit périrent sur place. Seuls Caleb et Josué, qui étaient restés fidèles à L’ÉTERNEL, furent épargnés.

Alors, à cause des murmures et l’incrédulité des Israélites, leurs enfants et leurs petits-enfants devront errer dans le désert, jusqu’à ce que tous leurs ascendants y soient enterrés. Ainsi, pendant toutes ces années, les nouvelles générations innocentes devront porter le poids des infidélités de leurs pères, avant de pouvoir entrer dans le pays promis. Quel long et lourd fardeau pour cette jeunesse !

Moïse se chargea d’annoncer aux Israélites le terrible châtiment que L’ÉTERNEL DIEU avait prononcé contre eux. Ils furent consternés et affligés jusqu’au matin suivant. Mais dès le matin, et malgré le fait qu’ils reconnaissent qu’ils avaient péché contre le DIEU Tout-Puissant, ils firent volte-face au lieu d’accepter que seule la volonté du DIEU Tout-Puissant s’accomplira. Ils décidèrent eux-mêmes de partir en direction du pays de Canaan et d’y entrer, pensant que de cette façon ils accompliraient la promesse et la volonté de L’ÉTERNEL, et que leur incrédulité serait ainsi pardonnée !

Mais cette décision était bien tardive. Car elle était uniquement influencée par la sentence impitoyable que L’ÉTERNEL venait de prononcer à leur encontre. En effet, tout à coup, pour les Israélites c’était la mort ou la vie.

Ce peuple rebelle avait complètement oublié que L’ÉTERNEL DIEU avait marché devant eux jour et nuit et qu’IL manifestait Sa présence en permanence dans la nuée ou la colonne de feu pour les guider et pour vaincre tous leurs ennemis sans qu’ils aient eux-mêmes à les combattre. Mais, maintenant, il était trop tard.

Alors Moïse, qui était convaincu de la sentence de L’ÉTERNEL contre les Israélites parce qu’IL ne serait pas eux, leur dit :

« Pourquoi transgressez-vous l’ordre de l’Éternel ? Cela ne réussira point ! »

« Ne montez pas ! Car l’Éternel n’est pas au milieu de vous. Ne vous faites pas battre par vos ennemis. »

« Car les Amalécites et les Cananéens sont là devant vous, et vous tomberiez par l’épée. Parce que vous vous êtes détournés de l’Éternel, l’Éternel ne sera point avec vous. »

Comment les Israélites avaient-ils déjà oublié le spectre des « géants » décrits par les explorateurs et qu’ils devront affronter ?

Mais il était trop tard : le péché avait étouffé leur foi. Et cet appel de désespoir de Moïse n’avait plus aucun effet. Les Israélites ne s’écoutaient qu’eux-mêmes depuis longtemps. Ils ne pouvaient pas comprendre que DIEU ne combattraient plus leurs ennemis, même si la colonne de nuée restait apparente au-dessus du Tabernacle.

Car, si dès le début, les enfants d’Israël avaient décidés avec sincérité d’entrer dans le pays de Canaan avec L’ÉTERNEL, ils n’auraient pas eu à combattre les Amalécites et les Cananéens qui vivaient dans la région et qui les guettaient déjà, parce qu’ils étaient déjà effrayés à la pensée que L’ÉTERNEL DIEU, le Tout-Puissant, était présent par Sa lumière et Sa puissance au sein du peuple d’Israël dans le désert, depuis sa sortie de l’Égypte.

Ainsi, totalement déterminés, obstinés et « aveugles » d’orgueil, les Israélites montèrent en force par la montagne de Séir en direction du pays de Canaan malgré le fait que l’Arche de l’alliance, ainsi que Moïse et les Lévites, ne sortirent point du campement de Kadès-Barnéa. Et si l’Arche resta dans le Tabernacle, la nuée divine y resta au-dessus. Cette précision biblique montre une nouvelle fois, que dans ces conditions, tous les Lévites restèrent aussi à proximité du Tabernacle dont ils avaient la garde et pour lequel ils assuraient le service. Les Lévites appartenaient tous à L’ÉTERNEL DIEU et LUI restaient fidèles.

Alors, les Amalécites, les Cananéens et même les Amoréens qui habitaient sur la montagne et qui les guettaient « de pied ferme », descendirent sur les Israélites et les battirent de telle façon qu’ils les « taillèrent en pièces » jusqu’à Horma. Cette expression « être taillé en pièces », et la traduction d’Horma (destruction), montrent la défaite cuisante des Israélites qui moururent au bout de leur folie.

