« Le juste vivra par la foi. »
« Je ne mourrai pas, je vivrai ! » dit David. Je peux croire, et je crois au Seigneur mon Dieu : et c’est cette foi qui me donnera et me conservera la vie. Je voudrais être de ceux que leur vie met au nombre des justes. Mais quand même je serais parfait, je n’essaierais jamais de vivre de ma propre justice, et préférerais me cramponner à l’œuvre du Seigneur Jésus pour ne vivre que par la foi en lui, et rien autre. Quand je serais capable de donner mon corps pour être brûlé pour le Seigneur, je ne me confierais pas dans mon courage, ni dans ma fidélité, mais je vivrais encore par la foi en Dieu « qui fait revivre les morts. » Il y a infiniment plus de sécurité et de bonheur à vivre par la foi, qu’à vivre par ses sentiments ou ses œuvres. En demeurant attaché au cep, le sarment a une vie supérieure à celle qu’il pourrait avoir par lui-même, quand bien même il lui serait possible de vivre séparé du tronc.
Vivre en s’attachant à Jésus et en tirant tout de lui, c’est la chose la plus douce, en même temps que la plus sacrée. Et si le plus juste des hommes ne doit et ne peut vivre que de cette manière, à combien plus forte raison, moi, qui ne suis qu’un pauvre pécheur ! – Seigneur, je crois ; je me confie entièrement à toi. Que puis-je faire autre chose ? Me confier en toi, voilà ma vie, je le sens, et je m’y attacherai toujours, jusqu’à la fin.