Si le roi d’Édom était attentif aux mouvements du peuple d’Israël, à cause de la crainte qu’il avait de lui et de la demande des messagers envoyés par Moïse, d’autres peuples ou tribus qui habitaient la région l’étaient aussi. Car un peuple nomade de deux millions de personnes, voyageant près de leur territoire dans le Néguev et d’Édom à cette époque, représentait pour eux un danger d’envahissement et de conquête permanents. D’ailleurs, à ce sujet, les Amalécites et les Cananéens surveillaient depuis longtemps les mouvements du peuple d’Israël.

Or, le roi Cananéen d’Arad, qui habitait au midi du pays de Canaan, apprit que les Israélites s’avançaient par le chemin d’Atharim. Ce roi Cananéen attaqua Israël, et lui fit des prisonniers.

Alors, à la suite de cet échec, le peuple d’Israël s’humilia devant L’ÉTERNEL et Lui fit un vœu qu’IL honora favorablement :

« Si tu livres ce peuple entre mes mains, je vouerai ses villes à l’interdit. »

« L’ÉTERNEL écouta la voix d’Israël et lui livra les Cananéens. On les voua à l’interdit, eux et leurs villes, et l’on nomma ce lieu Horma. »

Cet évènement, écrit à deux reprises de façon identique dans sa première partie, confirme sa position chronologique. Mais le vœu des Israélites d’exterminer les Cananéens et leurs villes dans cette région eut son accomplissement beaucoup plus tard Pour ces raisons, cet évènement nécessite des précisions et des hypothèses d’explication :

• Arad, ville royale, était située à proximité d’Horma (Tsephath) dans le Néguev (voir carte ci-contre). Son emplacement a été identifié sur la colline de Tell-Arad à vingt-six kilomètres au Sud d’Hébron et à trente kilomètres au Nord-est de Beer-Sheba.

• Le chemin d’Atharim était sans doute la piste qui permettait d’accéder au pays de Canaan au Nord depuis la route royale Ouest-Est. Cette piste Sud-Nord, encore existante, passe à proximité du Mont Halaq (voir carte).

Première hypothèse

• Lorsque Moïse rappela le souvenir de l’ordre qu’avait donné L’ÉTERNEL DIEU de passer près de la frontière des enfants d’Esaü (Édomites), IL n’avait pas dit aux Israélites de traverser leur territoire, mais au contraire de bien se tenir sur leurs gardes. Car IL ne leur permettait même pas d’y poser leurs pieds.

Alors, du fait qu’en même temps L’ÉTERNEL DIEU leur avait ordonnait de se tourner vers le Nord, pourrait expliquer que le peuple d’Israël ait justement voulu emprunter cette piste située en dehors du territoire d’Édom à l’Est et au Sud-ouest de la mer Morte, et du plateau du Néguev à l’Ouest, pour entrer dans le pays de Canaan qui lui était promis (voir carte). Mais si cette hypothèse était la bonne, L’ÉTERNEL aurait permis que le peuple d’Israël accède en terre promise par ce chemin ! Ce qui ne fut absolument pas le cas.

Deuxième hypothèse

• Le roi d’Édom ayant refusé de laisser passer le peuple d’Israël à travers son territoire d’Ouest en Est, et qui pourtant lui aurait permis d’accéder à la terre promise par la région Est de la mer Morte, Moïse, qui avait la mission de diriger le peuple, voulut peut-être essayer de prendre la direction du Nord sans détour, par la piste qui lui évitait d’affronter les Édomites à l’Est et les peuples du Néguev à l’Ouest. Mais lorsque le roi d’Arad attaqua le peuple d’Israël et qu’il lui fit des prisonniers, les Israélites ne furent pas « taillés en pièces » comme le furent leurs pères lorsqu’ils tentèrent d’entrer en Canaan sans l’Arche de L’ÉTERNEL trente-huit ans auparavant.

