Il est certain que la religion judaïque a un côté divin et auguste. On ne peut considérer la majesté de ses miracles, la sublimité de sa morale, le désintéressement de sa doctrine, la sainteté de ses préceptes, et l’accomplissement de ses prophéties sans y trouver des caractères de divinité ; mais on ne pourra s’empêcher aussi de lui remarquer un côté tout à fait défectueux, si l’on veut la séparer de la religion chrétienne, à laquelle elle se rapporte.
On ne pourra comprendre ni que Dieu soit le Dieu d’une nation, sans être aussi celui des autres ; ni que cette divinité soit renfermée dans une arche matérielle ; ni qu’elle recherche avec tant de soin une pureté extérieure et corporelle, étant le père des esprits ; ni qu’elle demande des sacrifices, ne voulant point satisfaire sa justice, ou que voulant être satisfaite par ces oblations, elle en exige de si basses qu’elles ne paraissent nullement dignes de sa majesté ; ni qu’un Dieu, qui a fait le ciel et la terre, habite dans un temple fait de main ; ni que celui qui a créé les choses visibles et invisibles, se plaise à une pompe et à des exercices corporels ; ni que celui qui a créé l’odorat, sans en avoir lui-même, flaire un encens matériel ; ni qu’on entende la voix proprement dite de celui dont le tonnerre même n’est pas une assez digne voix.
Qui est-ce qui accordera la sagesse qu’on remarque dans la religion de Moïse avec les défauts qu’on y trouve ? Comment ce législateur serait-il si contraire a lui-même ? Comment tant de caractères de divinité sont-ils accompagnés de tant d’usages qui semblent superstitieux, et de cérémonies qui paraissent puériles ? Jetez les yeux sur la religion chrétienne, et votre surprise cessera : là vous verrez la raison et la sagesse de tout ce qui vous avait surpris dans l’ancienne révélation.
En effet, on peut presque réduire les usages de tout ce qui est contenu dans l’Écriture du Vieux Testament, à trois ; savoir, 1° à préparer toutes choses pour le Messie qui devait venir ; 2° à représenter son ministère et son économie comme dans un tableau anticipé ; 3° à le caractériser de telle sorte, qu’il fût impossible aux âmes élues et marquées du cachet de Dieu de ne le pas reconnaître lorsqu’il serait venu. Celui qui considérera l’Écriture ancienne dans ces trois vues, n’y trouvera rien qui embarrasse sa foi, et qui, en lui découvrant les desseins de Dieu et le grand plan de la religion, n’ajoute de nouvelles lumières à celles qu’il a déjà.
Comme nous n’entreprenons pas ici de sonder la profondeur des abîmes de la sagesse, de la justice et de la miséricorde de Dieu, nous ne rechercherons pas aussi les raisons pour lesquelles Dieu a permis que les hommes péchassent et s’égarassent dans leurs voies, ni pourquoi il a voulu sauver les uns plutôt que les autres, ni par quelle raison il s’est servi pour cet effet du ministère d’un médiateur, plutôt que d’un autre moyen ; ni s’il y avait d’autres voies d’expier les péchés des hommes, que la mort de Jésus-Christ. Ce sont de vaines questions. Il est bien juste qu’en quelque chose nous reconnaissions notre ignorance ; et je ne crois point qu’il y ait une occasion dans laquelle il soit plus honnête ou plus nécessaire de l’avouer, que lorsqu’il s’agit des voies de Dieu, puisque nous ne pouvons les comprendre à fond sans que nous cessions d’être ce que nous sommes, ou qu’il cesse lui-même d’être ce qu’il est.