Mais, certainement que tous les Israélites recensés « capable de porter des armes » et condamnés par L’ÉTERNEL à mourir dans le désert, n’avaient pas tous suivi cette initiative de conquête sans LUI. Sinon, ils auraient tous abandonné leurs familles respectives à Kadès-Barnéa. Et même s’ils étaient sans doute très nombreux à participer à cette conquête de l’impossible, un nombre inconnu d’Israélites préféra rester dans le campement sous la protection de L’ÉTERNEL présent sur l’Arche de l’alliance. Sinon, les 603448 Israélites condamnés n’auraient pas agonisés pendant trente-huit années dans le désert. Mais, le récit sur les Amoréens qui poursuivirent les Israélites « comme font les abeilles », montre qu’ils étaient quand même très nombreux à participer à l’étendue de la débâcle du peuple de DIEU, mais sans LUI. Tous les participants ne moururent pas dans ce combat perdu d’avance, du fait que certains pleurèrent à leur retour au campement, et peut-être même qu’ils se repentirent dès ce moment-là, même si la Bible n’en parle pas.

Quelle honte pour les Israélites d’avoir été poursuivi par des peuples idolâtres « comme font les abeilles », alors que s’ils avaient fait confiance à L’ÉTERNEL, IL leur avait promis de chasser ces peuples en leur envoyant des « frelons ». Quelle beau « clin d’œil » biblique de la faiblesse des êtres humains qui préfèrent combattre sans DIEU, en étant humiliés et vaincus de cette manière-là. C’est le résultat inverse du bon combat par la foi qui aboutit à la victoire.

Ainsi, la décision du peuple d’Israël, qui était de choisir entre la mort ou la vie, était devenue un verdict impitoyable : la mort ou la mort + la mort éternelle. Mais de quelle mort s’agissait-il vraiment ?

Car toute l’instruction de la loi, ses commandements, son organisation, et les institutions que L’ÉTERNEL avait créé pour Son peuple élu, qu’IL avait mis à part et sanctifié pour l’accomplissement de Sa promesse, s’effondrait à cause de son incrédulité, sa désobéissance et son orgueil. En refusant d’obéir à la Parole de DIEU (CHRIST), la maison du peuple de DIEU venait de s’écrouler.

Au bout de multiples situations de murmures et de rébellions, L’ÉTERNEL DIEU venait de mettre les Israélites une nouvelle fois à l’épreuve de leur foi envers LUI. Car IL savait depuis longtemps que c’était un peuple au « cou raide » et infidèle.

Depuis que le peuple de L’ÉTERNEL DIEU sanctifié avait quitté le Mont Sinaï, quatre mois auparavant, il n’avait pas cessé de se plaindre, de se rebeller, et de contester Son autorité en se permettant même d’ignorer Sa puissance, Sa gloire et Sa promesse.

Cette fois, le comportement des Israélites avait dépassé largement les limites de la grande patiente de L’ÉTERNEL DIEU. Ils en payeront le prix pendant plus de trente-huit en agonisant dans le désert. Le comportement du peuple d’Israël et la condamnation qui en fut la conséquence, doit nous servir d’exemple. Et nous sommes ainsi bien prévenus : « on ne se moque pas de DIEU »

Car si nous avons reçu la révélation de JÉSUS-CHRIST Parole de DIEU faite chair, envoyé sur la terre pour nous sauver, et que nous Le reconnaissions comme notre unique Seigneur et Sauveur, nous ne devons pas avoir un cœur incrédule qui pourrait nous éloigner du DIEU vivant. Et pourtant prenons garde, la menace est constante.

L’ÉTERNEL DIEU était tellement irrité contre Son peuple élu, que dans Sa colère, IL le condamna à errer et mourir pendant plus de trente-huit ans dans le désert. Alors :

« Aujourd’hui, si vous entendez sa voix, N’endurcissez pas vos cœurs, comme lors de la révolte. Qui furent, en effet, ceux qui se révoltèrent après l’avoir entendue, sinon tous ceux qui étaient sortis d’Égypte sous la conduite de Moïse ? Et contre qui Dieu fut-il irrité pendant quarante ans, sinon contre ceux qui péchaient, et dont les cadavres tombèrent dans le désert ? Et à qui jura-t-il qu’ils n’entreraient pas dans son repos, sinon à ceux qui avaient désobéi ? Aussi voyons-nous qu’ils ne purent y entrer à cause de leur incrédulité. »

Si nous avons entendu Sa Parole (Sa voix), et qu’elle est entrée dans nos cœurs, nous devons la méditer et la mettre en pratique dans nos vies. Obéir à Sa Parole c’est obéir à DIEU Lui-même. Car Sa Parole, pleine de grâce et de vérité, a habité au milieu de nous au travers de JÉSUS-CHRIST. Elle est vivante et opérante pour nous depuis vingt siècles.

