LA LUMIÈRE ET LA GRÂCE DE DIEU

Le peuple d’Israël venait de traverser le Jourdain le 10^ème jour du 1^er mois (de la 41^ème année). Ainsi, comme il était parti de Ramsès en Égypte le 15^ème jour du 1^er mois de la 1^ère année, l’exode avait duré quarante années. Ces quarante années s’étaient accomplies comme L’ÉTERNEL DIEU l’avait annoncé à Moïse à Kadès-Barnéa lorsque les Israélites avait refusé d’entrer dans le pays promis trente-neuf années environ auparavant. Or, comme ils avaient déjà vécu pendant une année environ dans le désert au préalable, la promesse de quarante années dans le désert s’était accomplie (voir calendrier de l’exode).

Ainsi, la Parole de DIEU s’était parfaitement accomplie, comme toujours, et en plus avec précision.

Le peuple d’Israël campa donc à Guilgal qui était situé à deux ou trois kilomètres seulement du Jéricho (voir carte). Sur l’emplacement de ce camp, Josué avait dressé un mémorial de douze pierres prises dans le Jourdain en souvenir de sa mise à sec miraculeuse par L’ÉTERNEL DIEU pour le traverser, afin que les enfants d’Israël aient pour toujours la crainte envers LUI et que tous les autres peuples reconnaissent et se souviennent combien la main du DIEU d’Israël est puissante.

D’ailleurs, lorsque tous les rois des Amoréens et des Cananéens qui habitaient à l’ouest du Jourdain (et jusqu’à la mer Méditerranée) apprirent que L’ÉTERNEL DIEU avait mis le Jourdain à sec devant le peuple d’Israël, ils furent consternés et découragés ; et ils l’étaient d’ailleurs auparavant. Nous pouvons imaginer l’inquiétude de tous ces peuples idolâtres qui habitaient le pays de Canaan et qui connaissaient aussi la promesse de L’ÉTERNEL aux enfants d’Israël de leur donner ce territoire. Car ils se souvenaient de tous les prodiges qu’IL avait accomplis devant eux depuis la traversée de la mer des Joncs (mer Rouge). Cette peur amplifiée confirme la séquestration des habitants de la forteresse de Jéricho dont les portes étaient fermées hermétiquement toutes les nuits. En plus de cela, le peuple d’Israël campait à vue d’œil des sentinelles de Jéricho (voir carte). D’ailleurs, les textes bibliques ne mentionnent aucune présence de patrouilles cananéennes permanentes à l’extérieure de la forteresse, ni le long du Jourdain depuis Adam jusqu’à la mer Salée. Quelle désespoir de voir un peuple aussi nombreux devant eux, et qui venait de traverser en une seule journée le Jourdain asséché par L’ÉTERNEL DIEU.

Confirmation archéologique de la détresse des rois cananéens face aux « envahisseurs hébreux », et la datation de la chute de Jéricho

Cette impuissance et ce désespoir des Rois et peuples en Canaan, précisées par les Écritures bibliques, ont été confirmés par les découvertes archéologiques effectuées à Tell el-Amarna à la fin du 19^ème siècle. Car cette cité fut l’ancienne capitale de l’Égypte créée par le Pharaon Amenhotep IV (Amenophis IV) nommé Akhenaton.

Or, de nombreuses tablettes en argiles mises à jour sur le site portent des inscriptions en akkadien qui était une langue parlée depuis la Mésopotamie et l’Assyrie, jusqu’au pays de Canaan. Certaines de ces inscriptions sont des correspondances des villes-états cananéennes adressées à leurs Souverains égyptiens successifs que furent Amenophis III puis Amenophis IV, pour les supplier de leur venir en aide afin de repousser les « Hapirou » (Hébreux) qui les agressaient et les envahissaient. (voir datation XVIII^ème Dynastie Égyptienne)

Sur une de ces tablettes, rédigée en akkadien cunéiforme, le roi de Jérusalem Abdi-Hepa, sollicite des secours contre les envahisseurs étrangers Hapirou (ou Abirou)…

Ces éléments archéologiques confirment bien qu’il s’agissait de la période d’extermination des Cananéens par les Israélites (Hébreux) qui étaient déjà installés dans le territoire depuis leur conquête sous le commandement de Josué. Car, après la mort de Josué âgé de 110 ans (soit en l’an -1379 environ du fait qu’il était âgé de 83 ans environ à la mort de Moïse), les Israélites exterminèrent les Cananéens, et notamment les habitants de Jérusalem dont ils brûlèrent la ville qu’ils n’avaient pas pu vaincre auparavant. Or, du fait que le Pharaon Amenophis III régna de -1412 à -1372 et son successeur Amenophis IV de -1372 à -1336 (voir datation XVIII^ème Dynastie Égyptienne), correspond bien au message de détresse écrit sur une tablette par le roi de Jérusalem au Pharaon d’Égypte auquel il était soumis.

D’autre part, les fouilles effectuées sur le site de Jéricho ont permis de démontrer que la ville était tombée vers l’an 1400 avant J.C. Ainsi, ces éléments importants crédibilisent la datation du tableau dynastique et de la chronologie biblique permettant de localiser le passage du Jourdain en l’an 1406 avant J.C. Car, nous savons que Jéricho est tombée, selon les Écritures bibliques, peu de temps après la traversée du Jourdain.

Ces découvertes archéologiques sont aussi des nouvelles preuves crédibles de datation de la chronologie dite « longue » déjà analysée auparavant pour la sortie des Hébreux de l’Égypte.

Tout le peuple d’Israël s’était installé dans le campement de Guilgal le jour de la traversée du Jourdain. Alors, L’ÉTERNEL DIEU ordonna à Josué de se munir de couteaux de silex (pierre) aiguisés pour faire subir une nouvelle circoncision à tous les mâles Israélites, c’est-à-dire à tous ceux qui ne l’avait pas été depuis la sortie du peuple de l’Égypte. Josué se munit de couteaux de silex tranchants et il circoncit les Israélites près de la colline d’Araloth (qui signifie « prépuces »).