Sans vouloir donc pénétrer dans la manière des choses, qui nous est tout à fait inconnue, et dont nous ne pouvons parler qu’en bégayant, nous supposons la vérité des choses mêmes. Nous ne doutons point que Dieu ne permette le péché, puisque nous nous trouvons tous pécheurs. Nous savons qu’il y en a un petit nombre qui sont sanctifiés, et auxquels l’Écriture fait de magnifiques promesses. On nous a enseigné que c’est par le ministère d’un médiateur qu’ils sont délivrés de leurs péchés ; que ce moyen avait été destiné de Dieu pour produire cet effet avant la naissance du monde. Voyons comment la sagesse divine y conduisait les hommes par plusieurs différentes préparations.
Il y en a dans l’Ancien Testament de plus d’une espèce. Il y a préparation d’événements, préparation de cérémonies, préparation d’oracles, préparation de préceptes, et préparation de dogmes.
Les événements se rapportent tous à ce grand centre de la religion. Si Abraham avait toujours demeuré à Ur des Caldéens, il aurait été idolâtre comme ses parents, ou il n’aurait pu conserver à sa postérité la connaissance et le culte du vrai Dieu, et par conséquent sa semence n’aurait pas été une semence de bénédiction pour toutes les nations. Il a donc fallu qu’il quittât son pays et son parentage. Si Jacob était toujours demeuré avec Laban, la postérité de l’un aurait été corrompue par celle de l’autre, de sorte qu’Esaü s’étant déjà mêlé avec les étrangers, la race sainte aurait été confondue avec la profane, et la promesse du Messie n’aurait été attachée à aucun sujet particulier, et son discernement serait enfin devenu entièrement impossible. Il était donc nécessaire et que Jacob abandonnât la famille de son beau-père, et qu’il vécût séparé des nations. Sans la protection de Dieu, ce peuple, honoré des alliances, et auquel les oracles avaient été commis, serait péri en Egypte, et avec lui l’espérance du Rédempteur promis. Pour conserver cette espérance, il a dû être séparé de tous les peuples ; et pour se conserver, quoique séparé d’intérêts, de mœurs, d’inclinations et de religion de tous les autres peuples de la terre, il a nécessairement fallu que Dieu fût son souverain magistrat, et qu’il lui donnât toutes ces marques miraculeuses de sa protection que nous lisons dans le vieux Testament. Il a pu être transporté en Babylone pour ses péchés, mais il a dû être rassemblé de cette dispersion soixante et dix années après, de peur qu’une plus longue servitude ne lui fit perdre les marques de son élection.
Au reste, il n’est pas difficile de s’apercevoir que c’est en faveur du Messie à venir que Dieu fait tant de distinctions. La promesse ne pouvait être attachée à tous les peuples de la terre, Il sépare une nation de toutes les autres, pour la rendre en quelque façon la dépositaire d’un si grand salut ; et, parce qu’il est absolument nécessaire que cette distinction subsiste jusqu’à ce que le Rédempteur soit né, il établit cinq principes remarquables de cette séparation. Le premier est la connaissance du vrai Dieu ; caractère divin de l’élection de ce peuple, et privilège dont il ne pouvait qu’être infiniment jaloux, en considérant surtout les profondes ténèbres de superstition et d’ignorance qui étaient répandues dans le monde. Le deuxième est la circoncision, ce signe de son alliance que Dieu voulut qui fût dans la chair des Israélites, pour les séparer plus efficacement de toutes les autres nations ; car ce n’est ni par hasard, ni par bizarrerie que cette coutume s’est établie parmi les Juifs. On ne reçoit point, sans quelque raison bien forte, un usage si douloureux, si difficile, si contraire à l’affection des mères, comme cela paraît par l’exemple de Séphora, et qui paraît même avoir d’abord quelque chose de sale et de honteux ; car pour les réflexions de Philon et de quelques autres, sur les usages de la circoncision, il n’est rien de plus digne de pitié. Le troisième est la terre de Canaan, que Dieu donne aux patriarches et à leur postérité, encore qu’il ne les