« En ce temps-là il y aura écrit sur les sonnettes des chevaux : Sainteté à l’Eternel. »
Heureux jour, quand tout sera consacré, et que les sonnettes mêmes des chevaux tinteront : « Sainteté à l’Eternel ! » Ce jour est venu pour moi. Toutes choses ne sont-elles pas chez moi saintes à Dieu ? Ces vêtements, que je les mette ou que je les retire, ne me rappellent-ils pas la robe de justice de Jésus, mon Sauveur ? Mon travail n’est-il pas tout entier pour le Seigneur ? Qu’aujourd’hui mes habits deviennent pour moi des vêtements sacerdotaux, mes repas des sacrements, ma maison un temple, ma table un autel, mes paroles un encens, moi-même un sacrificateur. Seigneur, accomplis ta promesse, et ne laisse chez moi rien de profane, ni d’impur. Croyant qu’il peut en être ainsi, et le désirant, j’attends de Dieu qu’il m’accorde de le réaliser. Comme je suis moi-même la propriété de Jésus, le laisserai mon Seigneur dresser inventaire de tout ce que je possède, car tout lui appartient ; et je prends la résolution de le lui prouver par l’usage que je ferai de ces biens aujourd’hui. Je voudrais voir mes journées, du matin jusqu’au soir, dirigées par une joyeuse et sainte règle, mes cloches sonneront, et mes chevaux porteront des sonnettes.
Pourquoi non ? Car qui a plus de droit à la musique que les saints ? Mais mes cloches, ma musique et ma joie même, tout portera l’empreinte de la sainteté et de la consécration, et proclamera le nom de Dieu bienheureux.