Mais, de qui donc s’agissait-il parmi les descendants d’Abraham qui n’avaient pas été circoncis conformément à l’ordre de L’ÉTERNEL DIEU à Abraham qui consistait à circoncire tous ses descendants mâles âgés de huit jours comme le signe de leur alliance avec L’ÉTERNEL DIEU ? Or, si l’auteur du livre de Josué semble indiquer qui étaient ceux qui n’avaient pas encore été circoncis parmi les Israélites, et la raison pour laquelle ils ne l’avaient pas encore été, il reste encore des mystères à éclaircir à ce sujet :

Le nombre d’Israélites à circoncire et les raisons

Tous les hommes recensés la première fois près du mont Sinaï, et qui étaient âgés de vingt ans et plus, avaient été circoncis en Égypte du fait que ce recensement eut lieu dès le début de la deuxième année après leur sortie d’Égypte. Or, tous ces hommes israélites, qui avaient été recensés devant le mont Sinaï, étaient morts dans le désert, exceptés Caleb et Josué, comme le leur avait annoncé L’ÉTERNEL à cause de leur désobéissance envers Lui à Kadès-Barnéa.

C’est la raison pour laquelle, l’auteur du livre de Josué élimine, de cette nouvelle circoncision à Guilgal, tous les hommes recensés au mont Sinaï, parce qu’ils étaient déjà tous morts dans le désert.

Toutefois, tous les garçons israélites âgés de moins de 20 ans lors du premier recensement au mont Sinaï, et qui pouvaient être âgés de 58 ans maximum à Guilgal (19 ans + 39 ans), avaient déjà été circoncis en Égypte, mis à part ceux qui pouvaient être décédés de mort naturelle pendant ces trente-neuf années (voir explications 2^ème recensement). Car, 22273 premiers-nés, âgés d’au moins un mois, avaient été recensés au mont Sinaï et ils étaient circoncis. Cela signifie, uniquement par calcul théorique selon la démographie pyramidale du peuple d’Israël (en 2016), qu’il aurait pu y avoir encore à Guilgal un maximum de 335000 hommes déjà circoncis en Égypte et âgés de moins de 20 ans au 1^er recensement, et dont notre simulation démographique est proche (croissance de 35,7% des moins de 20 ans), soit : (603550 / 64,3) × 35,7 = 335097 pour 335251.

Mais, nous supposons que parmi ceux qui périrent par les sept châtiments de L’ÉTERNEL, avant et après Son jugement de Kadès-Barnéa (Tabeéra, Kibroth-Hattaava, Horma, Koré, serpents brûlants et Péor), beaucoup faisaient partie des 603550 hommes recensés au mont Sinaï. Mais, après le jugement de L’ÉTERNEL à Kadès-Barnéa, tous ceux qu’IL avait condamnés moururent autrement dans le désert pendant trente-huit années. En même temps, ils furent remplacés en partie par les nouvelles naissances (voir tableau). Ce qui prouve, peut-être, que pendant ces trente-neuf années, il y eut globalement environ (601730 – 335097) = 266000 nouvelles naissances théoriques de garçons dans le désert, sans tenir compte de la mort naturelle éventuelle des hommes non recensés la première fois.

Ceci signifie que ces 266000 hommes n’auraient pas été circoncis dans le désert pendant une durée de trente-neuf années entre les deux recensements. Car, pendant la première année dans le désert, avant le premier recensement qui fut effectué devant le mont Sinaï, tous les nouveau-nés Israélites avaient été circoncis à cause de la Pâque célébrée deux semaines avant ce recensement. Or, pour célébrer la Pâque, tous les Israélites devaient être circoncis car c’était une marque indélébile d’introduction héréditaire des Hébreux dans l’alliance de L’ÉTERNEL DIEU avec Abraham ainsi que pour leurs serviteurs. Car, la circoncision était le premier rite auquel l’enfant mâle était soumis au huitième jour de sa vie. La circoncision, premier événement de la vie de cet enfant en tant que descendant d’Abraham, par son père, l’introduisait dans l’alliance d’Abraham.

Mais, au campement de Guilgal, la Pâque qui allait être célébrée quatre jours plus tard, n’avait plus été commémorée depuis le campement devant le mont Sinaï, trente-neuf années auparavant. Et tous les garçons qui étaient nés pendant cette longue période, n’avaient pas été circoncis. Ce qui explique la première partie de la raison évoquée par l’auteur du livre de Josué qui arrondi cette période à quarante années conformément à ce temps de punition annoncé par L’ÉTERNEL à Kadès-Barnéa. En plus, des Israélites à circoncire à Guilgal, il fallait aussi ajouter les esclaves et étrangers soumis qui devaient respecter la même ordonnance obligatoire.

Ainsi, à Guilgal, cette confusion identitaire entre les circoncis et les incirconcis au sein du peuple d’Israël explique pourquoi L’ÉTERNEL ordonna à Josué de la corriger afin que tous soient trouvés dignes de célébrer la Pâque qui allait être commémorée quatre jours plus tard, même si, apparemment, L’ÉTERNEL ne le précisa pas au préalable à Josué.

Mais, pour quelle raison les Israélites n’avaient-ils pas circoncis leurs enfants mâles nés pendant trente-neuf années entre les deux recensements ? Plusieurs hypothèses peuvent être évoquées :

• Soit c’était par négligence, pendant trente-neuf années, que les Israélites restèrent infidèles à l’alliance établie par L’ÉTERNEL avec Abraham.

• Soit les Israélites ont négligé la circoncision parce qu’ils ont estimé qu’ils n’en avaient plus besoin du fait que L’ÉTERNEL les avait séparés des autres peuples dans le désert pour leur donner le pays promis.