en mette point d’abord en possession : il attache les affections de ce peuple à ce pays particulier, afin qu’il ne se disperse point sur la face de la terre. Les patriarches en mourant ordonnent qu’on y transporte leurs os, afin d’y attacher davantage les espérances et le cœur de toute la nation ; et afin que les Cananéens, les Phérésiens, les Jébusiens, etc., qui occupaient auparavant ce pays, ne se mêlent avec la race sainte, et ne la corrompent par leur superstition, Dieu consent que dès cette vie ils soient exemplairement punis de leurs crimes, qui avaient rempli la mesure ; et sa vengeance emploie Josué et ses armées pour les exterminer. Le quatrième, c’est le tabernacle, et ensuite le temple, que Dieu veut qui soit le centre du service cérémoniel, n’agréant point d’autres sacrifices ni d’autres oblations matérielles que celles qu’on lui présentera dans ce lieu, afin que les Israélites ne s’éloignent point d’un lieu qui est comme le centre de leur religion, et qu’ainsi leur séparation des autres peuples, si nécessaire pour faire un jour reconnaître le Messie, ou pour y préparer les hommes, ait des fondements plus sûrs et plus fermes. Enfin, le cinquième est le culte même de la loi, qui était tel qu’il engageait nécessairement les Juifs à avoir de l’horreur pour le commerce des autres nations, ou les autres nations à regarder les Juifs avec horreur ; car les Juifs devaient sacrifier des animaux que les autres peuples adoraient, et les autres peuples ne faisaient aucune difficulté de manger des viandes qui faisaient l’exécration des Juifs, etc. Enfin, la pureté extérieure et corporelle que la loi prescrivait avec tant de soin, défendait aux Juifs tout commerce avec des nations souillées et profanes.
Mais ce n’était pas assez que Dieu séparât un peuple de tous les autres, il a voulu encore séparer une tribu dans cette nation, savoir, la tribu de Juda, lui affectant les promesses qui regardaient le Messie, par cet oracle si illustre prononcé par la bouche d’un patriarche mourant : Le sceptre ne se départira point de Juda, ni le législateur d’entre ses pieds, jusqu’à ce que Schilo vienne et à lui appartient l’assemblée des peuples. Dans cette tribu, Dieu a voulu encore choisir une famille pour lui approprier la promesse du Messie : c’est celle de David, auquel il promet qu’il fera seoir sa postérité sur le trône tant qu’il y aura soleil et lune ; ce qui est évidemment faux, s’il ne s’accomplit en la personne du Messie. Enfin, dans la famille de David il choisit une branche qui sort d’une terre qui a soif, et qui sort du tronc d’Isaïe, c’est-à-dire qui est dans l’obscurité et dans l’abaissement ; distinctions qui ont pour but de faire discerner et reconnaître le véritable Messie, et d’empêcher que cette connaissance si salutaire ne se perde dans la confusion des peuples, des tribus, des races et des générations.
Ce n’est pas seulement par les événements que Dieu préparait les Israélites à recevoir le Messie ; Dieu leur impose le joug d’un nombre presque infini de cérémonies, afin qu’ils soupirent après l’avantage de s’en voir affranchis ; il leur cache à demi des dogmes sublimes et importants, afin qu’ils désirent d’y voir plus clair ; il donne une loi qui n’a que des motifs charnels, et qui n’est accompagnée que de bénédictions et de menaces temporelles, afin que son insuffisance inspire le désir d’une meilleure alliance. La loi est intervenue, afin que le péché abondât par la connaissance et par le sentiment ; et Dieu a fait connaître et sentir le péché par anticipation, pour obliger les hommes à recourir à sa miséricorde, prête à se révéler en Jésus-Christ : ainsi toutes choses préparaient à une nouvelle économie.
Il faut ajouter que toutes choses la représentaient. Le législateur, le peuple, l’alliance, le médiateur, le service et la condition des fidèles, tout se trouve portrait dans l’Ancien Testament, comme dans un grand et magnifique tableau composé par les mains de Dieu même, et exposé aux yeux de tous les siècles.