Que le peuple d’Israël soit bien élu par L’ÉTERNEL DIEU dans le désert, ne signifie pas que les Israélites étaient tous des vrais croyants. C’est la raison pour laquelle, un bon nombre d’entre eux montrèrent sans cesse leur incrédulité par leur refus de LUI obéir et qu’ils se révoltèrent même contre LUI.

Car tous ceux qui professent être de vrais croyants (les chrétiens nés de nouveau) doivent sans cesse veiller à ne pas avoir un cœur mauvais et incrédule qui puisse les éloigner de leur DIEU Tout-Puissant. S’ils sont devenus de vrais enfants de DIEU, par JÉSUS-CHRIST mort et ressuscité pour eux, ils doivent témoigner en permanence qu’ils LUI appartiennent par leur obéissance qui prouve qu’ils sont définitivement réconciliés avec LUI, contrairement aux Israélites qui subirent Sa colère à cause de leur égarement.

Quand nous disons que les 603448 Israélites furent condamnés à la mort, ou à la double mort, signifie qu’ils périrent tous d’une première mort terrestre à cause du péché. Mais pour les uns, c’était uniquement une mort terrestre, alors que pour les autres, ils seront jugés et condamnés à une seconde mort : la mort éternelle. Cela signifie que certains se sont peut-être repentis avec sincérité avant la fin de leur vie, et pas les autres. Ainsi, le fait qu’ils moururent tous pendant plus de trente-huit dans le désert ne signifie pas que tous ne furent pas sauvés de la seconde mort. Car tous les vrais croyants, ceux qui se seront repentis sincèrement, ne connaîtrons pas une seconde mort. Et l’exclusion d’entrer en Terre promise ne signifie pas que tous les Israélites furent perdus pour l’éternité. Certains d’entre eux, que DIEU seul connaît, furent sauvés par le moyen de leur foi, même si elle se manifesta peut-être pendant leur punition temporelle qui se termina par leur mort physique.

Et cela signifie que le chrétien né de nouveau ne peut pas perdre son salut, comme ne l’a pas perdu le vrai croyant qui a marché par la foi en DIEU et Sa Parole dans le désert du Sinaï, malgré le fait qu’il y soit mort comme les autres. Car, c’est uniquement par la grâce de DIEU que nous pouvons tous être sauvés et par le moyen de la foi qu’IL nous a donné gratuitement dans tous les temps. Car la foi est l’obéissance à la vérité révélée au monde entier par JÉSUS-CHRIST qui est la Parole de DIEU faite chair.

Malgré qu’ils soient tous pécheurs, comme nous, les Israélites qui ont obéis aux ordres de DIEU par leur foi en Lui, ont été sauvés comme les chrétiens, par JÉSUS-CHRIST Parole de DIEU, en obéissant par la foi à Ses commandements, et en les mettant en pratique, malgré le fait qu’ils soient tous morts dans le désert.

L’être humain ne peut mériter et gagner le salut par ses propres moyens. Mais à travers la foi en JÉSUS nous nous identifions des pécheurs rachetés. C’est pour cette raison que la foi, comme la grâce, sont des dons de DIEU. Sans la foi, il est impossible de LUI être agréable et reconnaissant. La foi en DIEU (Le PÈRE et le FILS) est le don qu’IL nous offre, par Sa grâce, pour accéder à Son salut éternel en nous transformant par Son ESPRIT-SAINT.

« La foi est une ferme assurance des choses que l’on espère, une démonstration de celles qu’on ne voit pas. »

La foi est une merveilleuse assurance en l’amour de DIEU et Sa Parole. Et JÉSUS-CHRIST, qui est Sa Parole vivante, est une merveilleuse démonstration de Son amour pour tous. Car IL est venu sur la terre afin de mourir sur la croix pour nous sauver tous. Or, L’ÉTERNEL DIEU aurait été parfaitement juste de laisser les choses dans cet état, avec tous les hommes sous Son jugement. Mais IL ne l'a pas fait. Au contraire, IL a mis en œuvre un plan de sauvetage pour secourir Son peuple du péché et du jugement, afin de libérer toute la création de l’esclavage du péché. Et pour l’accomplir, DIEU a envoyé Son Fils unique qui a pris sur Lui la malédiction et la sanction dues à nos péchés en mourant sur la croix à notre place.

Ainsi, par Sa mort et Sa résurrection, JÉSUS-CHRIST Parole de DIEU faite chair, a donné accès au royaume éternel de DIEU pour tous les pécheurs repentis, qu’ils aient vécu dans le désert du Sinaï il y a trente-cinq siècles ou qu’ils soient chrétiens nés de nouveau dans le monde entier. Car même si elle était encore cachée pour le peuple d’Israël dans le désert, la grâce de DIEU était déjà offerte pour tous par JÉSUS-CHRIST, qui est l’accomplissement de Son amour pour tous les pécheurs du monde et dans tous les temps.