• Soit c’était à cause de cette vie nomade dans le désert dont le déplacement de lieu en lieu était ignoré à l’avance par le peuple parce qu’il dépendait de l’ordre de L’ÉTERNEL et qui empêchait tout prétexte de rester stationner sans Sa volonté. Pourtant, de nombreuses fois le peuple campa au même emplacement pendant un mois et même pendant une année et peut-être davantage à Kadès-Barnéa à cause de leur désobéissance envers L’ÉTERNEL.

• Soit c’était par mesure d’hygiène vis-à-vis des nouveau-nés et de leur mère dans le désert à cause de cette vie nomade. Pourtant, de nombreux accouchements s’y effectuèrent.

• Soit parce que les Israélites avaient rompu l’alliance avec L’ÉTERNEL à Kadès-Barnéa en ne Lui faisant plus confiance mais préféraient se livrer à eux-mêmes malgré le fait que Sa colère s’abatte irrémédiablement sur eux comme une emprunte de la rupture de cette alliance, confirmée par l’auteur du livre de Josué.

Si cette dernière raison semble la plus probable, les Israélites qui naquirent après le 1^er recensement, et furent épargnés de la colère de L’ÉTERNEL, et reçurent en plus la promesse d’entrer dans le pays de Canaan, pourquoi auraient-ils négligé de leur propre volonté la circoncision pendant trente-neuf années ?

Nous pensons que c’est plutôt leurs pères qui exprimèrent leur colère vis-à-vis de L’ÉTERNEL en refusant de les circoncire, parce qu’IL les avait condamnés à mourir dans le désert sans qu’ils puissent hériter de la promesse faite à Abraham.

Mais, le fait que L’ÉTERNEL DIEU ait promis à ces nouvelles générations d’enfants et petits-enfants qu’ils porteraient malgré tout pendant quarante années le poids des infidélités de leurs pères condamnés à tous mourir dans le désert, était en quelque sorte une « suspension provisoire » de l’empreinte de l’alliance manifestée par l’incirconcision des nouvelles générations à qui L’ÉTERNEL DIEU venait pourtant de renouveler Sa promesse avec Son peuple avant qu’il traverse le Jourdain.

Cette période, pendant laquelle les Israélites n’ont pas circoncis leurs enfants, est exceptionnelle durant leur longue histoire. Ce fut en quelque sorte une décision disciplinaire collective de l’ensemble du peuple qui rappelait la colère de L’ÉTERNEL DIEU et Sa détermination implacable de ne pas laisser entrer l’ensemble de cette génération coupable dans le pays qu’IL avait promis à Abraham.

Quant aux Lévites, ils n’eurent pas besoin de se faire circoncire parce qu’ils appartenaient à L’ÉTERNEL DIEU qui les avaient consacrés. Et ils Le servaient fidèlement en obéissant à tous Ses ordres. Ils étaient ainsi un modèle de fidélité pour tout le peuple même lorsqu’il désobéissait à L’ÉTERNEL, exceptés ceux qui contestèrent l’autorité de Moïse et d’Aaron pendant la révolte de Koré, mais qui en périrent tous.

Josué exécuta scrupuleusement les ordres de L’ÉTERNEL DIEU en organisant la circoncision de tous ceux qui ne l’avaient pas encore été, et qui fut effectuée devant la colline d’Araloth nommée ainsi (Araloth signifie : prépuces). Cette circoncision fut effectuée avec des couteaux de silex (pierre) malgré le fait que l’on utilisait depuis longtemps le métal pour les couteaux des sacrifices et la préparation de la nourriture. Mais l’utilisation du silex pour la circoncision est très ancienne. Elle est même comme une des plus antiques institutions humaines pratiquées en Égypte ou par d’autres peuples. Et si l’utilisation de couteaux de silex marque une survivance à l’âge de la pierre, elle fut pourtant ordonnée et précisée par L’ÉTERNEL à Josué. D’ailleurs, plus de quarante années auparavant, même Sephora, épouse madianite de Moïse, fut dans l’obligation de circoncire son fils cadet Eliezer avec une pierre tranchante pour sauver Moïse de la mort. Ceci prouvait encore cette exigence de L’ÉTERNEL DIEU envers les pères de familles israélites pour la circoncision de tous leurs enfants mâles.

Lorsque la circoncision fut terminée, tout le peuple resta en repos quelques jours pendant la guérison de tous ceux qui l’avaient subie.

Ici donc, à Guilgal (qui signifie l’action de rouler : « j’ai fait rouler »), L’ÉTERNEL rétablissait la confirmation de Sa promesse faite à Abraham pour ses descendants mâles qui devaient être circoncis afin d’avoir sur chacun d’eux une marque d’identité testamentaire infalsifiable. L’ÉTERNEL avait ainsi « roulé la pierre » pour fermer l’opprobre de l’Égypte, mais surtout la « tombe » des infidélités de son peuple dans le désert et en particulier à Kadès-Barnéa. Cette circoncision à Guilgal était un symbole du renouvellement du peuple de DIEU. Ce lieu de Guilgal restera d’ailleurs le quartier général du peuple d’Israël pendant la conquête du pays de Canaan, ainsi que son centre administratif et religieux pendant des siècles.

Ce rite de la circoncision institué par L’ÉTERNEL DIEU comme un signe d’alliance avec Abraham et ses descendants, symbolise la séparation du peuple de DIEU d’avec le monde. Mais, la circoncision est valable que si elle est accompagnée d’une vie d’obéissance envers DIEU. Cela signifie que d’être incirconcis ou d’être circoncis dans sa chair n’a aucune valeur sans obéir aux commandements de DIEU. C’est pourquoi l’incirconcis, qui obéit à la loi de DIEU, a plus de respect à Ses yeux que celui qui est circoncis dans sa chair mais qui la transgresse. Ainsi, aux yeux de DIEU, un descendant d’Abraham qui porte sur son corps la marque de la circoncision doit aussi porter en lui les fruits d’une vie sainte et non le contraire.

