Pourquoi nous arrêter si longtemps en ces lieux, Nous, que du Roi des rois le prompt départ étonne ? Jésus, qui dans la nue, en s’élevant, rayonne, Va triompher, pour nous, dans le plus haut des Cieux. Contemplons, admirons son char victorieux ! Quel nombre de captifs le presse et l’environne ! Et combien de fleurons composent la couronne, Qui brille sur le front de ce roi glorieux ! Notre cœur vole à toi, plus haut que les étoiles, Et du vaste lambris perce, avec toi, les voiles, Pour te suivre, ô grand Roi ! dans ce pompeux séjour. Tu t’en vas, Fils de Dieu, nous y préparer place ; Mais hâte l’heureux temps d’y contempler ta face : Vivre éloigné de toi, c’est mourir chaque jour. |
6 : Les démons, le péché, et la mort, qui dominaient dans le monde. (St. Chrysostôme) 9 : Notre ascension au Ciel ne se fait pas maintenant par les pieds du corps, mais par les affections du cœur. Le corps de Jésus-Christ est enlevé de devant vos yeux, mais sa divinité n’est point séparée de vos cœurs. Voyez-le monter, croyez en lui absent, espérez son retour ; mais aussi sentez-le présent pour une secrète miséricorde. (St. Augustin) 10 : Allusion au voile du temple, qui empêchait la vue du sanctuaire.