« Et l’Eternel dit à Moïse : “Fais-moi un serpent brûlant, et mets-le sur une perche ; et il arrivera que quiconque sera mordu, et le regardera, sera guéri.” »
Admirable type, que celui qui nous est présenté ici ! Jésus, mis au rang des malfaiteurs, est suspendu à la croix devant nous. Un regard sur lui nous guérira de la morsure brûlante du péché. « Quiconque le regardera sera guéri. » Que celui qui déplore son état de péché, note ces paroles, en se les appliquant personnellement, et il les trouvera vraies. Pour moi, j’en ai expérimenté la réalité. J’ai regardé à Jésus et j’ai été guéri aussitôt. Je puis en témoigner. Lecteur, si tu regardes à Jésus, tu seras guéri aussi. Tu constates déjà, peut-être, l’enflure produite par le venin, et tu ne vois plus d’espérance. Aussi bien n’y en a-t-il pas d’autre que celle-là. Mais ce remède est certain : « Quiconque sera mordu et le regardera, sera guéri. »
Le serpent d’airain n’était pas placé comme objet de curiosité pour les bien portants ; il était destiné spécialement à ceux qui avaient été mordus. Jésus, Sauveur véritable, a été mis sur le bois pour de vrais coupables. Que la morsure du serpent ait fait de toi un ivrogne, un voleur, un impur ou un menteur, un regard sur ce Sauveur te guérira de ces maladies, et te permettra de vivre dans la sainteté, en communion avec Dieu. Regarde, oh ! regarde à la Croix.