Car la vraie circoncision est celle du cœur, pour les Juifs comme pour les non-Juifs et non pas celle effectuée dans la chair. Cette véritable circoncision est d’ordre spirituel sur notre vieille nature humaine irrégénérée depuis le péché d’Adam et Ève.

C’est la raison pour laquelle celui qui se fait circoncire doit mettre en pratique la loi mosaïque toute entière. Mais pour le chrétien, disciple né en Christ, la circoncision ne le rend pas meilleur comme elle ne peut le rendre pire. Car ce que DIEU attend de lui, c’est la foi agissante en JÉSUS-CHRIST par l’amour. Car en JÉSUS-CHRIST seul, Lui-même circoncis selon la loi, l’accès à la grâce de DIEU a été accordé à tous les circoncis ou incirconcis dans leur chair. Car, ils ont mis toute leur espérance en Lui par L’ESPRIT-SAINT.

Ainsi, la véritable circoncision n’est pas une simple formalité physique dans la chair, par tradition. Car, c’est uniquement en JÉSUS-CHRIST qu’habite corporellement toute la plénitude de la divinité. C’est donc en Lui seul que nous pouvons être circoncis d’une circoncision qui consiste à nous dépouiller de notre nature pécheresse et de nous revêtir de notre nouvelle nature.

Et c’est par la mort de CHRIST sur la croix, que celui qui croit en Lui est mort aussi au péché (à lui-même). Il y a donc eu en lui le dépouillement du corps de sa chair qui a été remplacé par son union à CHRIST dans Sa mort. Alors, celui qui croit que JÉSUS-CHRIST est son Sauveur, est aussi ressuscité en Lui et avec Lui par la foi en la puissance de DIEU qui L’a ressuscité. C’est le miracle de la véritable circoncision accomplie par la grâce de DIEU envers nous, dans Son amour infini accompli en Son Fils JÉSUS-CHRIST.

C’est aussi l’accomplissement de la promesse de DIEU à Abraham pour sa postérité en JÉSUS-CHRIST, pour ceux qui sont circoncis ou incirconcis dans la chair :

« Toutes les nations de la terre seront bénies en ta descendance, parce que tu m’as obéi. »

Dès que la guérison de tous ceux qui venaient d’être circoncis fut achevée, soit quatre jours après que le peuple se soit installé à Guilgal, les Israélites célébrèrent la Pâque dans le camp : soit le soir du 14^ème jour du 1^er mois de la 41^ème année. C’est-à-dire quarante années jour pour jour depuis la première Pâque qui avait précédé leur départ de l’Égypte. C’est une nouvelle fois une marque de la précision de notre DIEU Tout-Puissant qui guide Ses enfants où IL veut et quand IL veut selon Ses promesses. Les rendez-vous avec DIEU sont programmés d’avance, et ils sont toujours honorés par Celui qui a créé toutes choses par Sa Parole et qui s’accomplissent toujours selon Sa volonté.

Les Israélites, qui devaient célébrer la Pâque à Guilgal, avaient dû déjà sélectionner les agneaux à immoler quatre jours auparavant conformément à l’ordre de L’ÉTERNEL. C’est-à-dire dès qu’ils furent installés dans le camp de Guilgal le 10^ème jour du 1^er mois.

Mais cette Pâque, qui devait être célébrée le même jour de chaque année en souvenir de la délivrance du peuple d’Israël de l’esclavage de l’Égypte, n’avait plus été célébrée depuis le mont Sinaï, trente-neuf ans auparavant. Et ici, à Guilgal, elle eut une saveur particulière. Car, le lendemain de la Pâque, soit le 15^ème jour, tout le Peuple mangea pour la première fois du blé (plutôt de l’orge (abiyb)) du pays de Canaan, des pains sans levain et du grain rôti.

Le fait que l’auteur du livre de Josué précise que c’est à partir du lendemain de la Pâque (15^ème jour) que le peuple d’Israël mangea du blé (orge) du pays ainsi que des pains sans levain et du grain rôti, pourrait signifier qu’il n’en mangea pas le 14^ème jour qui était la nuit de la Pâque. Pourtant, selon l’ordonnance, c’est à partir du soir du 14^ème jour qu’il devait s’en nourrir malgré le fait que la fête des pains sans levain ne commence que le 15^ème jour. Et ce n’est pas parce que la Pâque n’avait plus été célébrée depuis très longtemps que les Israélites négligèrent cette obligation le 14^ème jour. Car, les Lévites et Sacrificateurs durent la rappeler avec précision pendant des siècles en la pratiquant malgré le fait qu’ils l’oublièrent pendant les règnes successifs de leurs rois idolâtres, et qu’elle fut à nouveau célébrée jusqu’à l’époque de JÉSUS, des siècles plus tard.

Ici, ce détail est confirmé par le fait que les Israélites étaient déjà installés depuis quatre jours dans le camp de Guilgal. Ainsi, avant le soir de la Pâque, ils avaient eu le temps de découvrir les champs de blé laissés à leur disposition par les habitants de Jéricho enfermés dans la forteresse, et par cette liberté d’action, ils auraient eu le temps de préparer les pains sans levain fait avec l’orge du pays et d’en manger dès le soir de la Pâque comme L’ÉTERNEL l’avait ordonné. Car, en ce mois de l’année, seul l’orge était en épis.

