« Dieu accordera aux justes ce qu’ils désirent. »
Parce que ce désir est un désir juste, Dieu peut l’accorder en sécurité. Une telle promesse faite aux méchants ne serait bonne ni pour l’homme en particulier, ni pour la société en général. Gardons les commandements de Dieu, et il aura à juste titre égard à nos désirs. S’il arrivait aux justes de souhaiter des choses injustes, elles ne leur seraient pas accordées. Mais telles ne sont pas leurs aspirations réelles ; ce sont là pour eux des erreurs ou des égarements, et ils sont heureux de se les voir refuser. Leurs désirs légitimes parviendront au Seigneur qui ne les repoussera point. L’Eternel semble-t-il écarter momentanément nos requêtes, laissons-nous encourager par notre promesse de ce jour à demander encore, car notre désir est qu’il nous refuse ce qu’il nous juge nous être nuisible. Mais il est des choses que nous pouvons demander hardiment.
Ce que nous recherchons avant tout, c’est d’être saints et consacrés, d’être conformes à Christ et prêts pour le ciel. Ce sont là les désirs de la grâce plus que ceux de la nature, de l’homme justifié plutôt que de l’homme naturel. Dans ces choses, non seulement Dieu ne mettra aucune restriction à nos ambitions, mais sa libéralité dépassera abondamment notre espérance. « Fais de l’Eternel tes délices et il t’accordera les désirs de ton cœur ! » Demande donc hardiment et ne crains pas.