« Que celui qui a des oreilles écoute ce que l’Esprit dit aux Eglises : « Celui qui vaincra n’aura aucun dommage de la seconde mort. »
La première mort, nous devons la subir, à moins que le Seigneur n’entre soudainement dans son temple. Nous pouvons donc l’attendre dans le calme, et sans la redouter aucunement, puisque Jésus a transformé cette sombre vallée en un chemin nous menant à la gloire. La chose à craindre n’est pas la première, mais la seconde mort ; non la séparation d’avec le corps, mais celle de l’homme entier d’avec Dieu. C’est là la vrai mort ; mort qui tue toute paix, toute joie, toute espérance. Dieu parti, tout est parti. Et cette mort-là est pire que la cessation de l’existence ; car c’est une existence, mais sans la vie qui, seule, lui donne sa raison d’être et sa valeur.
Si, par la grâce de Dieu, nous combattons jusqu’à la fin, et vainquons dans cette glorieuse guerre, la seconde mort ne pourra plus poser sur nous son doigt glacé. Nous n’aurons aucune peur de la mort, ni de l’enfer, car nous aurons en perspective une couronne incorruptible, la couronne de vie. Quelle énergie nous communiquera cette espérance ! La vie éternelle vaut bien une vie de lutte. Echapper au dommage de la seconde mort est un but bien digne des efforts de notre vie entière. Seigneur, donne-nous cette foi, pour que nous vainquions, et fais-nous la grâce de demeurer saufs, malgré le péché et Satan qui cherchent à nous mordre au talon !