Mais cette fois-ci, il n’y eut que des prisonniers. Ce qui sous-entend que même si le roi d’Arad « attaqua ou combattit » les Israélites, il n’y a eu point de « combats meurtriers » mais que le peuple d’Israël fut humilié à cause de ses prisonniers.

Troisième hypothèse

• Les Saintes Écritures ne nous disent pas où se trouvait l’Arche de L’ÉTERNEL lorsque le roi d’Arad captura des Israélites. Nous ne savons pas, non plus, où et de quelle manière il put faire des prisonniers au sein du peuple d’Israël.

• Si le peuple d’Israël était en marche (s’acheminait ou venait selon la traduction), il se peut que face à l’armée du roi d’Arad, certains Israélites sortirent du cortège pour la combattre et qu’ils furent faits prisonniers ? Dans ce cas, l’attitude des Israélites repentants pourrait signifier qu’ils se sentirent coupables. Mais le fait que L’ÉTERNEL accepta ensuite la sincérité de leur promesse peut aussi signifier qu’il ne s’agissait pas d’une faute de désobéissance envers Lui comme l’avaient fait leurs pères trente-huit années auparavant, et qu’ils en avaient payé le prix.

• Il se peut aussi, étant donné la longueur de plusieurs dizaines de kilomètres du cortège (la carte du cortège), que le roi d’Arad en attaqua une partie par surprise ?

Quatrième hypothèse

• La promesse sincère des Israélites de vouer ces Cananéens à l’interdit, et l’acceptation de L’ÉTERNEL, laissent supposer qu’ils ne s’étaient pas tous aventurés par orgueil sur cette piste et sans l’Arche de L’ÉTERNEL qui devait toujours précéder leur long cortège avec la colonne de nuée toujours présente au-dessus de lui. Dans cette hypothèse, il se peut :

• Que l’Arche était encore installée dans le Tabernacle au campement de Moséra à proximité de la montagne de Hor, et qu’une minorité d’Israélites aient emprunté cette piste d’Atharim. Dans ce cas, il se peut que ce ne fût que des bergers et leurs troupeaux qui s’aventurèrent à proximité du territoire d’Arad.

• Que l’Arche était encore installée dans le Tabernacle au campement de Moséra à proximité de la montagne de Hor, et que les tribus implantées au Nord du Tabernacle pouvaient s’étendre sur plusieurs kilomètres (voir plan du camp).

Car, en fonction du site et du relief, l’extrémité des tribus installées au Nord (voir plan) était proche du territoire d’Arad, surtout si des Israélites étaient regroupés sur la piste.

D’ailleurs, si nous savons que le roi d’Arad « apprit » qu’Israël arrivait par le chemin d’Atharim, nous ne savons pas s’il s’agissait de son camp étendu ou si le peuple avançait en partie sur la piste d’Atharim. Nous ne savons pas, non plus, de quelle manière le roi d’Arad pu faire des prisonniers parmi le Israélites, s’ils campaient où s’ils étaient en marche ?

• Pourtant, cette hypothèse de l’Arche toujours installée à proximité de la montagne de Hor (Moséra) pendant l’attaque du roi d’Arad, peut être validée du fait, qu’ensuite, le peuple quitta aussitôt ce camp pour partir en direction de la mer Rouge.

Cinquième hypothèse

• Le peuple d’Israël, qui était en partie renouvelé au bout de trente-huit années d’agonie, n’était pas exercé au combat pour affronter un peuple guerrier. Le vœu qu’il fit à L’ÉTERNEL en est la preuve. Pourtant, l’envergure du roi d’Arad n’avait rien à voir avec la puissance de l’union de tous les rois Cananéens, Amoréens et Amalécites que L’ÉTERNEL livrera plus tard au peuple d’Israël.