Pourtant, en même temps, le matin précédant la Pâque qui commençait seulement au coucher du soleil (14^ème jour), la manne était encore à leur disposition comme chaque matin. Ainsi, la présence de l’orge le lendemain de la Pâque ne signifie pas qu’ils n’utilisèrent pas la manne pour fabriquer le pain sans levain. Heureusement, l’auteur du livre de Josué précise que les Israélites ne mangèrent du blé (orge) du pays que le lendemain de la Pâque, ainsi que des pains sans levain et du grain rôti le même jour. Le soir de la Pâque à Guilgal, la manne n’était donc encore pour eux que la seule source du pain venu du ciel qu’ils avaient déjà utilisé pour la Pâque précédente devant le mont Sinaï. Et la manne cessa donc d’apparaître ici à Guilgal, et partout, le 16^ème jour au matin.

Pourtant, une confusion, due aux différentes traductions, nous révèle que la manne cessa d’apparaître sur le sol « le lendemain » ou « le surlendemain » de la Pâque, « parce que » ou « quand » ou « au moment où » ils mangèrent du blé (l’orge) du pays.

Cette confusion vient du fait que les jours finissaient le soir au coucher du soleil, et que le jour suivant commençait à ce moment-là, d’où l’expression « du soir au matin » pour désigner un jour. Mais ce jour qui commençait le soir était quelque fois compté avec le jour qui le précédait. Car le 14^ème jour au soir (coucher du soleil) précédait l’obscurité complète (« entre les deux soirs ») avant le commencement du 15^ème jour. Cette analyse permet peut-être de comprendre cette confusion de la traduction pour la disparition de la manne le lendemain ou le surlendemain de la manière suivante :

• Le 14^ème jour au matin, la manne était présente sur le sol.
• Le lendemain de la Pâque, le 15^ème jour, les Israélites mangèrent du blé (orge) du pays + des pains sans levain et du grand rôti.

• Le 16^ème jour, au matin, la manne cessa d’être présente sur le sol (soit le lendemain de la Pâque qui s’était achevé dans la nuit du matin du 15^ème jour).

Ainsi, la manne cessa de tomber sur le sol après avoir nourri tout l’immense peuple d’Israël pendant quarante années. Dès ce jour, le peuple d’Israël se nourrit du « vieux blé » et des produits du pays, c’est-à-dire les « fruits » de tout ce que les habitants du pays de Canaan avaient semés et plantés avant que le peuple de DIEU ne pénètre dans le pays qu’IL leur avait promis et dont leurs pères rebelles en avaient déjà décrit les richesses plus de trente-huit années auparavant. Car, à cette époque de l’année à Guilgal, l’orge était déjà en épis (abiyb) depuis le début du mois de mars.

Les Israélites n’avaient plus besoin de cette nourriture miraculeuse qui avait remplacé l’absence de cultures dans le désert pendant quarante années. Ici, au contraire, des cultures abondantes, déjà prophétisées, étaient à leur disposition dans la plaine du Jourdain, car leurs exploitants s’étaient enfermés dans Jéricho.

Cette première Pâque, célébrée par la nouvelle génération du peuple d’Israël dans le pays de Canaan, nécessitait qu’ils soient tous circoncis au préalable selon l’ordre de L’ÉTERNEL. Mais cette Pâque, célébrée pour la première fois dans le pays promis, avait une saveur particulière. Car, pour la première fois, les Israélites mangèrent dès le lendemain des pains sans levain faits avec l’orge du pays promis. C’est la raison pour laquelle la manne cessa dès le lendemain. C’était tout un symbole qui venait de se manifester dans cet ordre. Car L’ÉTERNEL DIEU pourvoit éternellement pour tous Ses enfants. Et les rendez-vous qu’IL leur donne sont déjà programmés à l’avance, et sont toujours honorés par CELUI qui a créé toutes choses par son Fils qui est Sa Parole.

Dès ce jour précis, les Israélites se nourrirent des produits du pays comme nous devons aussi nous nourrir de la Parole de DIEU en JÉSUS-CHRIST. Car les chrétiens, qui constituent le peuple céleste, se nourrissent de CHRIST ressuscité et qui est assis à la droite de DIEU comme IL le leur avait annoncé à l’avance.

La manne préfigurait donc l’incarnation de CHRIST Parole de DIEU, qui est le pain de vie descendu du ciel pour nourrir tous ceux qui ont besoin de l’être dans « le désert » de leur vie, la manne le symbolisant. Quant aux produits abondants du pays dont bénéficièrent les Israélites, ils préfiguraient la résurrection de CHRIST qui nous offre la jouissance de pouvoir bénéficier de la grâce de DIEU qui pourvoit à tous nos besoins sur la terre, ainsi que pour l’éternité qu’IL nous a promis dans Son royaume.

Ainsi, tous ceux qui ont une foi sincère en JÉSUS-CHRIST comme leur unique Sauveur et intercesseur auprès du PÈRE Éternel, ont l’assurance d’un libre accès auprès de LUI dans Son royaume. Pour nous, enfants de DIEU rachetés par JÉSUS-CHRIST mort et ressuscité, nous pouvons résumer les symboles de la manne céleste dans le désert, et de la Pâque dans le pays promis, comme ceci :

• Nous goûtons les ressources de la grâce de Christ pour nourrir nos âmes dans le désert de ce monde  : c’est la manne.

• Nous nous nourrissons du souvenir de JÉSUS-CHRIST mort pour nous sur la croix  : ce sont la Pâque et la sainte cène.

• Enfin, nous pouvons en même temps jouir de CHRIST en qui se réalisent les desseins et les pensées éternelles de DIEU. Car, par cette image de la manne céleste, puis les produits gratuits du pays promis, nous avons en partage par JÉSUS-CHRIST la nourriture de nos âmes pour toujours dans le royaume céleste.