La Divinité y paraît sous une forme humaine, pour nous faire voir un type d’un Dieu manifesté en chair ; elle lutte avec Jacob, pour nous apprendre que la prière est un combat qui lui est tout à fait agréable ; elle défend à Moïse d’approcher du buisson ardent où elle se manifeste, jusqu’à ce qu’il ait déchaussé les souliers de ses pieds, pour nous faire comprendre que sans la sanctification nous ne devons ni ne pouvons nous approcher de Dieu ; elle ne se montre que par derrière à son serviteur Moïse, pour nous apprendre que l’avantage de le voir à face découverte, c’est-à-dire de connaître parfaitement son conseil et sa volonté, appartient à un autre prophète plus grand que Moïse.
Les deux alliances nous y sont représentées par les deux femmes d’Abraham, l’alliance de l’Évangile par Sara qui a des enfants libres, et l’alliance de la loi par Agar, qui les engendre pour la servitude.
Le peuple fidèle, qui est l’Église ou l’assemblée de personnes ordonnées à la vie éternelle, nous y est marqué tantôt par le peuple d’Israël, tantôt par l’assemblée des premiers-nés, et tantôt par la multitude des lévites et des sacrificateurs. Les rapports qui sont entre le peuple d’Israël et l’Église chrétienne, sont tout à fait sensibles. Le peuple d’Israël est séparé de toutes les autres nations ; les fidèles le sont de tous les hommes. Dieu est le protecteur d’Israël, pendant qu’il abandonne les autres peuples : il n’y a de même que cette nation sainte répandue dans tous les temps et dans tous les lieux, que nous appelons l’Église, qui puisse se vanter de la protection de son Dieu. Le peuple d’Israël est détesté de toutes les nations ; l’église est haïe du monde. Le peuple d’Israël crie dans le fond de l’oppression, et son cri parvient jusqu’à Dieu. L’Église a des martyrs et des affligés qui crient jour et nuit : Jusques à quand, Seigneur, etc. Le peuple d’Israël n’a point d’autre guide que Dieu, ni d’autre lumière que la sienne, ni d’autre rempart que sa providence, ni d’autre pain pendant longtemps que celui que Dieu fait tomber miraculeusement du ciel pour le nourrir, etc. L’Église de même n’a point d’autres lumières que celle de Dieu, ni d’autre prudence que sa providence, ni d’autre rempart que sa force, etc. Dieu était en Israël ; il voulut avoir un tabernacle pendant que les Israélites habitèrent dans des Tabernacles, et il voulut qu’on lui bâtît une maison lorsque les Israélites habitèrent dans des maisons. Dieu est au milieu de son Église, et les fidèles eux-mêmes sont ses temples et ses sanctuaires.
Au reste, le service divin qu’on rendait à Dieu en Israël, préfigurait excellemment ce service spirituel que nous sommes enseignés de rendre à Dieu. Au temple séparé en parvis, lieu saint et lieu très saint, répondent le monde, l’Église et le ciel, qui est le sanctuaire éternel ; aux Lévites, tous les fidèles sans exception, destinés à servir Dieu ; aux vêtements blancs des ministres du tabernacle, l’innocence et la sainteté de ceux qui s’approchent de Dieu ; à la pureté du corps, la pureté du cœur et de la conscience ; au sang des boucs et des agneaux qui confirma l’ancienne alliance, le sang de Jésus-Christ, qui confirme le Nouveau Testament ; à l’entrée du souverain sacrificateur dans le lieu très saint, lorsqu’il portait les noms des douze tribus sur son estomac, et qu’il présentait à Dieu le sang qui avait été répandu dans le parvis, l’entrée de Jésus-Christ dans le ciel, où il nous représente devant Dieu, et intercède pour nous en vertu du sang qu’il a versé pour l’expiation de nos péchés ; aux eaux de purification qui étaient les taches corporelles, les eaux de la grâce qui sanctifie l’esprit ; au mont Sinaï, le mont Sion ; à la voix du cornet, la voix de l’Évangile. ; à Moïse, médiateur de la loi, Jésus-Christ médiateur de la nouvelle alliance.
