« La nuit suivante, le Seigneur lui apparut, et lui dit : “Paul, aie bon courage ; car comme tu as rendu témoignage de moi à Jérusalem, il faut aussi que tu me rendes témoignage à Rome.” »
Etes-vous un des témoins du Seigneur et vous trouvez-vous, en danger maintenant ? Souvenez-vous, dans ce cas, que vous êtes immortels, jusqu’à ce que votre œuvre soit achevée. Si le Seigneur vous charge encore d’un témoignage pour lui, vous vivrez pour le rendre. Qui peut briser l’instrument que Dieu veut encore employer ? Et s’il n’a plus d’ouvrage à nous confier, pourquoi vous troubler à la pensée qu’il vous retire à lui, vous mettant ainsi hors de l’atteinte de vos adversaires ? Votre affaire unique doit être le témoignage que vous rendez à Jésus, et vous ne pouvez être arrêtés tant qu’il n’est pas achevé. Vous pouvez être calomniés, et vos actions dénaturées, être abandonnés de vos amis et trahis par ceux qui avaient votre confiance ; le plan de Dieu à votre égard n’en sera point entravé. Le Seigneur vous apparaîtra dans votre nuit de tristesse, vous disant : « Il faut encore que tu me rendes témoignage ».
Ayez bon courage et réjouissez-vous dans le Seigneur. Cette promesse, si elle n’est pas pour vous maintenant, pourra l’être bientôt. Serrez-la précieusement. Souvenez-vous aussi de prier pour les missionnaires et ceux qui sont persécutés afin que le Seigneur les garde jusqu’à l’achèvement de leur travail terrestre.