Dès les jours suivants, Josué commença à observer la forteresse de Jéricho. Car, il devait organiser la conquête du pays de Canaan qui passait par la prise de Jéricho pour permettre au peuple d’Israël de pénétrer au cœur du pays dont elle était le premier bastion (voir carte de la future conquête). En effet, Jéricho était une ville fortifiée qui contrôlait la basse vallée du Jourdain et les passages qui permettaient d’accéder aux montagnes centrales du pays. Et le peuple d’Israël ne pouvait y accéder qu’à condition de prendre cette forteresse. D’ailleurs, avant de traverser le Jourdain, Josué avait envoyé au préalable deux jeunes espions pour l’examiner, et qui avaient constaté la faiblesse de ses habitants qui tremblaient déjà de peur à l’avance. C’est pour cette raison que la forteresse de Jéricho était barricadée et que personne ne pouvait y entrer ni en sortir du fait que le peuple d’Israël campait à proximité (voir carte).

Alors, Josué, homme de foi et conducteur du peuple de DIEU, s’approcha de la forteresse de Jéricho pour préparer l’organisation de sa conquête. Mais lorsqu’il leva les yeux, il vit un homme debout face à lui avec son épée dégainée à la main. Sans doute impressionné par cet homme armé et seul, Josué lui demanda s’il était avec eux ou s’il faisait partie de leurs ennemis ! Mais cet homme inconnu lui répondit :

« Non, mais je suis le chef de l’armée de l’Eternel qui arrive maintenant  »

Josué tomba immédiatement la face contre terre en se prosternant devant Lui et demanda quels étaient Ses ordres envers Son serviteur ! Alors, le chef de l’armée divine lui ordonna d’ôter ses chaussures parce que l’endroit où il se trouvait était « saint ».

Et Josué Lui obéit. Car le chef de l’armée divine venait de lui faire comprendre qu’il était sur une terre sanctifiée par Sa présence et qu’elle ne devait pas être souillée spirituellement par des « moyens humains » du fait que DIEU y était présent.

Mais qui était donc vraiment cet « homme » chef de l’armée de L’ÉTERNEL ? Cette nomination révélée le qualifiait déjà de ne pas être un homme pécheur comme tous les êtres humains sur la terre. Car, le fait que le lieu où IL se trouvait avec Josué était « saint », démontrait qu’IL était au moins un ange de L’ÉTERNEL, comme IL le fit lorsqu’IL se présenta à Moïse dans le buisson ardent quarante et une années auparavant et qu’IL lui ordonna déjà d’ôter ses chaussures. Mais, contrairement à ce que vit Moïse à la montagne du Sinaï, le chef de l’armée divine apparut ici à Josué sous la forme d’un homme muni d’une épée et lui parla d’homme à homme.

Pourtant, si nous avons des difficultés à comprendre la véritable identité du chef de l’armée divine, Josué l’a reconnu instantanément en se prosternant devant LUI pour se soumettre à DIEU Lui-même parce qu’IL avait déjà annoncé de nombreuses fois Sa présence au peuple d’Israël en marchant toujours devant lui pour combattre tous ses ennemis. Et Josué en était convaincu parce que L’ÉTERNEL le lui avait promis et qu’IL l’accomplira parfaitement. Car, DIEU n’est-il pas L’ÉTERNEL des armées ? Et Ses armées ne sont-elles pas constituées d’êtres célestes ?

Josué obéissait ainsi au commandement et à l’ordonnance de la loi en se prosternant uniquement devant L’ÉTERNEL DIEU comme l’avait déjà fait de nombreuses fois Moïse auparavant lorsqu’IL lui était apparu dans Sa gloire.

Pourtant, DIEU reste invisible aux yeux de l’être humain parce qu’il en est indigne à cause de ses péchés. Et il est impossible à tout être humain de pouvoir vivre en voyant L’ÉTERNEL DIEU ou de l’entendre, et non pas en voyant un ange. Ainsi, DIEU est Esprit et ne peut être adoré qu’en Esprit et en vérité. D’autre part, cet homme qui apparut devant Josué ne pouvait pas être un ange malgré le fait que L’ÉTERNEL l’ait promis à Moïse trente-neuf années auparavant. Car, s’il s’agissait d’un ange, Josué ne se serait pas prosterné devant lui à cause de l’interdiction qu’il avait reçue à ce sujet.

En fait, les anges et les archanges sont des êtres célestes que DIEU a créés pour Le servir et être Ses messagers en obéissant à Sa Parole. C’est la raison pour laquelle ils ne peuvent ni prendre Sa place, ni être adorés, mais doivent toujours se prosterner devant LUI.

C’est pourquoi, les anges qui ont voulu prendre la place de L’ÉTERNEL DIEU ont été déchus et seront expulsés des lieux célestes pour être jugés puis condamnés au feu éternel que DIEU a préparé pour eux.

C’est la raison pour laquelle une grande confusion s‘est répandue dans le monde sur l’identité du chef de l’armée céleste apparu devant Josué. Car certains ont prétendu qu’il s’agissait de l’archange Michel « grand chef céleste », malgré le fait que Celui qui lui était supérieur ne le considère « qu’un des principaux chefs », même si un jour Michel et ses anges combattrons Satan pour le vaincre. Il ne peut pas être, non plus, l’ange Gabriel venu annoncer la naissance terrestre de Celui qui lui était supérieur depuis toujours, étant donné qu’IL s’agissait de JÉSUS le Fils unique de DIEU. Il n’y a donc, ainsi, plus aucun doute sur l’identité du chef suprême de l’armée céleste puisqu’IL est le Roi des rois et le Seigneur des seigneurs.

L’ÉTERNEL DIEU n’a-t-il pas attribué cette fonction pour toujours à JÉSUS-CHRIST, Sa Parole, par qui toutes choses ont été créés ? Et Son autorité sur ceux qui forment l’armée céleste est tellement supérieure et incontestable, qu’IL a hérité d’un nom bien plus excellent que le leur. D’ailleurs, lorsque JÉSUS vint sur la terre sous la forme d’un nouveau-né, tous les anges de l’armée céleste vinrent annoncer aux hommes la gloire de DIEU au travers de Lui comme étant l’auteur unique de la rédemption de tous les rachetés.