• Or, si les Édomites veillaient, les Cananéens, les Amoréens, et les Amalécites étaient aussi aux aguets et attendaient la moindre occasion pour anéantir définitivement le peuple d’Israël. Et si l’effet de surprise n’avait déjà pas fonctionné lorsque certains de ces peuples s’étaient unis trente-huit années auparavant, il n’y avait plus d’effet de surprise pour ces peuples qui surveillaient toujours avec attention les mouvements du peuple d’Israël.

• Face au risque d’une telle coalition, il était difficile d’organiser la sécurité d’un peuple de deux millions d’Israélites nomades avec leurs troupeaux. Le but des Israélites de pénétrer en Canaan devenait donc impossible face à ce danger, et ils se découragèrent très vite jusqu’à supplier L’ÉTERNEL de leur donner la victoire au travers d’un vœu sincère.

• Tous les éléments de cette hypothèse aboutissent à la puissance de L’ÉTERNEL qui a livré le peuple d’Arad entre les mains des Israélites, et apparemment sans victime parmi eux. Et de cette façon, les enfants d’Israël n’avaient pas besoin d’être nombreux pour vaincre les ennemis de L’ÉTERNEL.

Sixième hypothèse

• Parmi les Israélites rebelles, qui avaient été condamnés par L’ÉTERNEL DIEU à mourir avant d’entrer dans le pays promis trente-huit ans auparavant, certains d’entre eux étaient encore en vie. Et Moïse lui-même, malgré le fait qu’il soit Lévite, venait aussi d’être condamné, comme son frère Aaron, à ne pas entrer dans le pays promis à cause de leur incrédulité.

• En fait, la Parole de L’ÉTERNEL DIEU ne s’était pas encore totalement accomplie dans le temps. Car, n’avait-IL pas promis à Son peuple qu’il paîtrait quarante années dans le désert ?

En fait, même si quelques fois le nombre « quarante » semble arrondi ou symbolique dans les textes bibliques, la promesse de L’ÉTERNEL à Son peuple élu qu’il vivrait quarante années dans le désert en se nourrissant de la manne céleste, s’accomplira parfaitement lorsqu’il entrera dans le pays de Canaan au bout de quarante années achevées depuis sa sortie d’Égypte. D’ailleurs, l’entrée en terre promise du peuple d’Israël renouvelé s’accomplira huit mois après la mort d’Aaron, soit sept mois après la fin de son deuil (voir le calendrier de l’exode).

• La mort de tous les Israélites rebelles condamnés par L’ÉTERNEL DIEU était toujours d’actualité. Elle aura son accomplissement par Sa main puissante seulement après qu’ils auront contournés le pays d’Édom à l’Est, et après que les derniers rebelles succomberont par la morsure des serpents brûlants. Mais l’entrée en terre promise du peuple d’Israël renouvelé s’accomplira seulement après la mort de Moïse.

Septième hypothèse

• Non seulement il était trop tôt pour que la volonté de L’ÉTERNEL s’accomplisse, mais Son plan d’accès au pays de Canaan n’était pas celui que les Israélites imaginaient. Car la vraie conquête organisée par L’ÉTERNEL ne commencera qu’à l’Est du territoire d’Édom et de Moab, à partir du torrent de Zéred (voir carte), lorsque la mort de tous les Israélites condamnés par L’ÉTERNEL sera totalement accomplie.

• Cette stratégie divine par l’Est de la mer Morte permettra au peuple d’Israël de conquérir des territoires frontaliers au pays de Canaan, qui lui permettront de couper l’accès aux grandes nations guerrières du Nord.

• Mais, L’ÉTERNEL avait-il besoin de la force et du nombre des Israélites pour anéantir leurs ennemis ? Sa main était-elle trop courte pour l’accomplissement de Sa volonté ? Et bien Non ! Nous savons bien qu’elle ne l’est jamais.

