« Qu’il ne te soit point fâcheux de le renvoyer libre de chez toi (ton esclave) car il t’a servi six ans, le double du salaire d’un mercenaire ; et l’Eternel, ton Dieu, te bénira en tout ce que tu feras. »
Un maître israélite devait libérer son esclave au temps désigné et, lorsque celui-ci quittait son service, lui remettre un salaire généreux pour qu’il puisse s’établir. Il devait le faire cordialement et joyeusement, et l’Eternel promettait sa bénédiction sur cet acte de libéralité. L’esprit de précepte, comme la loi de Christ tout entière, nous engage à traiter nos subordonnés convenablement aussi. Rappelons-nous comment le Seigneur a agi avec nous et reconnaissons la nécessité de nous comporter de même à leur égard. Il convient d’être généreux à ceux qui sont les enfants d’un Dieu de bonté. Comment pouvons-nous attendre que notre grand Maître nous bénisse dans nos affaires, si nous sommes injustes avec ceux qui nous servent. Quelle grâce est présentée ici à l’âme libérale ! C’est certes bien d’être béni, que de l’être dans tout ce que nous faisons.
Le Seigneur nous dispensera cette grâce soit en prospérité, soit en contentement d’esprit, soit par le sentiment de sa faveur, qui est bien la meilleure bénédiction. Il nous fera sentir que nous sommes l’objet de ses soins spéciaux et de son amour particulier. Notre vie, ici-bas déjà, sera ainsi un joyeux prélude de la vie à venir. La bénédiction de Dieu vaut plus qu’une fortune. C’est « celle qui enrichit, et il n’y joint aucun travail. »