Et même si JÉSUS, fils de l’homme, a été abaissé par DIEU pour un peu de temps en dessous des anges malgré le fait qu’IL soit sans péchés, IL fut ensuite couronné de gloire et d’honneur au-dessus d’eux afin qu’ils Lui soient toujours soumis et L’adorent. En effet, pour sauver les êtres humains de leur condamnation, JÉSUS a été séparé de Sa gloire à cause de Ses souffrances et de la mort qu’IL a subies sur la croix à leur place et à notre place.

Car, JÉSUS-CHRIST est Lui-même DIEU fait homme pour être l’image de Son invisibilité au milieu de l’humanité. C’est la raison pour laquelle, IL fut adoré depuis Sa naissance, pendant Son ministère terrestre, puis après sa résurrection, et jusqu’à son départ pour le royaume céleste.

Lorsque JÉSUS-CHRIST, chef de l’armée céleste et Sauveur du monde, reviendra pour chercher tous les élus, IL viendra avec Ses anges pour rassembler tous les élus de la terre afin de les emmener avec Lui dans le royaume de DIEU, comme IL reviendra aussi avec Ses anges pour punir tous ceux qui ne connaissent pas DIEU ou qui ne Lui obéissent pas, comme IL le fera aussi pour Son jugement céleste afin de réduire à néant tous Ses ennemis.

Dans la vision du trône de DIEU, dans le royaume céleste, les myriades d’anges et les êtres vivants rachetés se rassembleront et se prosterneront pour célébrer DIEU le Père et le Fils (l’Agneau).

En attendant, L’ÉTERNEL DIEU reste invisible sur la terre aux yeux de tous les êtres humains même depuis qu’IL créa d’Adam qu’IL plaça dans le jardin d’Éden. Pourtant, Ses manifestations visibles (théophanies) diverses mentionnées dans les Saintes Écritures sont nombreuses et notamment pour libérer, guider et protéger le peuple d’Israël au travers d’anges qui révélèrent Sa puissance, Sa justice, Sa fidélité et Son nom merveilleux. DIEU lui manifesta aussi Sa fidèle présence dans la nuée pendant toute la durée de l’exode.

Mais DIEU s’est aussi manifesté physiquement de manière humaine par Son Fils JÉSUS qui est Sa Parole faite chair et qui a vécu sur la terre dans les mêmes conditions que les êtres humains, mais sans avoir péché, et en se dépouillant Lui-même pour s’humilier jusqu’à Sa mort sur la croix pour eux.

En fait, JÉSUS-CHRIST Messie s’était déjà manifesté devant le peuple d’Israël par des interventions visibles et différentes pendant toute la durée de l’exode ainsi que pour la traversée du Jourdain par Sa présence dans l’Arche, et qu’IL manifestera encore pour chasser tous les ennemis de Son peuple qui ne pourront jamais Lui résister.

Mais ici, Josué L’a rencontré physiquement, comme un homme, lorsqu’IL s’est présenté comme le chef de l’armée céleste. Aussitôt, Josué se prosterna devant Lui en se soumettant à Lui pour Le servir et faire Sa volonté. Pourtant, c’était la première fois que le Roi des rois et Seigneur des seigneurs, qui possède l’immortalité, Lui qui habite une lumière inaccessible, et que personne ne peut voir, se présentait comme un homme devant le berger humain du peuple d’Israël. Et IL le fit dans le pays de leur héritage sanctifié par Sa présence et symbolisée par le devoir d’y accéder les pieds nus.

Quatorze siècles plus tard, JÉSUS, Parole et FILS de DIEU, revint dans le même pays mais sous la forme d’un nouveau-né conçu par L’ESPRIT-SAINT dans le corps d’une femme vierge, conformément à ce que DIEU avait promis au peuple d’Israël par Ses prophètes, et non pas sous la forme d’un roi puissant de l’armée céleste (le Messie) comme ils l’attendaient tous.

Mais le Grand Sauveur qu’ils attendaient depuis des siècles pour les délivrer de tous leurs ennemis avait une double mission. En effet, si Sa première mission « extérieure » fut de délivrer le peuple de DIEU de tous ses ennemis physiques dans le pays promis, Son autre mission était de sauver tous les Israélites condamnés à la mort éternelle à cause de leur abandon, au fil des siècles, de l’alliance qu’ils avaient conclue avec L’ÉTERNEL DIEU au mont Sinaï et qu’ils avaient renouvelée avant la traversée du Jourdain. Car, après quinze siècles d’abandon et de réconciliation avec L’ÉTERNEL DIEU, ils ne reconnurent pas JÉSUS-CHRIST comme leur Sauveur, malgré le fait qu’IL mourut sur la croix et qu’IL ressuscita aussi pour eux comme pour tous.

Heureusement, L’ÉTERNEL DIEU est fidèle. IL n’a pas abandonné les enfants d’Israël et aura compassion d’eux pendant de nombreux siècles en respectant toujours Son alliance avec eux malgré leurs multiples infidélités renouvelées. Mais à cause de leur chute, la grâce divine par JÉSUS-CHRIST est devenue accessible à tous les êtres humains pour exciter leur jalousie afin qu’ils puissent être, eux aussi, réconciliés avec L’ÉTERNEL DIEU par une alliance nouvelle accomplie selon la prophétie, en reconnaissant JÉSUS-CHRIST comme leur Sauveur personnel. C’était, et c’est toujours, la mission de JÉSUS qui est le grand libérateur venu pour ôter les péchés des Juifs et des non-juifs quels qu’ils soient, parce qu’ils sont justifiés sur la base de la foi en Lui, conformément à ce que DIEU avait annoncé à Abraham selon les Écritures : « Toutes les nations seront bénies en ta descendance, parce que tu m’as obéi. »

JÉSUS-CHRIST, qui est le Messie annoncé, est donc ce grand Sauveur et libérateur, non seulement du peuple d’Israël, mais de toute l’humanité par la foi en LUI. Et IL ne s’est pas présenté ici les mains vides devant Josué. Car, IL avait « Son épée nue dans la main », (littéralement « tirée, dégainée »). Cela signifie qu’IL combattait déjà pour le peuple de DIEU et qu’IL allait continuer à le faire sans que les Israélites aient besoin de sortir leurs armes. C’est cette épée qui portera immédiatement les coups mortels contre Jéricho, sans que les Israélites aient à affronter ses murailles, confirmant ainsi que L’ÉTERNEL DIEU combattrait pour eux comme IL l’avait déjà fait depuis la traversée de la mer Rouge.