Huitième hypothèse

• Certains commentateurs bibliques pensent que la décision d’entrer immédiatement dans le pays de Canaan par la région d’Arad a été prise par Moïse. Car, après le refus catégorique du roi d’Édom de traverser son territoire, Moïse aurait essayé de faire prendre la direction du Nord au peuple d’Israël, qui le conduirait directement au but dans le pays de Canaan. Puis, ayant vu son échec face au roi d’Arad comme un signe divin, il aurait pris ensuite la décision de contourner le pays d’Édom.

• Bien entendu, cette hypothèse n’aurait été possible que si Moïse avait ignoré qu’il était condamné par L’ÉTERNEL à ne pas entrer dans le pays promis, comme son frère Aaron. Mais ceci est impossible, étant donné que L’ÉTERNEL exhaussa le vœu sincère de tout le peuple d’Israël de vouer à l’interdit les villes cananéennes, y compris celui de Moïse bien entendu.

Neuvième hypothèse

• Il se peut, aussi, que les Israélites furent mis à l’épreuve de leur foi pour qu’ils comprennent enfin qu’ils ne pourront pas entrer dans le pays promis aussi facilement qu’ils désiraient le faire mais uniquement s’ils mettaient toute leur confiance en L’ÉTERNEL. Et c’est LUI seul qui chassera les Cananéens et tous ces peuples idolâtres devant les Israélites, qu’ils habitent au Nord ou à l’Est, afin qu’ils n’aient aucune relation avec eux.

• En fait, cette situation ressemble beaucoup à la situation de mise à l’épreuve de leur foi qu’avaient connue les enfants d’Israël avant de traverser la mer Rouge sous la conduite de Moïse quarante années auparavant. Car, si nous pensons que le peuple d’Israël était conduit par la nuée de L’ÉTERNEL dans une direction sans issue face aux Édomites comme le cul-de-sac montagneux en Égypte (voir carte), et elle les conduisit ensuite sur la voie infranchissable du roi d’Arad (comme le Pharaon), L’ÉTERNEL fit ensuite éclater toute Sa gloire à Son peuple par l’anéantissement de l’armée d’Arad (comme l’armée Égyptienne dans la mer Rouge). Car, avant que L’ÉTERNEL n’intervienne pour lui donner la victoire dans ces deux situations, le peuple d’Israël partagé entre sa foi et son incrédulité, cria à LUI chaque fois pour implorer Son secours.

• L’ÉTERNEL savait bien toutes ces choses à l’avance. Et IL a accompli Sa volonté à chaque fois, non seulement pour montrer Sa gloire au peuple d’Israël, mais aussi pour faire éclater Sa puissance et Sa gloire aux yeux de ses ennemis.

Conclusions sur ces neuf hypothèses

Dans ces neuf hypothèses, de nombreux éléments peuvent nous aider à rendre des conclusions crédibles sans qu’elles soient contradictoires. Toutefois, il semble que la neuvième hypothèse se rapproche le plus de cette épreuve du peuple d’Israël face au roi d’Arad et de la victoire incontestable de DIEU par Sa puissance.

Mais, malgré le fait que nous puissions avoir des avis différents, toute la gloire de la vérité en revient à notre DIEU Tout-Puissant. Car, c’est Sa seule volonté qui s’est accomplie pour nous édifier.

L’accomplissement du vœu des Israélites de vouer à l’interdit (à l’extermination) les villes des Cananéens, ils le firent effectivement plus tard lorsqu’ils conquirent leur pays. Ils s’empareront d’Arad et appelleront tout son territoire « Horma » (malédiction (anathème) ou extermination), qui comprenait aussi Tsephath qui sera appelée « Horma » après sa destruction. Mais dans ce territoire, les villes d’Horma (Tsephath) et d’Arad étaient deux villes différentes pas très éloignées l’une de l’autre, mais chacune avec son propre roi. En fait, la ville d’Horma (Tsephath) est le lieu sur lequel les Israélites furent taillés en pièce trente-huit années avant leur incursion dans le territoire d’Arad. Si le site d’Arad a été identifié à trente kilomètres au Nord-est de Beer-Sheba, celui d’Horma ne l’est pas avec certitude à cause de plusieurs sites proposés.

