« Tu es mon serviteur, ô Israël, je ne t’oublierai pas. »
Notre Dieu Eternel ne peut oublier ses serviteurs au point de cesser de les aimer. Il ne les a pas choisis pour un temps, mais pour toujours. Il savait ce qu’ils feraient lorsqu’il les a appelés dans la famille de Dieu. Il efface leurs péchés comme un nuage, et certainement il ne les renverra pas pour des iniquités qu’il a effacées. Ce serait blasphémer que de supposer chose semblable. Il ne peut pas non plus les oublier au point de cesser de s’en préoccuper. Un instant d’oubli de la part de notre Dieu serait notre ruine. C’est pourquoi il dit : « Je ne t’oublierai pas. » Les hommes nous oublient ; même ceux auxquels nous avons fait du bien se tournent contre nous. Nous ne pouvons avoir de place assurée dans le cœur si inconstant de l’homme.
Mais Dieu, lui, n’oublie pas ses vrais serviteurs. Il se lie lui-même à nous, non par ce que nous avons fait pour lui, mais par ce qu’il a fait pour nous. Nous avons été aimés trop longtemps et rachetés à un trop grand prix pour être négligés. Jésus voit en nous le travail de son âme, et ce travail comment pourrait-il l’oublier ? Le Père voit en nous l’Epouse de son Fils, et l’Esprit, le résultat de sa propre œuvre. Le Seigneur a ses pensées arrêtées sur nous. Oh ! Puissions-nous de notre côté ne jamais oublier notre Dieu !