Cette épée nue (dégainée) portée par le chef de l’armée céleste (le Messie) symbolise l’épée à deux tranchants de L’ESPRIT-SAINT qui est la Parole de DIEU sortant de la bouche de JÉSUS-CHRIST Fils de DIEU, incarné dans une chair semblable à la nôtre pour nous délivrer de tous nos péchés. Et IL ne nous a pas abandonné à vivre sans Lui dans la chair. Car IL nous a envoyé l’épée de Son ESPRIT (la Parole de DIEU) pour nous revêtir de Sa force toute-puissante afin de pouvoir combattre l’ennemi de nos âmes pour nous donner la victoire définitive. Quel réconfort de savoir que DIEU combat pour nous par Son ESPRIT, dont IL nous a scellé afin de nous offrir cette victoire par notre Seigneur JÉSUS-CHRIST qui intercède pour nous !

Ainsi, comme Josué a été témoin d’une manifestation surnaturelle de JÉSUS-CHRIST sous une forme humaine :

• Bienheureux tous ceux qui l’ont reconnu physiquement lorsqu’IL est venu sur la terre pour les sauver, ainsi que tous ceux qui L’ont reconnu lorsqu’IL fut ressuscité.

• Bienheureux ceux qui L’ont vu, contemplé, touché et reconnu comme la Parole éternelle de DIEU et sont devenus Ses témoins.

• Bienheureux tous ceux qui l’ont reconnu par révélation.

• Bienheureux tous ceux qui le reconnaîtrons par la foi sans L’avoir vu physiquement, mais Le verrons tel qu’IL est lorsqu’IL reviendra chercher tous les enfants de DIEU qu’IL a rachetés et transformés, et qui espèrent en Lui. Ainsi, ils seront enlevés à Sa rencontre afin de vivre pour toujours avec Lui.

Alors, comment peut-on encore douter aujourd’hui de l’identité du chef suprême de l’armée céleste qui est le Roi des rois, le Seigneur des seigneurs, qui apparut à Josué devant Jéricho, Lui qui est le même hier, aujourd’hui et éternellement, et dont la supériorité à toute la création terrestre et céleste est incontestable, étant donné qu’elle a été créée par Lui et pour Lui, et que tout Lui a été soumis.

Et comment pouvons-nous encore rester incrédules si nous analysons encore davantage les Saintes Écritures qui témoignent sans cesse de la personnalité de JÉSUS-CHRIST qui est le Messie :

« Vous étudiez les Écritures parce que vous pensez avoir par elles la vie éternelle. Ce sont elles qui rendent témoignage à mon sujet. »

Le message des témoins visuels de JÉSUS-CHRIST n’est-il pas suffisant :

« Pierre lui répondit : Seigneur, à qui irions-nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle. Et nous, nous croyons et nous savons que tu es le Messie, le Fils du Dieu vivant. »

« Et nous, nous avons vu et nous attestons que le Père a envoyé le Fils comme Sauveur du monde. »

« Quiconque croit que Jésus est le Messie est né de Dieu… »

Alors, aujourd’hui, si nous acceptons d’entendre la voix de DIEU à travers JÉSUS-CHRIST, mort et ressuscité pour nous racheter tous, n’endurcissons pas nos cœurs comme le firent de nombreux israélites dans le désert et qui en périrent tous.

Prosternons-nous plutôt devant Celui qui a triomphé de tous nos péchés, et de notre tentateur, par Sa mort volontaire sur la croix. Car, IL s’est offert une fois pour toutes pour nous racheter et nous sanctifier. Et c’est uniquement par Son sacrifice sur la croix que JÉSUS-CHRIST (le Messie) a triomphé définitivement de la mort de nos âmes causée par tous nos péchés.

Pour cette raison, comme le fit Josué en se prosternant devant Lui, et avant que Lui, le Roi des rois, ne revienne chercher subitement tous ceux qui L’ont vraiment reconnu, et avant qu’il ne soit trop tard pour tous ceux qui refusent toujours de Le reconnaître tel qu’IL est dans Sa gloire, nous devons sans cesse chanter et agir ainsi :

« Prosternez-vous devant votre Roi.
Adorez-le de tout votre cœur.
Faites monter vers sa majesté,
Des chants de gloire pour votre Roi des rois. »

S’humilier, adorer et se placer sous l’autorité de CHRIST (le Messie), c’est l’image de Josué devant le chef de l’armée de L’ÉTERNEL DIEU.

Car tous les êtres humains, incrédules ou fidèles, seront obligés de plier un jour les genoux pour se prosterner devant le Seigneur JÉSUS-CHRIST glorifié, et devant qui nous serons tous jugés par l’épée de Sa bouche, qui est la Parole de DIEU, afin que tous les êtres humains reconnaissent qu’IL est vraiment le Seigneur des seigneurs et le Roi des rois.

Alors, pendant l’exode du sentier de chacune de nos vies :

« Grâces soit rendues à DIEU, qui nous fait toujours triompher en JÉSUS-CHRIST, et qui répand par nous en tout lieu l’odeur de sa connaissance. »