« Quand l’Eternel prend plaisir aux voies d’un homme, il apaise envers lui même ses ennemis. »
Je dois viser à ce que le Seigneur puisse approuver mes voies. Même ainsi, j’aurai des ennemis et peut-être d’autant plus certainement que je m’efforcerai de faire le bien. Mais quelle promesse ! Dieu tirera sa louange de la colère de l’homme, et il la domptera si bien qu’elle ne pourra plus me mettre en peine ! Il peut forcer un ennemi à renoncer à me faire tort ; quand même il y serait décidé. Ainsi en fut-il quand Laban, poursuivant Jacob, n’osa pas même le toucher. Ou bien il apaisera la fureur d’un ennemi, la changeant en dispositions amicales, comme il arriva quand Esaü vint fraternellement baiser son frère, au moment où celui-ci craignait d’être frappé avec sa famille par son épée. Le Seigneur peut encore convertir un adversaire furieux en un frère en Christ et un compagnon de travail, comme il le fit pour Saul de Tarse.
Oh ! qu’il veuille agir ainsi toutes les fois qu’apparaît un esprit de persécution ! Heureux l’homme dont les sentiers deviennent ce que furent les lions pour Daniel dans la fosse : paisibles en lui servant de compagnie. Quand enfin viendra la mort, mon dernier ennemi, je prie Dieu qu’elle me trouve en paix. Mais que mon premier soin soit de plaire au Seigneur. Qu’il ne donne la foi et la sainteté, choses auxquelles le Très-Haut prend plaisir.