« Je pardonnerai leurs iniquités, et je ne me souviendrai plus de leurs péchés. »
Aussitôt que nous connaissons le Seigneur, nous recevons le pardon de nos péchés. Nous trouvons en lui le Dieu de Grâce, qui efface nos transgressions. Oh ! la joyeuse découverte ! Mais cette promesse est-elle vraiment parole de Dieu ? Promettrait-il de ne plus se souvenir de nos péchés ? Dieu peut-il donc oublier ? Or il le déclare ici et il sait ce qu’il dit. Il nous voit comme si nous n’étions jamais tombés. La grande expiation a si effectivement écarté tout péché, qu’il n’existe plus dans la pensée de Dieu. Le croyant est maintenant accepté en Jésus-Christ, comme Adam l’était dans son temps d’innocence : et plus encore, car il porte actuellement une justice divine, au lieu de celle d’Adam qui était une justice humaine.
Notre grand Dieu ne se souviendra plus de nos péchés pour les punir, et ne nous aimera pas un atome de moins à cause d’eux. De même qu’une dette aussitôt qu’elle est payée, est rayée, de même le Seigneur considère comme entièrement effacée l’iniquité de son peuple. Tout en pleurant nos transgressions et nos manquements, et c’est notre devoir aussi longtemps que nous vivons, réjouissons-nous de ce qu’il n’en sera plus fait mention contre nous. Ainsi nous détesterons le péché, et le pardon gratuit de Dieu nous rendra attentifs à ne plus l’attrister par aucune désobéissance.