« Occupe-toi de ces choses, donne-toi tout entier à elles, afin que tes progrès soient évidents pour tous. »
Nous avons pratiquement ici la promesse que, par une application attentive et le don de toutes nos pensées à l’œuvre du Seigneur, nous ferons des progrès visibles pour tous. Ce n’est pas par une lecture hâtive, mais par une méditation profonde que nous profiterons de la Parole de Dieu. Ce n’est point par le grand nombre d’œuvres poursuivies négligemment, mais en nous mettant tout entiers à ce que nous entreprenons, que nous avancerons dans la connaissance de Dieu. « Dans tout travail il y a quelque profit, » pourvu qu’il ne soit pas fait à la hâte et superficiellement, sans que le cœur y soit. Si nous nous partageons entre Dieu et Mammon, entre Christ et nous-mêmes, il n’y aura pas de progrès.
Il faut nous donner tout entiers aux choses de Dieu, ou bien nous ne serons que de pauvres trafiquants des affaires célestes, et nous ne trouverons jamais aucun bénéfice à notre actif. Suis-je ministre ? Que je le sois entièrement, sans dépenser mes énergies à des choses secondaires. Qu’ai-je à faire avec la politique ou de vains amusements ? Suis-le chrétien ? Que le service de Jésus devienne ma constante occupation, l’œuvre de ma vie, mon unique poursuite. Soyons pénétrés intérieurement par Jésus et absolument consacrés à son œuvre, si nous voulons que l’Eglise et le monde sentent l’influence puissante que Dieu veut nous y voir exercer.