Les temps n’étaient pas totalement accomplis pour que tout le peuple d’Israël accepte que L’ÉTERNEL marche toujours devant lui pour le guider par l’Arche divine. Car, parmi tous ceux que L’ÉTERNEL avait condamnés à mourir avant d’entrer dans le pays promis, certains d’entre eux étaient encore vivants et allaient bientôt manifester à nouveau leur colère envers LUI, et en mourir.

Mais, L’ÉTERNEL le savait bien à l’avance. Et pour éprouver les enfants d’Israël, IL allait les diriger sur un sentier insolite et sans eau, mais qui sera le sentier de l’espérance, c’est-à-dire le sentier de la vie pour tous ceux à qui IL avait promis qu’ils entreraient dans un pays où coulent le lait et le miel en abondance, à condition qu’ils LUI obéissent.

Comme pour les enfants d’Israël, le sentier de notre vie d’enfants de DIEU, rachetés par Sa grâce, est jalonné de difficultés si nous ne regardons pas à Sa lumière. Et si nous ne regardons pas à Sa lumière, qui luit constamment dans nos cœurs (Sa parole par Son ESPRIT), nous risquons de nous égarer comme les Israélites et d’être la proie de la tentation qui peut nous séduire si facilement.

Car les ruses de notre véritable ennemi et les dangers auxquels nous sommes exposés ne sont pas forcément ceux que nous croyons connaître. Mais ce sont ceux que DIEU connaît même à l’avance pour nous en préserver par Sa lumière en JÉSUS-CHRIST. Et comme les yeux de L’ÉTERNEL étaient fixés sur les voies de Son peuple, rien n’est caché à Ses yeux pour tout ce que nous faisons pendant notre vie et dont nous devrons Lui en rendre des comptes.

Quelle leçon nous est donnée par l’exode du peuple d’Israël ! Qu’il est difficile de trouver le bon chemin, celui que notre DIEU veut que nous prenions pour arriver à destination dans Son royaume de gloire. Et qu’il est difficile de rester fidèle sur le chemin de la vie qui nous a été tracé et offert par JÉSUS-CHRIST notre Sauveur pour nous permettre d’accéder au royaume de DIEU qu’IL nous a offert par LUI. Car ceci n’est possible qu’en renonçant à nous-mêmes et en marchant les yeux fixés sur JÉSUS pour une nouvelle naissance.

C’est la raison pour laquelle, comme les Israélites auraient toujours dû le faire dans le désert, nous devons marcher jour et nuit à la lumière de DIEU avec fidélité et confiance en LUI (la foi), pour être en communion avec LUI. Car cette lumière, d’abord réservée au peuple d’Israël racheté, a permis ensuite à tous ceux qui croient en elle de pouvoir devenir enfants de DIEU. Et cette lumière, qui est Sa Parole, nous a été donnée en la personne de JÉSUS Son FILS. Ainsi, c’est uniquement par Son Fils JÉSUS que nous pouvons être en communion avec DIEU notre Père, parce qu’IL est le seul à être le chemin, la vérité et la vie. Et cette vie, que JÉSUS-CHRIST nous a donnée par Sa mort sur la croix, elle est devenue pour nous la vie éternelle par Sa résurrection, afin de vivre pour toujours avec LUI.

Alors, comme les Israélites devaient le faire en la mettant en pratique, laissons-nous éclairer par la Parole de DIEU qui est JÉSUS-CHRIST sur le sentier de notre vie, en marchant dans la vérité par la foi en LUI. Mais attention, ne nous fions pas aux apparences visibles du monde ! Car le chemin de la perdition est large, alors que celui qui conduit à la vie en CHRIST est étroit.