Les divers états de l’Église nous sont représentés par les divers états du peuple d’Israël ; nos servitudes spirituelles, par ses servitudes temporelles ; nos délivrances, par ses délivrances ; nos ennemis, par ses ennemis : et les rapports sont si justes et si naturels entre ces images et leur original, que l’Écriture ne fait pas difficulté de les confondre, et de mêler dans un même chapitre ce qui regarde le temporel des Israélites, et ce qui concerne le spirituel des fidèles, et de mêler les événements de la république des Juifs avec les merveilles de la nouvelle alliance. Cette remarque est tout à fait importante : celui qui ne la fera point, ne comprendra rien dans les prophéties du Vieux Testament.
Enfin, la sagesse divine a voulu qu’il y eût un assez grand nombre de types qui nous représentassent l’excellence, les fonctions et le ministère de notre médiateur. Isaac conçu dans le sein d’une femme stérile, les délices de son père, le fondement des promesses de Dieu, offert en sacrifice sur une montagne par la main de son père, ressuscitant, par manière de dire, sous le couteau que son père a déjà levé sur lui, et ayant ensuite une postérité aussi nombreuse que les étoiles du ciel et le sable de la mer, est une image de Jésus-Christ conçu dans le sein d’une vierge, le bon plaisir de son Père, le fondement de toutes les promesses, la source de la bénédiction, mourant sur le mont du Calvaire, ressuscitant miraculeusement après sa mort, et se voyant de la postérité après qu’il a mis son âme en oblation pour le péché. Joseph vendu par ses frères, livré par envie, accusé, quoique innocent, condamné parce qu’il n’avait point voulu consentir aux désirs impudiques d’une femme, sortant de la prison où il avait été mis, comparaissant devant Pharaon avec des habits convenables à cet honneur, et s’asseyant à la droite de Pharaon, nous représente Jésus-Christ livré par envie, vendu par les Juifs, qui étaient ses frères, condamné pour n’avoir point voulu participer à l’infidélité de la synagogue, jeté dans les cachots de la mort, revêtu de dons célestes, et s’asseyant enfin à la droite de Dieu. Moïse, destiné à être le médiateur de l’alliance légale, sauvé à sa naissance d’un déluge de sang, exposé sur les bords du fleuve, et comme livré à une mort certaine, mais sauvé ensuite comme par miracle du milieu des eaux, et sauvant ensuite le peuple par une heureuse suite de cette perte apparente, nous représente Jésus-Christ qui vient au monde pour être le médiateur de la nouvelle alliance, dérobé à sa naissance au meurtre d’Hérode, et qui sauve les hommes après avoir souffert la mort. Jonas, qui est jeté dans la mer pour calmer la tempête, et qui descend dans les entrailles d’un poisson qui le jette sur le rivage le troisième jour, nous fera connaître celui qui calme par sa mort la tempête que nos péchés avaient excitée, qui descend dans les entrailles de la terre, et s’en relève le troisième jour. David, enfin, passant de la condition de berger à celle de monarque, est un type excellent de Jésus-Christ, lorsque après son abaissement il hérite un nom qui est par-dessus tout nom.
Pour les oracles qui ont marqué la personne, la venue, et le temps de la venue du Messie par des époques illustres et des caractères éclatants, nous en avons déjà parlé amplement ; et ce que nous en avons dit est plus que suffisant pour nous faire admirer la proportion qui est entre la première et la seconde alliances, la religion judaïque et la religion chrétienne. Moïse donne du jour à Jésus-Christ ; nous l’avons prouvé dans notre première partie, Jésus-Christ donne du jour à Moïse ; le parallèle que nous venons de faire le dit assez.